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SAMEDI 25 OCTOBRE 2008 Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue |
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Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans
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SAMEDI 25 OCTOBRE 2008
Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue
LE FESTIVAL VEUT VOTRE BONHEUR ET LIVRE LA MARCHANDISE
«MOSCOW, BELGIUM est une ode à la vie. On veut offrir aux gens d'ici une soirée joyeuse où, si vous n'êtes pas heureux, vous allez le devenir», avait déclaré le président du Festival Jacques Matte lors du dévoilement du film d'ouverture. Mission accomplie: les spectateurs ont adoré le long métrage belge qui a remporté les prix de meilleur film et de meilleur scénario à Cannes cette année. La 27e édition est lancée dans la joie de vivre.
MOSCOW, BELGIUM ET CHASSE AUX CANARDS
Les deux acteurs principaux de MOSCOW, BELGIUM Barbara Sarafian et Jurgen Delnaet sont présents au Festival pour quelques jours et entendent bien en profiter à plein. Avant la projection de leur film, ils ont pris la parole: «Nous sommes ravis d'être ici. Enjoy, amusez-vous et à tout à l'heure», a convié la comédienne. «On a déjà passé de très bons moments», confie pour sa part l'acteur Jurgen Delnaet. Mais d'autres bons moments restent à venir pour les deux vedettes belges puisque Jacques Blais, le propriétaire du club de hockey les Huskies et un grand ami du Festival, les a invité à une chasse aux canards dimanche. À suivre...
DES DISCOURS ÉLOGIEUX
Les superlatifs étaient nombreux dans les allocutions des dignitaires prenant la parole lors de la soirée d'ouverture.
Le député d'Abitibi-Témiscamingue M. Marc Lemay a comparé à des galaxies rayonnantes les grands événements culturels régionaux qu'a inspiré l'événement: le Festival étant la plus grande de ces galaxies.
La députée de Rouyn-Noranda / Témiscamingue Mme Johanne Morasse a insisté sur les retombées dont les nombreux tournages cinématographiques dans les merveilleux paysages témiscabitibiens.
Chaleureusement accueilli par les spectateurs, le tout nouveau président de l'Assemblée nationale M. François Gendron a lancé à la blague: «C'est dur de ne pas commencer comme il faut ici.» Faisant ainsi référence aux propos non parlementaires que le premier ministre du Québec avait tenus à son endroit suite à sa nomination. «Cette locomotive prouve que nous pouvons vibrer à autre chose que la forêt, l'agriculture et les mines», a poursuivi le député d'Abitibi-Ouest.
Enfin, en compagnie sur scène des deux autres fondateurs du Festival, Guy Parent et Louis Dallaire, Jacques Matte s'est réjoui du fait indéniable que l'événement est désormais une tradition qu'ils pourront léguer aux générations futures.
ON SE SENT EN FAMILLE AU FESTIVAL
C'était la première mondiale du court métrage LES ANGES DÉCHETS samedi soir. La productrice de ce film d'animation 3D Élène Dallaire , accompagnée du réalisateur Pierre M. Trudeau, a eu ces mots sur scène: «Nous sommes heureux de lancer le film en famille, car c'est ma troisième visite et Pierre sa quatrième», a expliqué la productrice après avoir comparé les fondateurs du Festival à la sainte trinité avec son groupe d'angelots.
DES HABITUÉS DU FESTIVAL
Louise Boulanger est une Montréalaise qui a découvert le Festival par sa belle-soeur témiscabitibienne. Cette cinéphile passionnée est tombée en amour avec l'événement et revient systématiquement à chaque année depuis sept ans. Elle a adoré le film d'ouverture: «Si la mission était de nous rendre heureux en choisissant MOSCOW, BELGIUM pour lancer le Festival, ils ont réussi leur coup. Quel bon choix!»
Jacinthe Boisvert de la Régie du cinéma en est à sa troisième visite au Festival. Pour elle, c'est comme à Noël. On rencontre des gens qu'on ne voit qu'une seule fois par année, sauf qu'ici, ils partagent tous la passion du cinéma. En fait, c'est comme la grande messe du cinéma.
BASEBALL ET FAMILLE AVEC PIER-LUC FUNK
Encore cette année, les projections gratuites au centre commercial Place Rouanda suscitent beaucoup d'intérêt. La présence du jeune comédien Pier-Luc Funk lors de la projection du film où il est en vedette UN ÉTÉ SANS POINT NI COUP SÛR a attiré un public familial en ce samedi après-midi pluvieux: un temps toujours aussi idéal pour aller au cinéma.
En marge du Festival, trois expositions suscitent un très grand intérêt. Les affiches du cinéma québécois REFUSÉES, les PHOTOSTÉLÉ de Christiane Charette et les photos de Jean-René Dufort sous le thème ON EST TOUS QUELQUE PART. Présents pour la toute première fois au Festival, l'animateur vedette Jean-René Dufort et l'animatrice Christiane Charette se sont montrés très généreux auprès des médias qui les sollicitaient de toutes parts.
«C'est un bonheur d'être ici en Abitibi. C'est tellement mythique, c'est tellement loin, a déclaré Christiane Charette sous les rires des personnes présentes au Centre d'exposition de Rouyn-Noranda pour le cocktail d'ouverture. Les gens sont tellement direct: le contact est immédiat. Les gens viennent nous parler. On n'est pas tout seul. Ce n'est pas protocolaire. Je me sens bien ici. On aimerait ça que ce soit comme ça dans la vie, que les rapports entre humains soient si fluides et si direct. Il y a vraiment une atmosphère spéciale ici. Je l'avais entendu dire, mais je le vois, les gens sont accueillis ici plus chaleureusement que nul part ailleurs. C'est légendaire. Quand je reçois des invités étrangers en entrevue à Montréal, le lendemain de leur passage au Festival, ils me disent toujours: «Ah! c'est extraordinaire! C'est formidable!» Je comprends exactement ce qu'ils veulent dire. C'est très amusant: on nous transporte partout, il y a des repas formidables, toutes sortes de gens viennent nous parler, il y a tout un programme de films, c'est très vivant en faite.»
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