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Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans

 

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JOUR 3
LUNDI 27 OCTOBRE 2008
Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

UN AUTRE BON COUP DU FESTIVAL
GOMORRA, une grande première nord-américaine, terminait cette 3e journée de projections. «C'est 135 minutes de vie à travers la Camorra, décrivait le président du Festival Jacques Matte lors du dévoilement de la programmation. On ne se croit pas dans une fiction: c'est comme si on était au niveau de la rue.»

Sachant qu'il s'agissait d'un film basé sur des faits vécus, certains cinéphiles au coeur sensible ont préféré ne pas prendre de chance et s'abstenir d'assister à la projection. Il faut dire que l'auteur du livre à l'origine de ce long métrage italien doit maintenant se promener en permanence avec des gardes du corps. 

 

 

UN FILM TRÈS ACTUEL
Olivier Asselin, réalisateur du long métrage UN CAPITALISME SENTIMENTAL, et la comédienne Sylvie Moreau ont pris la parole avant la projection de leur film excessivement moderne. «On voudrait simplement d'abord remercier les gens du Festival de nous avoir invité ici. C'est un film un peu particulier, a expliqué le réalisateur. L'action se passe en 1929. On y a mis tout ce qu'on aimait: cinéma d'avant-garde, cinéma américain des années 30, comédie musicale... Ça fait un peu comme une mosaïque. En plus d'y mettre de nos inquiétudes économiques actuelles.»

La comédienne Sylvie Moreau de son côté a souligné qu'un spectateur est comme un comédien: il est invité à s'abandonner à l'univers de quelqu'un d'autre. «Vous allez vraiment voir l'univers de quelqu'un d'autre, a prévenu l'actrice. C'est une oeuvre d'imagination qui est extrêmement rare et je suis très heureuse d'y avoir participer. Alors, laissez-vous aller. Bonne soirée.»

Le film a été très bien accueilli et a suscité pendant l'entracte des commentaires sur sa facture visuelle: «C'est comme Sin City!» Mais le long métrage a aussi provoqué des conversations à saveur très économique: «Est-ce vraiment une bonne idée de dépenser des fonds publics pour sauver des banques qui sont responsables de la récession dans laquelle nous sommes en train de plonger?»

 

 

LES GRATTEUX
Le réalisateur Maxim Rheault et le comédien Gaston Lepage se sont adressés aux spectateurs avant le visionnement de leur court métrage LES GRATTEUX. «Je voudrais remercier le Festival de nous avoir invité, a commencé le réalisateur qui en est à son premier film. Bravo pour l'organisation. C'est vraiment très bien. Je tiens aussi à remercier les deux comédiens, Luc Senay et Gaston Lepage. Aux réalisateurs présents dans la salle, je vous souhaite de pouvoir travailler avec ces deux acteurs incroyables.»

Pour sa part, Gaston Lepage a expliqué aux festivaliers pourquoi il aime tant travailler avec de jeunes réalisateurs, retournant ainsi les compliments que Maxim Rheault avait eus à son endroit et soulignant l'importance de la diversité.

 

 

HOT DOG
À chaque Festival, c'est toujours une joie de pouvoir voir un des nouveaux films d'animation du très prolifique réalisateur Bill Plympton. Avec HOT DOG, les spectateurs ont eu droit à un autre bon exemple de l'imagination sans limite du réalisateur états-unien. 

 

 

À L'OUEST DE PLUTON
«J'ai les jambes molles. J'arrive de la mine», a expliqué la réalisatrice du long métrage À L'OUEST DE PLUTON aux festivaliers venus assister nombreux à la projection de ce film issu de la nouvelle tradition québécoise des réalisations avec peu de moyens. En compagnie de l'autre réalisateur, Henry Bernadet, elle a profité de sa tribune sur scène, pour remercier le Festival: "C'est vraiment super. C'est une richesse ici à Rouyn-Noranda. On est traité aux petits oignons. C'est une très bonne journée pour deux raisons: parce que j'arrive d'une visite dans une mine de la région, mais aussi parce que c'est l'anniversaire d'Henry.»

Immédiatement, la salle toute entière se met à chanter bonne fête. «Je ne m'attendais pas à voir beaucoup de monde dans la salle un lundi après-midi: 50 au maximum, a blagué Henry Bernadet rouge de timidité. Alors, je ne m'attendais vraiment pas à me faire chanter bonne fête par 700 personnes. Vous êtes exceptionnel!»

Une période de questions animée directement dans la salle par Guy Parent, co-fondateur du Festival, a suivi la projection du long métrage. Pendant une demi heure, questions et commentaires, toujours pertinents, se sont succédés au grand plaisir des réalisateurs.

 

 

LA RELÈVE DESJARDINS
M. Jean-Claude Laurenger, directeur de la Caisse populaire Desjardins de Rouyn-Noranda, a décidé de poser un geste supplémentaire pour souligner toute l'importance que son institution accorde au bac multimédia offert par l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT): "Lors de la soirée de fermeture, nous allons remettre une bourse de 1000$ à une des trois productions que nous allons voir cet après-midi."

Mme Joanne Jean, la rectrice de l'UQAT, a dédié ce moment du Festival consacré à la relève à l'ancien recteur Jules Arsenault qui est décédé la semaine dernière. Elle a aussi remercié le Festival pour cette fenêtre offerte aux étudiants en multimédia.

D'abord, les cinq réalisateurs du court métrage TAMY ont été invités sur scène. Puis, ce fut ceux de la fiction UN PICK-UP À ROUYN-NORANDA. Enfin, Feng Xi, réalisatrice de la fiction ADAGIO, a expliqué qu'elle vivait ici une expérience extraordinaire.

 

 

AU FESTIVAL POUR LA PREMIÈRE FOIS
" Ici, c'est le film qui compte", se réjouissaient les deux vedettes de MOSCOW, BELGIUM en entrevue à la station locale de la radio de Radio-Canada lundi matin.

"Je viens d'arriver. Alors mes impressions sont celles de ceux qui sont déjà venus au Festival: elles sont bonnes", répond Gaston Lepage en vedette dans le film LES GRATTEUX qui sera présenté ce soir.