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Revivez l'atmosphère du 25e



Revivez l'atmosphère du 26e



Revivez l'atmosphère du 27e



Revivez l'atmosphère du 28e



La Dépêche numéro 57



Le 30e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue




Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond




32e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue




33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue




34e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue




























Le Festival du cinéma international
en Abitibi-Témiscamingue
Les coulisses de la 34e édition
 
JOUR 6
JEUDI
5 NOVEMBRE 2015

Procurez-vous La Dépêche numéro 61

 

Les organisateurs et cofondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
UN BILAN ÉPOUSTOUFLANT
Le 34e Festival a débuté avec une ouverture percutante, en présentant le volet numérique. Pour une deuxième année, ce volet  présentait un spectacle à couper le souffle. En collaboration avec l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), vingt-six étudiants ont conçu une œuvre basée sur la musique de Philippe B projetée à quatre reprises pendant le Festival. NOUS IRONS JUSQU’AU SOLEIL a été encadré par David Paquin, professeur au département de création et nouveaux médias, et par Billy Larivière, auxiliaire d’enseignement. La direction artistique est signée par le réalisateur Éric Morin. C’est Gabriel Musset, participant au projet, qui a remporté le prix remis en collaboration avec le Consulat général de France à Québec. M. Musset participera au Festival International du Film de La Rochelle. La soirée s’est conclue avec le film TRUMAN de Cesc Gay qui a enchanté les festivaliers par son histoire touchante.

Le brunch-conférence: tête-à-tête avec Claude Robinson fut un événement marquant pour tous. Monsieur Robinson a parlé de sa bataille juridique sur les droits d’auteur en présence de plus de 170 personnes.

Toujours dans l’innovation, le Festival a permis de plaire à davantage de cinéphiles grâce à de nouvelles activités: Espace OFF, les Ciné-matins et la soirée Ciné-hockey. Le film PARENTS INC. de Louis Bolduc fut présenté en présence du producteur Vincent Gourd et du scénariste Mathias Brunet. Un échange a eu lieu avec les artisans du film ainsi qu’avec des personnalités du hockey de Rouyn-Noranda. Ce documentaire-choc montre plusieurs exemples de parents qui veulent la réussite de leur enfant au point de parfois perdre de vue qu’il s’agit d’un jeu.

Le Festival a bénéficié de la présence de nombreux réalisateurs de courts métrage: Jonathan Beaulieu-Cyr et Renaud Lessard (FERRAILLE), Patrick Damien (LA CRISE DU CINÉASTE QUÉBÉCOIS), François Jaros (MAURICE), Pierre Hébert (TU RESSEMBLES À MOI), Victor Lafond (NOIR COMME NEIGE), Marti Talbot et Louis-Philippe Beauchamp (DANY LAPIN), Martin Forget (LA DIVINE STRATÉGIE) et de Virginia Tangvald (MOTEL PARADISE). Du volet Espace Court, le Festival a reçu Sophia Belahmer (SWITCH AND BITCH), Pascal Plante (DRUM DE MARDE) et Pierre-Étienne Bordeleau (UN ROADTRIP À L’ENVERS).


MICHEL LA VEAUX
 
 

Michel La Veaux se sent plus fier d’être Québécois quand il est en Abitibi-Témiscamingue. Lisez son entrevue intégrale dans La Dépêche numéro 68.
  
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Des longs métrages, le Festival a accueilli les réalisateurs suivants: Michel La Veaux (HÔTEL LA LOUISIANCE), Onur Karaman (LÀ OÙ ATILLA PASSE…), Simon Gaudreau (FUCKÉ), Louis Bolduc (PARENTS INC.) Nathalie Ducharme (TOUJOURS ARTISTE), Philippe Faucon (FATIMA) et Robert Cornellier (MARTIN ET LES DRAGONS). Plusieurs amis du Festival étaient présents et quelques vingtaines d’invités y étaient pour accompagner les films de la programmation.

Pour clore ce rendez-vous automnal du cinéma, le film EARLY WINTER (PREMIÈRES NEIGES) de Michael Rowe mettant en vedette Paul Doucet et Suzanne Clément fut présenté.

Le Festival, c’est aussi…
Afin que tout le monde puisse bénéficier du Festival, le film TOUJOURS ARTISTE de Nathalie Ducharme fut présenté dans cinq résidences pour ainés de Rouyn-Noranda avec l’activité On va aux vues. Ainsi, ce sont des centaines d’ainés qui ont pu goûter à la frénésie du Festival en assistant à cette projection qui raconte le parcours de quatre vedettes québécoises ayant marqué les années 1960 à 1980. Claude Steben, interprète du film, était présent aux projections.

Pour une quatorzième année, ce fut deux soirs combles pour Espace court. La programmation disjonctée et l’ambiance cabaret de la Scène Paramount ont séduit une fois de plus le public.

De retour cette année, mais sous une autre forme, la tournée Rythme FM s’est déplacée à Val-d’Or, Amos, La Sarre et Ville-Marie pour présenter une série de court métrages sélectionnés parmi la programmation d’Espace court.



LES LAURÉATS
Cette année, le Grand Prix Hydro-Québec est remis à BROOKLYN du réalisateur John Crowley. Décerné grâce au vote du public, ce long métrage qui a touché les festivaliers, raconte l’histoire l’émouvante histoire d’une jeune immigrante irlandaise qui tente de faire sa place à Brooklyn dans les années 1950. Cette coproduction Angleterre/Irlande/Canada tourné en bonne partie à Montréal verra le jour sur les écrans de Montréal le 18 décembre et sera partout au Québec le 8 janvier 2016. Le film est coproduit par ITEM 7 (Marie-Claude Poulin et Pierre Even) en association avec Wildgaze (Finola Dwyer et Amanda Posey) et Parallel Films (Alan Maloney).

Le jury du Prix Télébec a arrêté son choix sur le court métrage PÈRE du réalisateur Lotfi Achour, une production franco-tunisienne. Ce film se distingue notamment par l’originalité de son scénario, l’humanité de son propos, le traitement humoristique et la qualité de l’interaction entre les protagonistes et les valeurs humanistes du propos portées par cette œuvre. Le jury a également fait une mention spéciale pour le film français, LA NUIT AUTOUR de Benjamin Travade.

L‘animation TIGRES À LA QUEUE LEU LEU de Benoît Chieux a raflé le Prix animé RNC MÉDIA. Déjà primé dans plusieurs festivals à travers le monde, ce court métrage français a su ravir le cœur du public.


MICHEL LA VEAUX
 
 

Michel La Veaux se sent plus fier d’être Québécois quand il est en Abitibi-Témiscamingue. Lisez son entrevue intégrale dans La Dépêche numéro 68.
  
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Les membres du jury pour le Prix Communications et Société ont arrêté leur choix sur le long métrage québécois HÔTEL LA LOUISIANE de Michel La Veaux. Ce film décrit un lieu où nous nous sentons bien rarement. Il nous ramène à l’histoire de personnages célèbres, il est avant tout une rencontre avec des êtres libres.

La bourse Relève Desjardins a été remise au film VIE ET MORT D’UN OBJET USUEL de Simon Descôteaux, Valentin Foch, Martin Laroche et Gabriel Tardif, finissants de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Francis Ouellette, membre du jury mentionne: «Parce qu'il arrive à former un équilibre cohérent avec tous les aspects du film: concept original, montage fluide, à la fois divertissant et dramatique, tantôt exercice de style, tantôt chargé d'un message.»

Le volet Espace Court a été couronné de succès, accueillant un très grand nombre de spectateurs lors des deux soirées de projection à la Scène Paramount. Le court métrage UN ROADTRIP À L’ENVERS de Pierre-Étienne Bordeleau s’est vu remettre le Prix Télé-Québec résultant d’un vote du public pour le meilleur court métrage. Ce court métrage très personnel à la technique impeccable a su se démarquer des autres films en compétition.



UN FESTIVAL CHALEUREUX QUI SE TERMINE DANS UNE LUMIÈRE REMARQUABLE
Comme pour souligner le caractère chaleureux du Festival, la température a été nettement au dessus des normales depuis le début de la semaine jusqu'à atteindre +19°C pour la soirée de clôture. Une température idéale pour admirer la luminosité témiscabitibienne si caractéristique, à l'instar de beaucoup de réalisateurs venus au cours des 34 éditions du Festival. C'est d'ailleurs cette «lumière tellement belle» qu'a souligné l'équipe de MOTEL PARADISE lors de sa présentation sur la scène du Théâtre du cuivre en début de soirée de fermeture. Aussi, la réalisatrice Virginia Tangvald, le scénariste Donovan Richard, l'interprète Geneviève Boivin Roussy et la productrice Valérie Mantha, tous de l'Institut national de l'image et du son (INIS), se sont dits vraiment excités d'être ici. Ça leur a permis de découvrir l'Abitibi-Témiscamingue.

Puis, ce fut la présentation du film de fermeture EARLY WINTER déjà primé par le prix du jury à Venise. L'actrice Suzanne Clément ne pouvant être à Rouyn-Noranda, elle a eu la gentillesse de préparer une courte vidéo pour les spectateurs: «Merci au Festival de Rouyn-Noranda d'avoir choisi EARLY WINTER comme film de clôture. Ça nous fait un grand honneur d'être là-bas même si moi je ne pouvais pas y être. Je tenais à vous faire un petit message pour vous remercier. J'espère que vous allez passer une belle soirée avec ce dernier opus de notre réalisateur Michael Rowe dans cette trilogie sous le thème de la solitude.»

Après le message de la comédienne, le producteur du long métrage, Serge Noël de Possibles Média, a pris la parole: «J'ai eu la chance de présenter deux films cette année au Festival. Il y avait FATIMA présenté mardi soir et ce soir EARLY WINTER pour la clôture. Je suis très très fier et très choyé. Je voulais prendre quelques secondes pour remercier quelqu'un que certaines personnes d'entre vous connaissent, ma femme Ariane Giroux-Dallaire [directrice de la distribution chez Métropole Films et originaire de Rouyn-Noranda] sans qui vraiment ces deux films n'auraient pas été possibles. Il y a un peu de Rouyn dans ces deux films là. J'espère que vous allez apprécier ce film qui est très spécial dans sa forme et qui j'espère saura vous toucher», a conclu Serge Noël.



UN PUBLIC TOUJOURS ATTENTIF, RÉCEPTIF ET DÉMONSTRATIF
En début d'après-midi, le réalisateur et scénariste, Martin Talbot, proposait au public du Festival DANY LAPIN. «C'est un moment assez particulier. L'année passée, à peu près jour pour jour, j'étais ici pour présenter mon film HENRI HENRI qui était… [interruption par les applaudissements des cinéphiles qui avaient tant apprécié le précédent film du réalisateur]. C'était la première mondiale d'HENRI HENRI. Aujourd'hui, je suis ici avec Louis-Philippe Beauchamp pour présenter un court métrage qu'on a écrit et réalisé ensemble et dans lequel il joue un des deux rôles principaux. Louis-Philippe et moi, nous travaillons ensemble depuis six ans. En fait, je suis le réalisateur de la série LES PARENTS et Louis-Philippe interprète Zac dans l'émission… [nouveaux applaudissements des spectateurs]. Et en fait, Louis-Philippe est un super bon comédien qui s'intéresse à la réalisation. On s'est dit écrivons un film et c'est le résultat de cette collaboration que vous allez voir en première mondiale.» Le comédien Louis-Philippe Beauchamp a complété la présentation en soulignant à quel point il était touché et fébrile. «C'est la première fois que je présente un film écrit par moi, dans lequel je joue, c'est quand même quelque chose de gros pour moi. Alors, je suis très excité», a conclu le populaire comédien avant d'inviter les gens à les rencontrer dans le foyer du Théâtre du cuivre pendant la pause pour échanger. Ce que, bien sûr, les festivaliers ne manqueront pas de faire.


JOUR 5
MERCREDI
4 NOVEMBRE 2015
AVANTAGE FORFAIT LONG
Louise Chantal est née à Val-d'Or. Huguette Belisle à Vassan. Toutes deux ont quitté la région il y a très longtemps. Elles n'avaient jamais eu la chance d'assister au Festival, mais cette année, elles sont présentes pour toute la durée du Festival avec un forfait long incluant l'hôtel, les repas avec les invités du Festival, la possibilité d'assister aux blocs de films, le transport entre les différents lieux d'activités et bien des surprises. Elles ne le regrettent pas.

Yvan Meilleur, lui, est de l'extérieur de la région. Il a pris le forfait court. Il a les mêmes privilèges, mais devra quitter avant la fin de la fête. C'est assurément un grand regret. «L'hôtel est impeccable. Les gens sont d'une gentillesse. Le système de transport par navette est fantastique. Les repas dans des restaurants différents à chaque fois… c'est super! Je vais tout faire pour revenir et pouvoir passer toute la semaine.»



FAIRE MARCHER UN INVITÉ
Les bénévoles savent mettre à l'aise les invités et souvent, n'hésite pas à les taquiner comme s'ils étaient des amis de longue date. Un exemple. À la sortie d'un restaurant, plutôt que de se rendre directement à la projection, Yvan Meilleur demande s'il est possible d'aller à l'hôtel. Le conducteur le rassure qu'il n'y a pas de problème. Il n'a qu'à s'installer en avant à côté de lui. Il va être le premier à descendre. Une fois que les autres invités sont bien installés à l'arrière. Il démarre, mais ne fait que quelques mètres dans la ruelle pour s'arrêter et lui dire: «c'est ici.» L'hôtel était à côté du restaurant.

Mais quel conducteur a ainsi fait marcher sans faire marcher cet invité? Les spéculations vont bon train dans la salle de presse. Marcelin? Non. Marcelin aurait sans doute poussé la blague, disent certains, à faire tout le tour du bloc pour revenir au point de départ. Alors, c'est Jasmin? Eh oui!



LE STATUT DE BÉNÉVOLE AU FESTIVAL
C'est la première année que Régis est bénévole au Festival. On l'a bien averti qu'il est en probation pour cinq ans. N'est pas bénévole qui veut. C'est contingenté. Et une fois qu'on a le poste, même si on déménage à Québec, on n'hésitera pas à faire tout le trajet à chaque année pour ne pas perdre ce privilège.

Régis est donc conducteur. Il transporte les invités partout où ils le désirent: au restaurant, à l'hôtel, au Théâtre du cuivre… Dès sa première journée, il a été impressionné par la gentillesse des invités. C'est fou le nombre de célébrités qu'il peut voir en moins de 2 minutes. Claude Dubois, Claude Robinson, Roy Dupuis, Geneviève Brouillette, Robert Charlebois…

La vanette de Régis est un lieu de confidence par excellence. Le réalisateur du film FUCKÉ, Simon Gaudreau, lui disait à quel point il était heureux que les organisateurs du Festival aient réussi à trouver un moyen de diffuser son documentaire qui sort de l'ordinaire. Ainsi, son long métrage montrant sans filtre des êtres marginalisés a pu être projeté dans l'espace OFF (un nouveau volet hors compétition du Festival) à la Scène Paramount le mardi soir.

Alors que Régis termine de raconter ses premières aventures en tant que bénévole du Festival, Denise Stewart, une autre bénévole qui s'est présentée comme étant sa tante, mais qui ne l'est pas vraiment, intervient pour dire qu'il ne faut pas croire tout ce que Régis raconte...

Peu importe, ce qui est sûr, c'est que tout cela pourrait très bien être vrai et que Régis possède déjà le sens de l'humour caractéristique des bénévoles du Festival. Adieu période de probation!


JOUR 4
MARDI
3 NOVEMBRE 2015
UN NOUVEAU DOCUMENTAIRE CHOC AU FESTIVAL
Après avoir présenté en 2013 en première mondiale au Festival le documentaire BAGARREURS INC., le producteur originaire de la région Vincent Gourd propose cette fois-ci aux festivaliers PARENTS INC. C'est à la Scène Paramount que le Festival conviait les spectateurs à se replonger à nouveau dans l'univers de la violence au hockey, mais cette fois au niveau des parents de joueurs de hockey.

Une discussion sur ce sujet controversé a suivi la projection. Sans ambages, l'animateur Ian Clermont a interrogé à tour de rôle une brochette d'invités regroupant le joueur vedette des Huskies Francis Perron, le président du hockey mineur de Rouyn-Noranda Michel Morin, le jeune joueur de hockey Mickael Hébert, le parent et entraîneur Alain Mercier, le scénariste du documentaire Mathias Brunet et le réalisateur de PARENTS INC. Louis Bolduc.



ÇA VAUT PLUS QUE DEUX MORCEAUX DE ROBOT

En début d'après-midi avait lieu la véritable première mondiale du documentaire TOUJOURS ARTISTE. En effet, les jours précédents, le Festival avait eu la très bonne idée de présenter dans des résidences pour aînés ce film qui retrace la vie de quatre vedettes québécoises ayant marqué les décennies 60, 70 et 80. Une programmation judicieuse qui a eu le mérite de préparer psychologiquement les invités accompagnant le film à recevoir une forte dose d'amour.

La réalisatrice Nathalie Ducharme (une jeune femme de la région dont le père, Yvan Ducharme, est bien connu ici), le producteur Michel Lévesque et le célèbre Capitaine Cosmos Claude Steben ont pu encaisser toute une gamme d'émotions. D'abord, l'ovation suivant la projection. Puis, pendant la pause, dans le foyer du Théâtre du cuivre, pour la réalisatrice comme pour le comédien, ce fut un flot incessant de prises de photos, de poignées de main et de commentaires élogieux. «C'est venu me chercher.» «C'est fantastique qu'une jeune réalisatrice est pensée à faire ce film. Ça faisait longtemps qu'on ne les voyait plus ces artistes. On est heureux de savoir ce qu'ils sont devenus.» «Félicitations! Je vous lève mon chapeau. Ça nous responsabilise envers ces artistes. Continuez!»

La pause à peine terminé, encore profondément ému, alors que les spectateurs rentraient dans la salle pour poursuivre la projection, mais en continuant à leur donner des poignées de main au passage, la réalisatrice et l'artiste tout en accordant une entrevue à une journaliste à la grande surprise de Claude Steben, malgré le jeune âge de la journaliste de RNC Média, elle avait fait ses devoirs. Elle avait vu le film en entier dans la salle. Elle avait bien compris l'importance du documentaire et pourquoi ce court métrage avait à ce point touché le public. Elle posait de bonnes questions.

Ce n'est pas la seule journaliste à avoir ébahi le Capitaine Cosmos. Plus tôt en matinée, pendant une entrevue cette fois à la radio à ICI Radio-Canada Première l'animateur Félix B. Desfossés avait retrouvé dans sa collection de vieux 45 tours des anciens succès de Claude Steben qu'il a fait jouer pour mieux le questionner sur sa vie d'artiste à l'époque. Médusé par le degré de préparation de l'animateur, le Capitaine Cosmos lui a offert spontanément trois morceaux de robot en plus de signer des autographes sur ses disques.




RIEN DE TEL QUE ROUYN-NORANDA POUR BRISER LA GLACE
Le jeune acteur Simon Landry-Désy est une des vedettes du court métrage FERRAILLE (tourné au Témiscamingue, en hiver) et qui a été présenté en première canadienne dimanche après-midi. C'est la première fois qu'il participe à un festival de cinéma où il accompagne un film et il ne pouvait pas rêver à mieux pour bien briser la glace. Il adore l'atmosphère festif. Il a déjà prolongé son séjour et aimerait bien rester jusqu'à la fin, mais il a des obligations jeudi matin. Par contre, il envisage de descendre en autobus dans la nuit de mercredi à jeudi pour pouvoir rester le plus longtemps possible. Une autre preuve qu'on apprécie le Festival jusqu'à la dernière seconde.




JOUR 3
LUNDI
2 NOVEMBRE 2015

UNE PROGRAMMATION PRÉPARÉE AVEC MINUTIE
Lundi soir, après 5 petits courts métrages, on projetait le film québécois à suspense LES DÉMONS. Sur scène pour le présenter, le distributeur de Funfilm Distribution Francis Ouellette. «Je voulais juste dire aux gens qui organisent le Festival, qu'après la belle sélection de courts métrages qu'on vient de voir et qui sont d'ailleurs très conséquents émotivement avec le film que vous allez voir, ça veut dire que les gens font fabuleusement bien leur travail de programmation ici. Ils vous préparent, tranquillement pas vite. Ils vous mettent dans l'ambiance de ce qui s'en vient. Je tenais juste à féliciter tout le monde au Festival. C'est une magnifique programmation; ces courts métrages étaient tout simplement fabuleux», a déclaré Francis Ouellette avant d'être interrompu par les applaudissements approbateurs de la salle.

Avant de quitter la scène, Francis Ouellette a tenu à prendre une photo de la salle sachant que le réalisateur et le producteur en seraient ravis, pour ne pas dire jaloux, eux qui s'excusent de ne pas être à Rouyn-Noranda car sollicités de toute part à l'étranger. Mais le malheur du reste de l'équipe fait le bonheur du distributeur qui vit des moments magiques depuis le début du Festival. «Vous êtes tellement un magnifique public», a-t-il conclu en quittant la scène sous les applaudissements.



ON VA AUX VUES, C'EST BON POUR LE MORAL
Cette année encore, le Festival se déplace vers les aînés en résidence de Rouyn-Noranda. La production qui leur est proposée est TOUJOURS ARTISTE. Les aînés ont eu la chance aussi d'échanger avec certains artisans du film: Nathalie Ducharme (réalisatrice, scénariste, productrice, distributrice), Michel Lévesque (producteur) et Claude Steben (le fameux Capitaine Cosmos). Ce dernier a été particulièrement touché par la confidence d'une dame qui lui disait que cette visite organisée par le Festival leur faisait du bien pour leur moral: «Vous remplacez 200 pilules», a estimé la dame.



LA BELLE JOURNÉE DE PATRICK VOLVE…
C'est toute une belle journée que le réalisateur français Patrick Volve a passée lundi. D'abord, François Ruph de l'équipe du Festival l'a conduit à Amos pour visiter le Refuge Pageau où le Parisien a pu voir des loups, des ours, des orignaux…  Il était donc déjà aux anges quand il est arrivée sur la scène du Théâtre du cuivre en début d'après-midi pour présenter son court métrage de fiction BUBBLE BLUES et la réception qu'a obtenu son film l'a exulté.

...ET DES AUTRES
D'autres invités du Festival les accompagnaient dont Francis Ouellette (distributeur du film LE RANG DU LION présenté en après-midi) accompagné de son épouse Marie-Line Deshaies et de leur fille Simone de 14 mois. L'enfant a été bien impressionné par les orignaux. Le père, lui, est entré dans l'enclos des loups. Le journaliste Kevin Laforêt (Extra Beurre) était aussi présent malgré la fatigue accumulée par son travail au Festival.



33 ANS PLUS TARD, QUE DE SOUVENIRS!
Dès 8h30 en ce lundi matin, le Festival proposait aux cinéphiles la version restaurée (grâce au projet ELEPHANT) du long métrage BONHEUR D'OCCASION. L'actrice Muriel Dutil était présente. C'est elle qui personnifiait la sage-femme dans ce grand classique du cinéma québécois. Les propos de l'actrice originaire de Macamic (secteur Colombourg) furent très appréciés de l'assistance. Les échanges furent de qualité. Les gens se racontaient ce qu'ils étaient, ce qu'ils faisaient en 1983, à l'époque de la sortie du film

Le réalisateur Claude Fournier ne pouvait être présent pour des raisons de santé, mais il a fait savoir qu'il travaillait sur un autre film et qu'il avait bien l'intention de venir le présenter à Rouyn-Noranda quand ce nouveau projet de restauration serait complété. Les paris sont ouverts pour savoir de quel chef d'oeuvre de la cinématographie québécoise il s'agit.




JOUR 2
DIMANCHE
1er NOVEMBRE 2015

Là où Atilla passe avec Émile Schneider
 
 

Là où Atilla passe... met en vedette Émile Schneider: un des acteurs présents au 34e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.
 

GRANDE DÉLÉGATION POUR GRANDE PREMIÈRE MONDIALE
C'est une grande délégation qui accompagnait le long métrage LÀ OÙ ATILLA PASSE… dimanche en début de soirée. Sur scène, le réalisateur Onur Karaman, les comédiens Émile Schneider, Roy Dupuis, Dilan Gwyn, le distributeur Louis Dussault [K-Films Amérique] et le producteur Marcel Giroux.

Ils ont profité de l'occasion pour remercier le public, les bénévoles et les organisateurs du Festival pour l'accueil chaleureux et la convivialité.


ROY DUPUIS
 
 

En vedette dans Là où Atilla passe... Roy Dupuis est présent pour une 2e année consécutife au Festival. En 2014, c'était pour le film Ceci n'est pas un polar (photo ci-dessus). Voir La Dépêche numéro 66 pour une entrevue exclusive avec l'acteur.
 

On a aussi annoncé que LÀ OÙ ATILLA PASSE… sortirait en salle à la fin janvier 2016 en espérant, sur un ton humoristique, que les spectateurs présents à cette première mondiale allaient contribuer à faire bonne presse au film d'ici là.

En conclusion, Roy Dupuis, qui est présent au Festival pour une 2e année consécutive, a tenu à prendre la parole pour saluer les gens de sa région natale.

«J'ai juste envie de vous dire merci encore de votre accueil. Ça me rend toujours fier de voir comment vous faites les affaires. Merci. Bon cinéma. Bon festival.»


MICHEL LA VEAUX
 
 

Michel La Veaux se sent plus fier d’être Québécois quand il est en Abitibi-Témiscamingue. Lisez son entrevue intégrale dans La Dépêche numéro 68. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
LIEU DE BONHEUR, DE FIERTÉ ET DE MAGIE
En après-midi avait lieu la première mondiale d'HÔTEL LA LOUISIANE. Un documentaire sur un lieu tout à fait magique lancé dans un festival, une ville, une région qui est pour le réalisateur synonyme de bonheur et de fierté.

En effet, lors d'une entrevue, Michel La Veaux n'a pas hésité à faire un parallèle entre le bonheur de se retrouver au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue et celui d’être dans la fameuse chambre 10 de l’Hôtel La Louisiane à Paris.


Procurez-vous La Dépêche numéro 59



Décharge, long métrage avec Michel La Veaux à la direction de la photographie
Automne 2011,  le Festival du cinéma fête son 30e. À cette occasion, La Dépêche numéro 59 vous propose une section spéciale anniversaire de 8 pages avec 50 photos. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

«Je ne sais pas pourquoi, à chaque fois que je vais là, j'ai un sentiment de fierté. Pourtant, je suis Montréalais, mais je me sens plus fier d'être Québécois quand je suis en Abitibi qu'ici dans la grande ville où on s’en désintéresse. Quand je suis en Abitibi, je me sens très très fier d’être de ce pays là, d’être Québécois. Je n’ai aucune racine en Abitibi, mais j’aime ce pays là. J’aime le travail, la lutte qu’on y voit. J'aime ces efforts de dire que la culture, c'est important. Je me sens bien en Abitibi. Je me sens super bien quand je vais là. Pourtant, je n'ai pas de famille là; ma famille c'est le Festival du cinéma. Le Festival du cinéma en Abitibi c'est un autre lieu de bonheur. Je me sens très heureux quand je suis chez vous [en Abitibi-Témiscamingue].»

Toujours dans cette même entrevue, Michel La Veaux a fortement louangé l'équipe du Festival: «Je le dis et je le redis, pour moi, ce que Jacques Matte avec son équipe fait pour le Festival du cinéma dans une région comme l’Abitibi... il y a personne d’autre qui a réussi à faire ça», explique le cinéaste Michel La Veaux avant de continuer.


Procurez-vous La Dépêche numéro 59



Le Vendeur, un autre long métrage avec Michel La Veaux à la direction de la photographie.
«Cette région là appartient à mon ADN depuis l'âge de 18, 19 ans, à l’époque du premier festival de cinéma de l’Abitibi, quand j’étais jeune distributeur avec Louis Dussault [K-Films Amérique], on a trouvé dans cette terre là, un des premiers appuis à notre cinéma indépendant qu'on faisait. Jacques Matte nous a accueillis. C'est un des premiers qui a dit oui au cinéma québécois, aux jeunes cinéastes indépendants. Lui, il nous a soutenu. On s'est trouvé un territoire qui nous a dit oui, qui a fait en sorte qu'on a pu éclore, s'épanouir et évoluer. On a un sentiment d’appartenance.»



MICHEL LA VEAUX
 
 

Michel La Veaux se sent plus fier d’être Québécois quand il est en Abitibi-Témiscamingue. Lisez son entrevue intégrale dans La Dépêche numéro 68.
  
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LES OVATIONS SE SUCCÈDENT
Lors de la présentation de son film HÔTEL LA LOUISIANE, le cinéaste Michel La Veaux a profité de l'occasion pour saluer l'auteur Claude Robinson présent dans la salle du Théâtre du cuivre. Des salutations qui ont pris de court l'éclairagiste qui n'avait pas prévu de projecteur pour éclairer Claude, mais Guy Parent, un des fondateurs du Festival s'est improvisé éclairagiste en utilisant sa lampe de poche placer au dessus de la tête de M. Robinson pour l'éclairer. S'en est suivi une 4e ovation depuis son arrivée à Rouyn-Noranda. Cependant, le brillant défenseur des droits d'auteur demeure les pieds sur terre et aime remettre les choses en perspective. Lors de sa conférence, une qualité lui a été consacrée: la persévérance. Une appellation qu'il a, en toute humilité, attribué à plus d'une reprise au Festival en mentionnant que ça faisait déjà 14 ans que le Festival existait quand il a commencé son combat juridique.



SUCCÈS INATTENDU
En fin de matinée, un BRUNCH-CONFÉRENCE au CENTRE DE CONGRÈS avec l'auteur Claude Robinson devient un succès sensationnel. Alors qu'il s'attendait à faire sa conférence devant une vingtaine de personne, la grande salle réservée pour l'entendre nous entretenir sur sa longue bataille juridique entourant la question des droits d'auteur s'est révélée être trop petite. Des tables ont été ajouté, mais certains n'ont pas pu assister à la conférence. Il fallait pourtant s'en douter, après deux ovations debout la veille, une histoire de David contre Goliath, ça suscite l'intérêt en Abitibi-Témiscamingue. À quand le film sur son histoire?



UNE MATINÉE AVEC DU CHIEN
Dès 8h30, la journée commence avec un cadeau extraordinaire pour les cinéphiles qui peuvent être parmi les premiers au monde à voir la suite de BELLE ET SÉBASTIEN 2: L'AVENTURE CONTINUE réalisée par le Québécois Christian Duguay.



LA 200e A 25 HEURES... OUF!
Aujourd'hui, c'est la 200e journée de festival depuis les débuts prometteurs de l'événement il y a 34 ans. Et même si cette journée a une heure de plus grâce au passage à l'heure normale d'hiver, à moins d'avoir le don d'ubiquité, il sera impossible au festivalier de voir la pléthore de possibilités que nous offre la programmation exceptionnelle du Festival: conférence, exposition, premières mondiales, projection architecturale… matin, midi et soir, le public est comblé à satiété.




JOUR 1
SAMEDI
31 OCTOBRE 2015

TRUMAN OUVRE LE FESTIVAL AVEC ÉMOTION
Sans doute touchés, pour ne pas dire bouleversés, la plupart des festivaliers sont restés un certain temps dans leur fauteuil avant de se lever suite à la projection de TRUMAN en soirée d'ouverture du 34e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Dans le foyer du Théâtre du cuivre, on pouvait voir des visages qui avaient assurément versé quelques larmes pendant le film. Le reste du Québec devra se montrer patient avant d'être ému par le chef d'oeuvre du réalisateur Cesc Gay, car la sortie en salle n'est prévue qu'en avril 2016.

Tout juste avant la projection, le célèbre acteur espagnol Javier Camara, qui ne pouvait être présent car le film était lancé en Espagne la veille, s'est adressé aux cinéphiles sur vidéo. Dans un très bon français, il nous a très bien fait comprendre qu'il aurait aimé être là et qu'il a l'intention de se reprendre dès l'an prochain. Manifestement, il a hâte de découvrir à son tour ce festival dont l'excellente réputation dépasse largement les frontières témiscabitibiennes.



NOUS IRONS JUSQU'AU SOLEIL
L'an dernier, le Festival avait innové avec brio en débutant la 33e édition par une projection illusionniste (fresque lumineuse) préparée par 13 étudiants au baccalauréat en création numérique à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Cette année, 26 étudiants de l'UQAT se sont surpassés pour nous offrir une projection architecturale avec la performance en direct sur scène de Philippe B interprétant son succès NOUS IRONS JUSQU'AU SOLEIL.

Avec la complicité d'Éric Morin, David Paquin, Billy Larivière et Alex Perreault, ils ont réussi le pari de nous surprendre en nous offrant un moment émouvant à l'image du Festival. Ils ont été à la hauteur de la réputation du Festival et la barre était haute… comme le soleil.



SOUPER DE BONHEUR
Dès leur arrivée au CENTRE DE CONGRÈS pour le souper d'ouverture, les invités du Festival se retrouvent dans une ambiance magique. D'abord, réalisée sous la direction de la directrice du Festival, Stéphanie Thuot, avec comme scénographe Valéry Hamelin, la décoration de la salle nous émerveille. Des ballons gonflables de différentes tailles accrochés à des branches suspendues au plafond. Le tout avec un éclairage qui rappel subtilement les couleurs de l'affiche officielle. Du grand art à l'image de l'événement: simple, mais avec un soucie du détail qui rend le tout professionnel.

Puis, un événement spontané et rare lors des soupers d'ouverture, une première présentation des nombreux invités nous offre l'occasion d'ovationner debout l'auteur Claude Robinson. Un message d'amour indubitable que la salle souhaitait lui transmettre.

Parmi les discours qui ont suivi, retenons celui de Monique Simard, présidente et chef de direction de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC): «Ce n'est pas ma première visite. Je suis venu au fil des ans comme productrice, mais comme madame SODEC c'est la première fois. Je peux vous dire que c'est un festival incomparable. C'est probablement une des plus belle équipe de bénévoles et je fréquente beaucoup de festivals. Dès notre arrivée à l'aéroport, ils sont là, souriant, puis ça dure tout le long du Festival. À ceux qui sont sceptiques par rapport au dynamisme culturel des régions, allez vous rhabiller. Il doit y avoir quelque chose ici à Rouyn, vous avez vraiment la recette pour réussir des festivals de qualité artistique reconnue, vous avez un accueil incomparable et, je tiens à le dire, une gestion de festival tout à fait admirable.»


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Les organisateurs et cofondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
Par la suite, les fondateurs du Festival Jacques Matte, Guy Parent et Louis Dallaire n'ont pas été en reste. Ils ont tenu à souligner à leur manière la présence d'invités spéciaux. Yves Pelletier a été présenté sur la musique du succès Le feu sauvage de l'amour. Imprévisible, comme lui seul peut l'être, il n'a pu résister à monter sur scène pour parler au micro: «Je veux vous raconter une anecdote. J'ai déjà chanté l'hymne national avec Martin Drainville avant un match des Huskies de Rouyn-Noranda et l'équipe s'est méritée une amande de 2000 $. Je voulais m'en excuser, 15 ans plus tard.» Suite aux rires de la salle, il a poursuivit plus sérieusement: «C'est un honneur et un grand plaisir d'être ici au Festival. Ce que Monique Simard a dit, c'est tout à fait vrai. J'ai jamais vu une organisation comme ça dans un événement festif au Québec. Bravo à tous.»

Puis, on a présenté l'actrice Geneviève Brouillette, chaleureusement applaudit. Suivi de l'écrivain Jean-Paul Daoust, sur l'air de Gigi L'amoroso de Dalila dont il chantera quelques paroles entraîné par une salle battant le tempo des mains. Ensuite, ce fut le tour d'une actrice native de l'Abitibi-Témiscamingue, Muriel Dutil, tout aussi chaleureusement applaudit sur la musique de La bitt à Tibi. Subséquemment, à tour de rôle, les deux chanteurs Claude Dubois et Robert Charlebois ont reçu le même vibrant accueil du public. Enfin, Louis Dallaire a complété la présentation de cette belle brochette d'invités spéciaux en demandant une seconde ovation debout à Claude Robinson. La salle ne s'est pas fait prier.



LA RÉALITÉ VIRTUELLE FAIT SENSATION
DANS LA SALLE DE PRESSE

Danny Lennon de Centre Phi a eu la gentillesse de faire expérimenter à de nombreux invités, journalistes et bénévoles du Festival des lunettes de réalité virtuelle 3D à 360°. Cette technologie, qui utilise un téléphone intelligent qui s'imbrique dans la lunette, est conçue par l'entreprise québécoise Félix & Paul dans laquelle Centre Phi a investi. Un très bon investissement car cette entreprise bien québécoise est considérée comme un chef de file mondial dans le domaine. Bien que ce qu'on a pu essayer cet après-midi dans la salle de presse du Festival est ce qu'il y a de plus moderne actuellement, Danny Lennon nous confie qu'ils sont déjà à développer une technologie encore plus révolutionnaire: une utilisation du GPS plus avancée, une combinaison permettant de ressentir des sensations tactiles et quoi d'autres encore? Centre Phi et Félix & Paul nous réservent encore bien des surprises.




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Les organisateurs et cofondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
«TOUT LE MONDE EST DE BONNE HUMEUR»
Certains invités du Festival sont arrivés dès vendredi soir à Rouyn-Noranda. C'est le cas du chanteur Claude Dubois, du cinéaste-performeur-artiste visuel Pierre Hébert et du directeur photo cinéaste Michel La Veaux. Mais la plupart sont arrivés ce samedi matin. Et qu'ils arrivent en avion ou en auto, une constance: «tout le monde est de bonne humeur», nous assure Lorraine Gendreau du Comité d'accueil qui nous confie également que plusieurs d'entre-eux ont déjà réservé leur place pour certaines visites touristiques bien populaires comme le Refuge Pageau à Amos car le Festival est en plus une belle occasion pour les invités de découvrir l'Abitibi-Témiscamingue.