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Le Festival du cinéma international
en Abitibi-Témiscamingue
L'atmosphère au jour le jour de cette 29e édition
 

Procurez-vous La Dépêche numéro 57

 

La Dépêche vous propose les commentaires passionnés des organisateurs du Festival sur certains films de la 29e édition. 15 films, 25 photos, dans le numéro 57 de La Dépêche. Sommaire complet. Pour recevoir un exemplaire par la poste, consultez notre section Abonnement.
JOUR 6
JEUDI
4 NOVEMBRE 2010



BILAN DE L’ÉVÉNEMENT
La région en cinéma

Pour une deuxième année consécutive, la Belgique a remporté les grands honneurs du Festival. La coproduction Belgique et Pays-Bas Adem du réalisateur Hans van Nuffel a séduit le public qui lui a décerné le Grand Prix Hydro-Québec.

Le jury Télébec – composé de Mouffe, de Louis-Paul Willis et de Brigitte Toutant – a arrété son choix sur le court métrage Beast du Danois Lars P. Arendt «en raison de son aspect percutant, autant sur le plan du récit que sur celui de l’esthétique». Le jury Télébec a également accordé une mention spéciale au documentaire Voir Ali de Martin Guérin «pour son impact sur la région; ce film fait revivre un moment important de l’histoire de l’Abitibi-Témiscamingue».

Le court métrage d’animation Bob des Allemands Harry Fast et Jacob Frey s’est mérité le Prix animé RNC MEDIA. Présenté dimanche en aprés-midi, Bob met en images la course à travers le monde d’un hamster poursuivant son coup de foudre.

«Pour la riche réflexion qu’il offre sur l’implication indéracinable dans une mission d’assistance fraternelle, pour sa capacité de toucher autant ceux qui croient au divin que ceux qui ne jurent que par l’humain», le jury Communications et Société composé de Lucie Legault-Roy, de Kevin Laforest et de Richard Aubry a choisi de récompenser le Français Xavier Beauvois pour son film Des Hommes et des Dieux.

Pour la toute premiére fois, c’est un jury qui a remis la bourse de la Relève Desjardins. Jérémie Monderie-Larouche, Éric Morin et Fanny Jean-Noël ont récompensé les réalisateurs Rémi Adam-Richer et Alex Beauchemin pour leur film Keep on Trucking.

La région à l’honneur
L’Abitibi-Témiscamingue a encore occupé une place prédominante dans la programmation. Le documentaire de Martin Guérin, Voir Ali, a été accueilli de manière enthousiaste par une salle comble. Le film, qui évoquait le passage de la légende de la boxe Muhammad Ali à Rouyn-Noranda en 1983, a laissé au public conquis la forte impression que tout est possible pour ceux qui osent réver. Les Fros de Stéphanie Lanthier mettait en scéne le quotidien peu ordinaire de Québécois et d’immigrants devenus débroussailleurs dans la forêt boréale. Le documentaire Noire soeur réalisé par Marie-Claude Paradis-Desfossés mettait en lumiére l’héritage laissé par les communautés religieuses dans le développement de la Ville d’Amos. Des courts métrages ont complété cette sélection régionale, soit Opasatica d’Éric Morin, Malawi portant sur Kenny Shane, un globe-trotter de Rouyn-Noranda, en plus des six films étudiants projetés dans le cadre du volet Relève Desjardins.

Des invités de marque, des activités qui se démarquent
Les nombreuses personnalités présentes ont elles aussi façonné à leur manière ce 29e Festival. Du côté québécois, on comptait des invités comme Stéphane Gendron et Vincent Audet-Nadeau (Fous de leur village), Tetchena Bellange (Les Mains noires : procès de l’esclave incendiaire), Sébastien Trahan (Faux Départ), Vincent Biron (Les Fleurs de l’âge), Renault Hallée (Sonar), Patrick Demers (Jaloux) ainsi que l’importante délégation de Reste avec moi composée de Robert Ménard et Claire Wojas, Danielle Proulx, Julie Perreault, Louis Morissette, Maxim Roy, Vincent Bilodeau, Alexandra Sicard, Fariba et Joseph Antaki. Le Festival accueillait aussi des invités internationaux : la réalisatrice française Fanny Jean-Noël (Julie et ses Jules), le réalisateur péruvien Diego Vega (Octubre) et le comédien belge Maarten Merten’s (Adem). 

Également présent dans le cadre du Festival, une sommité internationale en matiére de diffusion cinématographique, Pierre-Henri Deleau a offert une Leçon de cinéma passionnante à une cinquantaine d’auditeurs captivés.

Les élèves et les étudiants de la région ont encore été choyés par le Festival avec le Volet jeunesse,  les ateliers cinématographiques et la Relève Desjardins. Les aînés ont pu, encore cette année, bénéficier de la frénésie du
Festival. Environ 230 personnes âgées ont assisté à la présentation d’une sélection de courts métrages primés dans le cadre des tournées On va aux vues dans six résidences de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or. Les Sorties Planète se sont arrêtées à Val-d’Or, La Sarre et Ville-Marie pour présenter le film Reste avec moi ainsi qu’une sélection de courts métrages et d’animations.

L’Espace Court a encore une fois cartonné avec une programmation audacieuse et diversifiée qui a ravi l’auditoire rassemblé au Cabaret de la dernière chance. C’est La Guérison de Louis-Thomas Pelletier qui a remporté le Prix Télé-Québec, remis par vote du public au meilleur court métrage québécois. Les trois soirées de l’Espace Court se sont terminées en beauté par des Nocturnes musicaux. La formation montréalaise Random Recipe a livré, vendredi et samedi, des performances enflammées, au grand plaisir d’une foule ardente et conquise. Dimanche soir, c’est la formation de Val-d’Or Le Carabine qui a offert au public un rock instrumental riche et profond.

Ces six jours de festivités ont rassemblé plus de 20 000 participants. Le Festival a ravi son public en offrant un record de films primés et de premières dans une sélection de quelque 150 productions cinématographiques en provenance de 25 pays. À l’aube de son 30e anniversaire, le Festival est plus que jamais le reflet de sa région, c’est-à-dire riche en images, en couleurs et en chaleur humaine.

Le 30e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue se déroulera du 29 octobre au 3 novembre 2011.




Procurez-vous La Dépêche numéro 57

 

Le documentaire Noire soeur à la une de La Dépêche numéro 57. Sommaire complet.
COMMENTAIRES ENTENDUS SUR NOIRE SOEUR À LA SORTIE DE LA SALLE
«On entend toujours parler du côté négatif, là c'est positif. On en a bénéficié [des communautés religieuses]. J'aurais quand même aimé entendre parler de la compétition entre les communautés.»
«Très informatif. Ça en prend des films comme ça.»
«C'était très bon. J'ai aimé ça.»
«Fait par une fille de la région en plus [Marie-Claude Paradis-Défossés]. Beaucoup de talent. Bravo!»


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Pierre-Henri Deleau à la une de La Dépêche numéro 57. Des résumés sur 15 films incontournables, 25 photos, procurez-vous La Dépêche par la poste en consultant notre section Abonnment.
ON REVIENT SUR
LA CONFÉRENCE DE
PIERRE-HENRI DELEAU
Astrid Tessier-Barrette, une enseignante en cinéma au CÉGEP de l'Abitibi-Témiscamingue: «Il a rencontré les grands réalisateurs: Welles, Truffaut, Godard... Il a lancé les Scorsese, Spike Lee, Lauzon... D'être à un degré de ces grands réalisateurs... Ce fut une conférence passionnante. C'est une personne intéressante et passionnée.»


PIERRE-HENRI DELEAU
EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
«Je suis ravi de mon séjour. Une seule critique: il aurait pu faire 15° de plus.» Il a visité le Refuge Pageau, une mine et la Maison Dumulon: «J'y ai finalement trouvé des cartes postales: des photos d'époque des rues de Rouyn-Noranda et aussi des mineurs photographiés en groupe sous terre: génial!» Lors de sa présentation au CÉGEP de l'Abitibi-Témiscamingue, deux étudiants sont venus lui porter un DVD de leur film amateur: «J'ai trouvé ça gentil.»


ON REVIENT SUR JALOUX
Une spectatrice: «Sauf la fin, j'ai aimé. Le film est excellent, puis c'est un film improvisé. Ça ne s'est jamais fait un film comme ça au Québec.»


ON REVIENT SUR L'ARBRE
Astrid Tessier-Barrette, enseignante en cinéma au CÉGEP de l'Abitibi-Témiscamingue et bénévole à la salle de presse du Festival nous rapporte qu'elle n'a entendu que des commentaires positifs suite à la projection de L'ARBRE, un long métrage français de Julie Bertuccelli avec Charlotte Gainsbourg: «Mes étudiants étaient là et ils ont adoré ça.» Ils ont trouvé ça émouvant cette histoire où une petite fille croit que son père, brutalement décédé, vit maintenant dans un arbre.


ON REVIENT SUR OCTUBRE
Une cinéphile de la région: «C'est un film sur des personnages très attachants et qui sont très bien amenés. Oui, c'est lent. Mais c'est un film péruvien. C'est différent; c'est une construction différente de notre cinéma. J'ai beaucoup aimé ça. C'est très, très bien filmé et il y a des images magnifiques.»
Un festivalier originaire de Vaudreuil-Soulanges: «J'ai très, très aimé. Il y a des épreuves dans la vie qui arrivent pour nous faire réaliser des choses.»


AU PÉROU COMME AILLEURS,
FAIRE DES FILMS C'EST DIFFICILE

Diego Vega, originaire de Lima au Pérou, coréalisateur de OCTUBRE nous a confié plus tôt cette semaine que c'est difficile de faire des films au Pérou: «Je crois que c'est difficile partout dans le monde. C'est compliqué.» N'empêche que son frère Daniel Vega et lui sont quand même en train d'écrire un deuxième scénario de film et on a bien hâte de voir le résultat. Peut-être à une prochaine édition du Festival?


CE QU'ILS ONT DIT SUR...
DES HOMMES ET DES DIEUX
Le film va sortir à Montréal seulement le 26 février 2011, mais le Festival le présente en soirée de fermeture. Le film relate l’assasinat de moines en Algérie dans les années 1990. «C’est un des plus grands films français qui a été réalisé au cours des dernières années, estime Jacques Matte. Actuellement, au niveau des entrées, il est numéro un en France, en avant des films américains. C’est un film qui est exceptionnel; qui parle de valeurs qui n’existent presque plus. C’est un très, très, grand film. Si vous n’aviez qu’un film à voir au Festival, je vous invite à voir celui-là.»

LA DAMA Y LA MUERTER
Un film d’animation d’Espagne sur un sujet d’actualité au Québec. L’histoire d’une vieille dame qui veut mourir pour rejoindre son mari décédé. «La Mort, la grande faucheuse, l’invite. Mais un médecin arrogant lutte pour la garder en vie coûte que coûte, explique Guy Parent. C’est vraiment la lutte continuelle tout le long du film. C’est une belle production, c’est un beau clin d’oeil.»

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Le documentaire Noire soeur à la une de La Dépêche numéro 57. Sommaire complet.
NOIRE SOEUR
«Un autre film tourné par quelqu’un d’ici, la journaliste originaire d’Amos Marie-Claude Paradis-Desfossés. C’est un documentaire sur l’héritage des communautés religieuses dans le développement de la ville d’Amos, explique Guy Parent. C’est surtout un beau tour d’horizon sur les personnes dans ces communautés. Et quand vous regardez au générique final les noms de toutes les communautés qui ont été à Amos, c’est vraiment impressionnant.»

Dans sa 57e édition, La Dépêche vous propose les commentaires passionnés des organisateurs du Festival sur une quinzaine de films. Photos, critiques, commentaires... à lire dans La Dépêche numéro 57.




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Les organisateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
JOUR 5
MERCREDI
3 NOVEMBRE 2010


RÉACTIONS
SUITE À LA PROJECTION DE...
CURLING
René Robitaille, de l'Association des cinémas parallèles du Québec, a des réserves sur le film, mais a été impressionné par le jeu d'acteur d'Emmanuel Bilodeau et de sa fille Philomène: «C'est bien tournée, bien dirigé, mais le scénario qui nous emmène dans des lieux étranges, complexes... finalement nous mène nul part; j'aurais aimé une autre fin.» «Les films de David Lynch aussi nous mène nul part», nuance son collègue François Chamberland. «Il ne manque que quelques éléments, précise M. Robitaille. Mais on a senti une déception marquée dans la salle lors de la conclusion du film. Cependant, il y a quand même là des embryons de quelque chose qui s'approche du film Les bons débarras du réalisateur Francis Mankiewicz.»

Ghislaine Camirand, une cinéphile habituée du Festival: «Je viens de réaliser l'importance des invités. J'aurais aimé voir le réalisateur Denis Côté et Emmanuelle Bilodeau pour pouvoir mieux comprendre leur film.»


ON REVIENT ENCORE SUR...
VOIR ALI

La cinéphile Diane Moreau: «Ça m'a rendu nostalgique de ces hommes qui ont tenu cette région à bout de bras. Ces hommes que des journalistes sceptiques et incrédules n'ont pas pris au sérieux parce qu'ils avaient des rêves démesurés qu'on croyait irréalisables. Pourtant, quand on voit Jacques Matte et Guy Lemire dans VOIR ALI, on trouve là des gars cohérents qui n'ont pas lâché. Qui ont osez faire de grandes choses; ce n'est pas parce qu'on est en région qu'on ne peut pas voir grand. Ça fait du bien de voir ça!»


UNE EXPRESSION PLUS CONCRÈTE
L'expression française «C'est pas la mine!» pour parler d'un travail qui n'est pas si dur est devenue plus concrète encore pour la réalisatrice de JULIE ET SES JULES Fanny Jean-Noël après la visite d'une mine abitibienne. Elle confirme: l'expression est juste.


COMMENTAIRES DE CINÉPHILES
Pour une troisième année consécutive, Ghislaine Camirand a un forfait et voit tous les films du Festival: «C'est ma semaine de chasse... aux images: un grand voyage dans le monde. Cette année, à part le long métrage du Pérou OCTUBRE qui sort de l'ordinaire, c'est au niveau des documentaires qu'on est choyé; on innove dans la forme et la qualité est là. Hier, LES MAINS NOIRES, c'était super! J'étais contente qu'elles soient là [Tetchena Bellange, réalisatrice, et Bianca Bellange, productrice]; ça nous permet de leur dire merci. Ça veut dire qu'on a faim de politique; ce que les politiciens ne nous disent pas, ce sont les auteurs qui nous le disent.»


CE QU'ILS AIMENT DU FESTIVAL

Diego Vega, originaire de Lima au Pérou, coréalisateur de OCTUBRE: «J'aime la salle pleine. Le plus important dans un festival, c'est que le public vienne en masse dans les salles. Le plus important, pour moi, c'est que le grand public qui s'intéresse au cinéma soit là. On retrouve ça ici et j'aime beaucoup ça. Aussi, c'est un festival très familial; je me sens comme à la maison.»

Mme Nadine Viau, relationniste communications à l'Office national du film du Canada: «En terme d'accueil, de programmation, d'organisation, de transport entre les différents lieux avec les navettes, c'est vraiment comme, génial! Ce qu'il y a de bien aussi, c'est qu'il y a un lieu de rencontre qui est la salle de presse; ce qui n'est pas toujours le cas dans tous les festivals.»




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Les organisateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
JOUR 4
MARDI
2 NOVEMBRE 2010



POURQUOI JE SUIS AU FESTIVAL
Diego Vega, originaire de Lima au Pérou, coréalisateur de OCTUBRE: «C'est mon premier film et je découvre le monde des festivals. Je ne dirai jamais non pour aller à un festival parce qu'il est «trop loin» ou «trop petit». Au contraire, si un festival est plus petit, on a de plus belles surprises. Pas vrai?»

Mme Nadine Viau, relationniste communications à l'Office nationale du film du Canada, présentait ici en première mondiale LES FROS. Elle a expliqué à La Dépêche que le fait que les protagonistes dans le film viennent de régions différentes, le lancement du documentaire fait partie d'une stratégie pan-québécoise (plusieurs dates, plusieurs salles) où Rouyn-Noranda est le point de départ étant donné que le film a été tournée ici. «Un des protagonistes du film, Mamadou N'diaye, d'origine malienne, est citoyen de Rouyn-Noranda et Stéphanie Lanthier, la réalisatrice, est de Mont-Laurier. Donc, plusieurs éléments ensembles font que tout était là pour qu'on lance le film ici», d'expliquer Mme Viau.



ON REVIENT SUR...

VOIR ALI

«Même les gens de l'extérieur, qui n'ont aucun lien avec l'Abitibi-Témiscamingue, ont apprécié ce film, nous explique Astride Barrette, une enseignante en cinéma au CÉGEP de l'Abitibi-Témiscamingue qui était présente dans la salle lors de la projection du documentaire sur la venue historique de Muhammad Ali à Rouyn-Noranda. C'est vrai qu'on aime se voir: voir des choses qui nous concernent personnellement. Mais est-ce que ça peut intéresser les gens de l'extérieur? C'est presque assuré, mais on a toujours un doute. Et là, on sent que les gens ont même compris que Guy Lemire [récemment décédé] était une personnalité importante ici. Aussi, la qualité technique du film est là.»


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Pierre-Henri Deleau à la une de La Dépêche. Des résumés sur 15 films incontournables, 25 photos, procurez-vous La Dépêche par la poste en consultant notre section Abonnement.
PIERRE-HENRI DELEAU
À ROUYN-NORANDA

Dimanche, à la veille de sa conférence très attendue au CÉGEP de l'Abitibi-Témiscamingue, Pierre-Henri Deleau a eu la gentillesse de s'adresser aux festivaliers du Théâtre du cuivre: «C'est la première fois que je viens en Abitibi. Je suis très surpris. Mais je trouve le pays superbe. Il faut dire que peut-être que j'en suis tombé amoureux grâce, au début, au cinéma québécois. Je crois que je suis venu 60 ou 65 fois au Québec comme ça. Puis, depuis, j'ai découvert l'étendue du territoire: deux fois 1/2 la taille de la France. Je suis tombé en amour, comme vous dites, avec le pays, mais surtout, avec les gens. Parce qu'ici j'ai trouvé une vraie chaleur humaine. J'ai trouvé des gens qui faisait sincèrement avec leur coeur, et quelques fois avec énormément de difficultés des films qui m'ont souvent stupéfait. J'ai fait des festivals de cinéma, beaucoup; ça permet de voyager. Et puis en voyageant, on allait aussi à la rencontre des gens des pays. C'est ce qui s'est passé: un coup de coeur. Entre le Québec en général et moi. Et de ça, je tenais ce soir, avant de vous parler plus avant de cinéma demain, à vous dire merci, merci, du fond du coeur, merci.»


CE QU'ILS ONT DIT SUR...
PIERRE-HENRI DELEAU
invité du Festival

«C’est une sommité mondiale de la diffusion du cinéma, souligne Jacques Matte. C’est le fondateur de la Quinzaine des réalisateurs. On lui a rendu un hommage il y a trois ans à Cannes où il y avait sur scène les plus grands réalisateur. C’est lui qui a découvert Jean-Claude Lauzon pour le faire connaître à l’Europe. C’est un être très, très, très, intéressant. Un friand d’histoire. Quand on écoute Pierre-Henri, on est suspendu à ses lèvres. On a la chance de le recevoir à Rouyn-Noranda pour une conférence. Je considère la venue de Pierre-Henri Deleau, aussi importante que celle de Claude Lelouch ou de celle de Serge Gaingsbourg.»

VATERSPIEL - OEDIPE: LE JEU
«C’est un film allemand qui parle d’un nazi qui est demeuré isolé pendant presque 40 ans dans un lieu clos, mail il fini par être retrouvé, explique Jacques Matte. La finale est assé exceptionnel car le nazi ne renie aucunement ce qu’il a fait pendant la seconde Guerre mondiale. C’est un film qui est assé saisissant, qui parle de cette problématique là qu’on retrouve dans le cinéma allemand.»

CURLING
«Un film qu’on aime beaucoup de Denis Côté: un réalisateur spécial qui fait des films spéciaux. Curling est un hommage au vide, mais très bien rempli, explique Jacques Matte. L’acteur Emmanuel Bilodeau joue ici avec sa fille, Philomène Bilodeau. Il demeure au fond d’un rang et il ne fait rien. Mais à travers des activités ordinaires, le réalisateur réussi à nous montrer une atmosphère complètement extraordinaire. C’est un film que j’ai beaucoup, beaucoup aimé et qui nous démontre les capacités d’acteur d’Emmanuel Bilodeau qui est un très grand acteur.»

LOGORAMA
«En 17 minutes, c’est une course folle d’animaux qui sont lâchés dans une ville, raconte Guy Parent. Si vous voulez voir l’impact des logos dans notre vie, pendant 17 minutes, vous allez être bombardé. C’est étonnant! Je vous mets au défi de trouver des logos que vous ne connaissez pas.»


LES MAINS NOIRES: PROCÈS DE L'ESCLAVE INCENDIAIRE
«C’est étonnant parce qu’on s’imaginait peu qu’en 1734 il y avait des esclaves noires à Montréal, expose Guy Parent. Il n’y en avait pas énormément, mais il y en avait. Alors, ce film québécois, tourné par Tetchena Bellange, c’est le portrait d’une esclave noire qui a été accusé d’avoir incendié une grande partie de Montréal en 1734. C’est une reconstitution faite à partir de documents historiques et d’historiens. Ça nous en apprend aussi sur cette société et les valeurs de l’époque. Et comment la hiérarchie était importante. C’est un beau film.» «C’est un docufiction qui va servir de carte de visite, rajoute Jacques Matte. La réalisatrice veux en faire un long métrage. Il est très bien fait. C’est une mise en situation d’une réalité historique.»




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JOUR 3
LUNDI
1er NOVEMBRE 2010



FOUS DE LEUR VILLAGE:
UN FILM INQUIÉTANT
Projeté en première mondiale dans une salle où se trouvait Gérald Lemoyne (maire de Lebel-sur-Quévillon participant au film), Jean-Pierre Laurendeau (diffuseur à Canal D), Stéphane Raymond (producteur), et Stéphane Gendron (maire d'Huntingdon et chauffeur sur les routes du Québec dans ce film), le réalisateur Vincent Audet-Nadeau a présenté sur scène FOUS DE LEUR VILLAGE: «Je vois difficilement comment ce film pourrait être présenté ailleurs qu'ici. Ici, je sens que mon documentaire va avoir une résonance particulière. [...] Parlant de risque, j'en profiterais pour inviter Stéphane Gendron sur scène», a demandé avec humour Vincent Audet-Nadeau.

«Je veux vous parler de Vincent qui est un perfectionniste, nous a confié le coloré maire d'Huntingdon. Ce gars m'avait inspiré quand les usines avaient fermé chez-nous à Huntingdon le 13 décembre 2004; il avait produit un documentaire, La vie après la shop. Ce gars là m'a exaspéré comme ça se peut pas pendant le tournage; la fumée me sortait par les oreilles. Je me disais: c'est pas vrai que je vais me soumettre comme ça. Je ne suis pas un gars soumis! Eh bien, ça été le meilleur professeur, ça été la meilleure expérience de vie que j'ai jamais eu. Ce gars là est un génie. Pas parce que je suis associé au projet, mais parce que c'est vrai. Et je veux te remercier, parce que tu m'as servi des leçons d'humilité et d'obéissance que même ma blonde n'a pas été capable...», de lancer Stéphane Gendron sous les éclats de rire de la salle. «J'espère que vous allez sortir de la salle avec un sentiment d'inquiétude. Ici, ça va bien. Les mines roulent dans le tapis. Mais dans dix ans, quinze ans... quand le marché va s'effondrer, quand la foresterie va être disparue... qu'est-ce qu'il va nous rester? Bien, c'est ce que vous allez voir ce soir», de conclure le maire Gendron.


UN FESTIVAL QUI A FAIT DES PETITS ET QUI A CHANGÉ L'IMAGE DE ROUYN-NORANDA
«La culture est très importante pour Rouyn-Noranda principalement pour la rétention de nos jeunes, pour le retour de nos jeunes, confiait Mario Provencher, maire de Rouyn-Noranda, lors d'une entrevue accordée à La Dépêche. La volonté des jeunes de s’impliquer dans le milieu culturel a fait en sorte de donner une nouvelle image à Rouyn-Noranda. Si on regarde le FME (Festival de musique émergente), c’est Sandy Boutin, un jeune. Le DocuMenteur, c’est Carol Courchesne, avec d’autres jeunes. Par effet d’entraînement, ça donne le Festival des guitares du monde. Osisko en lumière, qui est une très grosse activité, c’est venu encore d’un jeune qui faisait de la pyrotechnie dont l’idée a été bonifié pour devenir trois jours de spectacles qui attirent 25 000 personnes. Et par rapport à tous ces festivals, nos trois comparses du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue ont été très généreux en leur donnant des conseils.»


LA GÉNÉROSITÉ D'UNE ARMÉE DE BÉNÉVOLES
Les imprévues font partie de la vie, mais les invités du Festival peuvent toujours compter sur une armée de bénévoles pour contrer le mauvais sort. Ce fut le cas dimanche dernier quand un bris mécanique empêchait l'avion de certains invités de repartir vers Montréal. Comme l'actrice Danielle Proulx devait absolument être à Montréal le soir même, Mario Melançon du Festival s'est offert pour la reconduire à l'aéroport de Val-d'Or à plus de 100 km de Rouyn-Noranda où une place était encore disponible sur un vol vers la métropole.


FRATERNISER AUX REPAS
«On est de Montréal et on ne connaît personne», se soucient la réalisatrice Tetchena Bellange et sa soeur la productrice Bianca Bellange en arrivant à un dîner du Festival. «Ne vous en faites pas, vous allez en connaître», les rassure Hélène Juneau du Comité d'accueil pour les repas. Et effectivement, rapidement, elles ont pu constater qu'à leur table, on les connaissait déjà. Les repas animés du Festival sont toujours un moment privilégié pour socialiser.


LES ENFANTS AU FESTIVAL
«Moi aussi, je vais au Festival», s'exclame avec fierté une jeune enfant. Le Volet jeunesse est toujours aussi populaire et théâtre de moments magiques. «Les enfants, au Festival, sont respectueux et attentifs. Quand je leur dis: c'est à mon tour! Le silence se fait», raconte l'animatrice des matinées pour enfants Rachel Lortie qui a toujours le tour avec ces élèves du primaire de la région.


POURQUOI JE SUIS AU FESTIVAL
Kevin Laforest, journaliste et blogueur cinéma pour Voir Montréal: «À chaque année, une personne de Médiafilm va au Festival et revient enchantée. Cette année, c'est à mon tour. Je suis membre du jury pour le prix Communications et société.»


CE QU'ILS ONT DIT SUR...
Adem - Oxygène
«Un film flamand déjà primé à quelques reprises qui se passe dans les coulisses du milieu hospitalier. Un long métrage parfois joyeux, parfois triste, mais qui nous laisse sur une profonde réflexion sur la vie et la mort», souligne Jacques Matte.

Fous de leur village
«C’est un film qui nous concerne en tant que région, insiste Jacques Matte. Le maire Stéphane Gendron nous propose ici en première mondiale un documentaire de type «film sur la route» à travers des municipalités du Québec. Des villages souvent mal en point, mais qui ne sont pas au milieu d’un désespoir : qui ont envi de se refaire grâce à des chefs de file comme Gérald Lemoyne de Lebel-sur-Quévillon. On y parle aussi de Rochebeaucourt.»

Sound of noise
«C’est mon coup de coeur, avoue Élaine Bibeau, coordonnatrice au Festival. C’est vraiment quelque chose de différent. Je dirais que c’est du terrorime, mais fait autrement, fait avec des instruments de musique.»

O
Un film d’animation 2D et 3D produit par six étudiants de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue: cinq Chinois et un Québécois. «C’est un récit symbolique d’une goutte d’eau à travers les continents, explique Guy Parent. C’est très bien fait. Vous allez rester étonné de la qualité de ce court métrage.»




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La Dépêche vous propose les commentaires passionnés des organisateurs du Festival sur certains films de la 29e édition. 15 films, 25 photos, dans le numéro 57. Sommaire complet.
JOUR 2
DIMANCHE
31 OCTOBRE 2010



POURQUOI?
Pourquoi sommes-nous au Festival? Pourquoi, vous, Mouffe, êtes-vous au Festival? Après tout, nous ne sommes pas Cannes, nous ne sommes pas Hollywood, ni Toronto. Nous ne sommes même pas Montréal! «C'est facile pour moi de répondre à cette question. Je suis ici par amour. D'abord par amour du cinéma. Ma création c'est au niveau de la chanson, mais ma récréation, c'est le cinéma. Chaque fois que j'ai un trou entre deux rendez-vous, c'est pour aller voir un film. J'y vais le matin, l'après-midi quand on est seulement trois dans la salle; je suis folle du cinéma.

Et, je suis ici pour les gens de la région. J'ai tourné un film de Pierre Harel ici en 1974: Bulldozer. Pour moi, c'est une façon de boucler la boucle. Alors, je me suis proposé à Jacques Matte dont je connaissais la réputation, mais que je ne connaissais pas personnellement. Je lui ai dit: si vous avez besoin de moi, je suis prête à venir faire n'importe quoi: faire les chambres, faire du bénévolat, n'importe quoi... J'aimerais contribué. Et me voilà, il m'a répondu qu'il me voulait sur le jury du prix Télébec [meilleur court ou moyen métrage]. Alors, pourquoi je suis ici? Ça se résume par l'amour du cinéma et de la région.»


CE QU'ILS ONT DIT SUR...

LES FROS
C’est le deuxième long métrage de la réalisatrice originaire de Mont-Laurier, Stéphanie Lanthier. Elle a trouvé son sujet lors du tournage en Abitibi-Témiscamingue de son premier documentaire Deux mille fois par jour. «Cette fois-ci, c’est un portrait de travailleurs forestiers immigrés. C’est un voyage à travers leurs réflexions, leur métier, à travers la région. Ça nous fait réfléchir à ce que nous sommes et le pays que nous habitons, les espaces que nous côtoyons», précise Jacques Matte.

OCTUBRE - OCTOBRE
C’est le premier long métrage des deux frères nés à Lima au Pérou: Daniel et Diego Vega. Ce dernier sera d’ailleurs au Festival; une première visite en Abitibi-Témiscamingue. «C’est un film qui a gagné le prix du Jury Un certain regard à Cannes, rapporte Guy Parent. Ça met en scène un gars qui fait des prêts usuraires. Et un jour, il trouve un bébé à sa porte.» «Le bébé bouleverse la vie de cet homme solitaire, mais différemment de ce qu’on voit généralement au cinéma», précise Élaine Bibeau responsable de la coordination au Festival. «C’est sa vie à travers tout ça, continue Guy Parent. Tu le rencontres chez lui où il reçoit ses clients avec leurs histoires personnelles : les difficultés financières de ses clients. Et quand il va les voir pour se faire rembourser, ça nous emmêne toujours vers quelque chose d’autres. C’est un film qui nous fait voyager dans les familles. Il y a une belle interaction entre les personnages. Il y a quelque chose de riche qui se passe. On découvre un certain Pérou: urbain, avec des gens en difficulté financière. Finalement, le film se termine et on se dit que j’on a passé un bon moment. Nous on l’a beaucoup aimé ce film là.» «C’est un beau film, avec une belle leçon de vie à la fin», conclue Élaine Bibeau.

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Jayan V à la une de La Dépêche. Des résumés sur 15 films incontournables, 25 photos, procurez-vous La Dépêche par la poste.
JAYAN V
C’est le 5e volet d’une série de films de science-fiction avec plein d’effets spéciaux tourné à La Sarre et à Rouyn-Noranda. «C’est gens là sont même en train de tourner le 6e, rapporte Louis Dallaire. L’idée vient du fils du réalisateur Jean Caron, originaire de La Sarre, qui aurait demandé à son père si c’était possible de faire des films avec des effets spéciaux du style La guerre des étoiles.» L’équipe de 20 bénévoles basés à La Sarre prouvent que même avec un très petit budget, il est possible de réaliser des films de science-fiction formidables quand on est passionné.

OPASATICA
Tourné par un Témiscabitibien, Éric Morin, avec en vedette Alexandre Castonguay et Ariane Lacombe. «Ça se passe en hiver. C’est une brève histoire d’amour entre une Espagnole et un gars d’ici, un vrai», blague Guy Parent.

VOIR ALI
Natif d’Amos, le réalisateur Martin Guérin a fait deux ans de recherche pour nous donner ce fantastique documentaire sur la venue à peine croyable de Muhammad Ali en Abitibi-Témiscamingue. La plus grande vedette du milieu sportif du XXe et du XXIe siècle est venu seulement deux fois au Canada: une fois dans l’Ouest et une fois en Abitibi-Témiscamingue. «Tout ça semble relever du DocuMenteur», plaisante Jacques Matte. «Un film dans lequel Jacques Matte a fait une apparition magnifique», rajoute Guy Parent.

LE SECRET D'ÉLÉONORE
Mention spéciale du jury au Festival d’Annecy, c’est un long métrage d’animation extraordinaire, nous confie Louis Dallaire. «Ce qu’il y a de plaisant, entre autres, c’est la voix de Jeanne Moreau. C’est l’histoire d’une tante qui donne en cadeau une grande bibliothèque à un petit garçon qui n’aime pas lire. Le film sortira à Montréal seulement en novembre. Nous l’avons donc en première québécoise.»




Procurez-vous La Dépêche numéro 57

 

La Dépêche vous propose les commentaires passionnés des organisateurs du Festival sur certains films de la 29e édition. 15 films, 25 photos, dans le numéro 57. Sommaire complet. Points de vente. Par la poste.
JOUR 1
SAMEDI
30 OCTOBRE 2010



POURQUOI JE SUIS AU FESTIVAL
Danielle Proulx est ici pour présenter en première mondiale RESTE AVEC MOI. Elle se souvient de l'ovation monstre qu'elle a reçue lorsqu'elle était venue pour le film HISTOIRE DE FAMILLE: «C'était un peu après C.R.A.Z.Y. Je crois que c'était beaucoup pour ça [l'ovation].» Pour elle, la saga des mineurs chiliens n'a pas d'incidence sur sa volonté de visiter une mine abitibienne, mais c'est son horaire chargé à Montréal qui l'empêche encore une fois de le faire. «Je dois repartir demain. C'est un séjour trop court. J'aurais tellement aimé voir le Refuge Pageau aussi; on m'en parle tout le temps.» Ça sera probablement lors d'un prochain festival!

Louis-Paul Willis, professeur au département de création et nouveaux médias de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, est ici parce qu'il est membre du jury pour le prix Télébec (meilleur court ou moyen métrage): «Mais aussi pour le plaisir. Beaucoup!»

Une festivalière: «Je suis ici pour me faire prendre en photo avec Louis Morissette.»

Jean-Pierre Laurendeau, responsable de la programmation à CANAL D: «Entre autres, pour retrouver mon cousin que je n'ai pas vu depuis des années. Il paraît qu'il travaille avec le député fédéral Marc Lemay. J'ai lancé un appel sur twitter.» Peut-être qu'il aura plus de chance ici même au Festival.


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UNE LONGUE OVATION DEBOUT ACCOMPAGNE LE GÉNÉRIQUE DE FIN
Une très longue ovation debout a accompagné le générique final de RESTE AVEC MOI présenté en première mondiale en soirée d'ouverture. Le réalisateur Robert Ménard et les interprètes présents, Joseph Antaki, Vincent Bilodeau, Fariba, Louis Morissette, Julie Perreault, Danielle Proulx, Maxim Roy et Alexandra Sicard ont alors salué la foule. Puis, dans le foyer du Théâtre du cuivre, entre les coupes de vin, on entendait que des commentaires positifs.

Le film part maintenant en tournée dans la région: dimanche à Ville-Marie au Cinéma du rift à 19h30 et mardi au cinéma Capitol de Val-d'Or toujours à 19h30.


CE QU'ILS ONT DIT SUR...
RESTE AVEC MOI

«C’est un très bon film. Les gens vont s’amuser en le regardant. Ça va faire un excellent point de départ pour cette 29e édition», précise Jacques Matte. «Moi, j’adore les films comme ça, rajoute Guy Parent. Où les personnages s’entrecoupent. Où tout le monde peut se reconnaître. Chacune des histoires est touchante. Il y a beaucoup d’émotion dans ce film. C’est un film très tendre. Tous les comédiens sont bons. La magie de Robert Ménard, ce qu’il a fait avec le scénario de Claire Wojas, ça fonctionne très, très, bien!»

BILL PLYMPTON RÉCIDIVE AU FESTIVAL
Un chou chou du Festival, l’Américain Bill Plympton, propose cette année un court métrage d’animation très touchant. «Ça nous parle de l’impact de la publicité. Quand on voit un panneau publicitaire avec un beau hamburger et qu’on est un beau petit veau, qu’est-ce qu’on espère être dans la vie? Mais, il y a une belle morale», nous rassure Guy Parent.

RANDOM RECIPE EN PRESTATION SURPRISE
Le groupe avait mis le feu au Cabaret de la dernière chance la veille, mais à la surprise générale, ils ont fait une prestation surprise au souper d'ouverture. Déambulant à travers les tables des dignitaires, ils ont donné un avant-goût de ce qu'ils feront encore ce soir après la dernière projection: poursuivre la fête du cinéma, jusqu'aux petites heures du matin.

Denise Stewart, du comité d'accueil du Festival, les a complimentés chaleureusement après cette prestation impromptue. «Tu viendras nous voir ce soir», de convier les RANDOM RECIPE. «Mais je me couches tôt. J'ai deux fois votre âge», plaisante Denise Stewart. Alors, ils font ni une, ni deux et improvisent un spectacle juste pour elle dans les escaliers du Centre des congrès de Rouyn-Noranda où se déroulait le souper du Festival. Ça, ça reflète bien l'atmosphère de fête qui règne au Festival.


LE PLUS DUR QUAND ON TRAVAILLE POUR LE FESTIVAL
Les films au Festival sont bons, bons et bons. Deux préposées à la salle de presse veulent absolument voir le documentaire VOIR ALI. Mais qui va rester de garde?
«Est-ce qu'on tire à pile ou face?
-Bien non. Vas-y. J'irai une autre fois.»
Quand on sait que le film ne sera probablement pas diffusé de nouveau avant l'an prochain, c'est quand même tout un sacrifice!


EFFERVESCENCE MÉDIATIQUE
À quelques jours du début du Festival, les média nationaux s'agitent.

À Culture physique, vendredi 29 octobre, sur les ondes de la première chaîne de Radio-Canada, Claude Quenneville reçoit Martin Guérin, le réalisateur de VOIR ALI qui sera présenté au Festival en première mondiale dimanche. L'animateur est totalement fasciné par l'histoire du documentaire: «Muhammad Ali en Abitibi-Témiscamingue? Lui qui n'est venu que deux fois au Canada! Est-ce que le premier ministre de l'époque s'était déplacé? Non? Il n'y a pas cru!» Maintenant, qui croyait il y a 29 ans qu'un festival de cinéma international de grande notoriété était possible à Rouyn-Noranda?

À Bazzo.TV, jeudi le 28 octobre, le Festival est prétexte à un jeu questionnaire: connais-tu ton Abitibi? «19 621 lacs en Abitibi? Oui, c'est une grande région.»


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Les organisateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
DES FILMS INCONTOURNABLES
À chaque année, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue nous propose une sélection des meilleurs films de la planète. Des films primés, des premières mondiales, des films qui ne sortiront en salle qu’en 2011... Et pour connaître les incontournables, ceux que vous ne voulez absolument pas manquer, les commentaires passionnés des organisateurs Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent sont toujours d’un grand secours.

Pour prendre connaissance de ces commentaires passionnés, procurez-vous La Dépêche numéro 57 et découvrez les films incontournables de la 29e édition du Festival.

La Dépêche numéro 57NUMÉRO SPÉCIAL QUINQUENNAL
Aussi dans cette édition, l'état économique de l'Abitibi-Témiscamingue 2011: notre numéro spécial quinquennal.

Tous les principaux secteurs économiques de la région y sont passés en revue. Lisez les propos des acteurs importants de la région. La Dépêche numéro 57, pour un portrait complet de l'état de la région.