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Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans

 

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JOUR 5
MERCREDI 29 OCTOBRE 2008
Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

BEAU TEMPS, MAUVAIS TEMPS
L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE, C'EST BEAU

Le réalisateur Robert Morin est un grand habitué du Festival et visiblement des routes témiscabitibiennes. Alors qu'il croisait ce matin des dizaines et des dizaines de voitures et de camions dans les fossés du parc La Vérendrye, lui, n'a eu aucun problème à conduire son véhicule jusqu'à Rouyn-Noranda. Et malgré les chemins glissants suite à notre première bordée de neige, il a pu profiter du panorama: "La route n'était pas belle, mais les paysages étaient beaux. Le parc, c'est un charme. Je ne me tanne pas de le voir. Ce n'est pas comme Montréal-Québec. La 20, c'est tellement plate", a-t-il confié aux bénévoles du Festival dans la salle de presse pendant la projection de son film PAPA À LA CHASSE AUX LAGOPÈDE.

Chasseur invétéré possédant un camp de chasse au Témiscamingue, Robert Morin est venu à plusieurs reprises en Abitibi-Témiscamingue cette année. Il avoue avoir un faible pour Val-d'Or. "Val-d'Or c'est Jack London, mais moderne. C'est le Klondike. Avec les prospecteurs, les Indiens. C'est tripant. C'est génial. J'aimerais prendre trois mois de vacances et m'installer dans un hôtel et observer ce qui se passe. Je vais faire un projet un jour à Val-d'Or: les chroniques de Val-d'Or", lance-t-il en riant. 

 

PAPA À LA CHASSE AUX LAGOPÈDES
En début de soirée, le réalisateur Robert Morin, le comédien François Papineau et la distributrice André-Line Beauparlant ont présenté sur la scène du Théâtre du cuivre le long métrage PAPA À LA CHASSE AUX LAGOPÈDES. 

Le public a adoré ce long métrage intimiste qu'encore très peu de personnes ont pu voir au Québec. Tournée en grande partie à la Baie-James. Les festivaliers ont été touchés par le film et la performance extraordinaire de François Papineau. "C'est excellent." "C'était vraiment bon." "Excellent!" "C'était bon en chr..." Voyant la réaction des spectateurs, Robert Morin s'est permis ce commentaire: "C'est bon pour l'ego!"

 

LES ORGANISATEURS SE SONT-ILS VRAIMENT RECONNUS?
Le réalisateur français Bernard Nauer a pris la parole tout juste avant la projection de son court métrage LE FESTIVAL: "Je pense que vous pouvez difficilement imaginer mon bonheur d'être ici depuis une semaine. Mon film est une fiction, mais c'est presque un documentaire inspiré de mes expériences dans les festivals de cinéma où ça va du meilleur au pire. Depuis, que je suis arrivé, les trois organisateurs ne cessent de me dire que le film leur fait penser aux débuts du Festival. Pourtant, ça n'a pas tellement rapport avec ce que je vois. Je veux les remercier pour ce formidable festival que je découvre. Je remercie aussi les bénévoles qui n'en sont pas tellement ce sont des professionnels de l'organisation et de la gentillesse. Comme d'autres avant moi, je veux graver ces moments formidables en prenant une photo de la salle."

Puis, après avoir pris une photo des spectateurs applaudissant dans la salle à partir de la scène, le réalisateur a poursuivi: "Vous savez qu'en France nous avons présentement un petit président. Quand il parle, il parle au nom de la France. Il est venu récemment vous voir et il a prononcé des mots qui me font honte. Je veux vous dire que ce ne sont pas tous les Français qui pensent comme lui. J'aimerais vous dire ce que je pense depuis ma première visite au Québec en 1978, et je le pense du fond du coeur, Québec je t'aime et je t'aimerai toujours", a-t-il lancé sous les applaudissements des spectateurs.

 

SUR LE CHEMIN D'ALEXIS WAWANOLOATH
Le réalisateur Cédric Corbeil, en compagnie du producteur Bachir Boumediene, a présenté aux festivaliers le documentaire consacré au premier Abénaquis élu à l'Assemblée nationale: SUR LE CHEMIN D'ALEXIS WAWANOLOATH. "Alexis ne pouvait pas être là ce soir. Il est en session parlementaire, mais il tient à remercier le Festival et ceux qui, comme moi, l'ont élu. Ça m'a permis de faire un film sur lui, a plaisanté le jeune réalisateur de 27 ans originaire de Val-d'Or. Et il semble qu'il aura encore besoin de notre soutien le 8 décembre", a-t-il poursuivi faisant référence aux rumeurs d'élections qui circulent.

 

LA BATTUE
Après un vol Montréal - Rouyn-Noranda avec un peu de turbulences, le réalisateur de LA BATTUE, Guy Édoin, était très heureux de présenter son court métrage aux festivaliers en début d'après-midi: "Merci au Festival d'avoir programmé mon film. Je suis très content d'être ici", souligne celui qui n'en est pas à sa première visite. En effet, en 2004, il était venu présenté LE PONT: premier d'une série de trois films. La suite, LES EAUX MORTES, avait remporté un Jutra. LA BATTUE est le dernier volet de sa trilogie des affluents. "Mais ce n'est pas nécessaire d'avoir vu les deux autres pour voir le dernier", a précisé le réalisateur aux spectateurs.

 

LE FESTIVAL: QUE DE SOUVENIRS!
Les flocons qui recouvrent le sol témiscabitibien depuis ce mercredi matin risquent bien de disparaître rapidement avec le réchauffement des températures qu'on prévoit dans les prochaines heures. Mais les souvenirs chez les invités du Festival ne sont pas prêts de disparaître.

En tout cas, pas pour ceux qui ont visité la mine d'or Mouska près de Preissac lundi dernier comme les réalisateurs Émile Proulx-Cloutier, Lionel Dos Santos, Karin Albou, Nicolas Lévesque, Bernard Nauer, Thierry Guedj, Myriam Verreault, et la comédienne Barbara Sarafian.

Les souvenirs d'animaux sauvages vont aussi rester longtemps graver dans la mémoire de ceux qui ont visité le Refuge Pageau comme le jeune acteur Antoine Lécuyer
en compagnie de sa mère. La productrice Élaine Hébert, tout comme Danny Lennon de PRENDS ÇA COURT!, ou encore Anne-Marie Bombardier, ont eux aussi pu
vivre cette expérience unique auprès de l'homme qui parle avec les loups.

"Comme nous sommes ici pour les six jours du Festival, on avait peur de finir par s'ennuyer, admet le réalisateur français Bernard Nauer en compagnie d'un autre réalisateur de l'Hexagone Thierry Guedj et de la productrice originaire d'Alma, Élène Dallaire. Mais c'est tout le contraire. On resterait encore", nous rassure le réalisateur qui en est à sa première visite en Abitibi-Témiscamingue.

Qu'on soit du Québec ou d'ailleurs, qu'on soit réalisateur, producteur, acteurs, journalistes, distributeurs le Festival réussi, année après année, à faire vivre à ses invités des expériences exceptionnels.

Lorraine Gendreau, bénévole au comité d'accueil explique: "C'est une visite VIP. Imaginez, ils descendent sous terre dans une mine d'or encore en activité, en compagnie de vrais mineurs dans le même ascenseur pendant leur quart de travail, habillés comme eux, ils peuvent échanger avec eux, les voir en pleine action. Ils montent et descendent dans des échelles ils vivent une expérience unique de mineur."