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Le PLC éclaboussé par les Paradise Papers
Revenu Canada doit enquêter sur Bronfman et Kolber
COMMUNIQUÉS  -  12/11/17

Charles de Gaulle surveille Winston Churchill
 
 

Charles de Gaulle surveillant de près le premier ministre du Royaume-Uni Winston Churchil. Lisez notre texte à l'occasion du 50e du Vive le Québec libre! dans La Dépêche numéro 72.
  
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Les grands
argentiers du
Parti Libéral du
Canada
  (PLC)
éclaboussés
par les
Paradise Papers
Revenu Canada
doit enquêter sur
Bronfman et Kolber

La chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, et Gabriel Ste-Marie, porte-parole en matière de commerce international, demandent à l’Agence du revenu du Canada d’enquêter sur les activités dans les paradis fiscaux du grand argentier du Parti libéral du Canada et ancien directeur de campagne du premier ministre, Stephen Bronfman ainsi que sur l’ancien grand argentier du parti, Leo Kolber.


jeune anglophone unilingue au Québec
 
 

Même chez la nouvelle génération d'anglophones au Québec, on peut trouver un jeune qui tourne allègrement le dos à la langue officielle du Québec en étant incapable de dire un seul mot en français. Lisez les détails dans notre article Vive le Québec libre! dans La Dépêche numéro 72.
  
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«Encore une fois, on constate qu'avec Justin Trudeau, c’est le même vieux Parti libéral. Les paradis fiscaux utilisés par l’entourage immédiat du premier ministre sont à la fois amoraux et immoraux. Ces méthodes constituent non seulement de l’évitement fiscal, mais pire encore, selon la professeure de droit fiscal et ancienne candidate libérale Mme Marwah Rizqy, elles ressemblent sérieusement à de l’évasion fiscale, ce qui serait criminel. À ce stade, il faut instituer une enquête spécifiquement sur les activités de MM. Bronfman et Kolber dans les paradis fiscaux», a déclaré Mme Ouellet.

La plus récente fuite massive de documents confidentiels surnommée Paradise Papers soulève des questions sur les rôles qu’ont joués Leo Kolber et Stephen Bronfman dans une fiducie d’environ 60 millions $ US aux îles Caïmans qui aurait pu permettre aux grands argentiers du PLC de contourner l’impôt canadien.


GUESS ET SON MÉPRIS DU FRANÇAIS
 
 

Guess est une des entreprises qui a combattu jusque devant les tribunaux la simple demande d’ajouter un modeste descriptif en français au fronton de leurs magasins. Un exemple de mépris à contextualiser en lisant notre texte Vive le Québec libre! dans La Dépêche numéro 72.
  
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Les grands argentiers du Parti Libéral du Canada éclaboussés
«Maintenant nous sommes en mesure de comprendre pourquoi les libéraux de Justin Trudeau n’ont pas appuyé la motion du Bloc Québécois visant à mettre un terme à l’évitement fiscal», a ajouté Gabriel Ste-Marie, porte-parole du Bloc Québécois en matière de commerce international.

«Comment peut-on accepter que le richissime entourage de Justin Trudeau profite de passe-droits en matière fiscale et exiger, du même souffle, que les citoyens de la classe moyenne paient leurs impôts? Si l’on veut renouveler la confiance en nos institutions, il est primordial que le premier ministre se dissocie totalement de Kolber et Bronfman et que toute la lumière soit faite sur les stratagèmes fiscaux douteux utilisés par les grands argentiers du Parti libéral du Canada,» a conclu la chef du Bloc Québécois.


LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC ET LA CORRUPTION
 
 

Les épigraphes de «corrompu» accolées au PLQ ont peu d’impact sur l’électorat fédéraliste tout en désabusant les électeurs souverainistes et nationalistes. Autre texte d'intérêt dans La Dépêche numéro 60: l'éditorial Bilan des années Charest Un fédéralisme néfaste pour le Québec.
  
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Conflit d’intérêts:
Bill Morneau doit se retirer
du conseil des ministres

Par ailleurs, la chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, en compagnie du chef parlementaire et député de Verchères-Les-Patriotes, Xavier Barsalou-Duval, a demandé le 1er novembre dernier au ministre des Finances, Bill Morneau, de se retirer du conseil des ministres le temps que la lumière soit faite sur la situation.

«D’un point de vue éthique, la situation est tout à fait inacceptable! Le ministre se trouve constamment en conflit d’intérêts, C-27, Bombardier, les paradis fiscaux, la nouvelle mouture de la réforme fiscale et la clause «grand-père». On pourrait même penser que sa très grande volonté de localiser la Banque de privatisation des infrastructures à Toronto plutôt qu’à Montréal procède de la même logique. Nous devons être certains que le ministre prend des décisions en fonction de l’intérêt des citoyens et non pas dans son intérêt personnel pour favoriser ses avoirs. Le ministre qui n’a pas eu la décence dans un premier temps de dévoiler ses intérêts dans un deuxième temps de se retirer des discussions.  De trop nombreux cas s’accumulent, il doit se retirer du conseil des ministres le temps de tirer au clair toute cette situation. Il en va de la confiance des citoyens envers les institutions, confiance qui est mise à mal depuis plusieurs années», a déclaré Martine Ouellet.

Rappel des faits:
  • Bombardier: Le ministre Bill Morneau participe aux discussions du conseil des ministres concernant la décision du gouvernement canadien d’injecter 372,5 millions de dollars alors que Morneau–Shepell gère le fond de retraite.
  • Bombardier: Le ministre Bill Morneau participe aux discussions du conseil des ministres concernant la transaction de Bombardier avec Airbus alors que Morneau-Shepell pourrait bénéficier de redevances substantielles.
  • Paradis fiscaux: Le ministre Bill Morneau a voté contre une motion du Bloc Québécois pour contrer les paradis fiscaux alors que Morneau-Shepell aurait des investissements dans des paradis fiscaux.
  • Réforme fiscale: Le ministre Bill Morneau introduit une clause « grand-père » qui mettrait à l’abri tant ses avoirs personnels et ceux de Morneau-Shepell.
  • Projet de loi C-27 sur les régimes de retraite qui permettrait aux sociétés d’État et aux employeurs sous réglementation fédérale de convertir les régimes de retraite à prestations déterminées en régimes de retraite à prestations cibles. Or, Morneau–Shepell est un des principaux gestionnaires de fonds de retraite au pays.

Équipe du Québec aux Jeux du Canada 2017
 
 

Les Québécois ont très bien performé malgré l'environnement hostile de Winnipeg aux JDC 2017. Revoyez leurs jours fastes à ce lien.
  

Dans le cas de la réforme fiscale, par exemple,  le député Barsalou-Duval explique: «Grâce à une clause “grand-père” introduite spécifiquement par le ministre, ce dernier ne paiera pas un sou de plus d’impôts. Il s’exempte ainsi complètement de sa réforme. Ni Morneau-Shepell, ni les compagnies à numéro où il a transféré ses actions ne seront touchées», précise monsieur Barsalou-Duval.  

«On est en droit de se demander combien ont rapporté et vont rapporter toutes ces décisions du ministre Bill Morneau aux actionnaires de Morneau-Shepell? Le fait de proposer de donner à des œuvres de charité qu’il pourra d’ailleurs déduire de ses impôts ressemble plus à un aveu de culpabilité qu’à une réelle solution», a ajouté le député Barsalou-Duval.

Le Bloc Québécois demande donc au ministre des Finances Bill Morneau de se retirer du conseil des ministres, le temps que la lumière soit faite par une personne ou autorité compétente et indépendante. Cela pourrait être le vérificateur général ou toute autre personne compétente en la matière, mais excluant la commissaire à l’éthique, qui n’a pas les outils nécessaires pour faire le travail.

La Dépêche numéro 73
La Dépêche numéro 73 vous propose la première partie du règne de Louis XV: les longues années de régences.

En effet, à la mort de Louis XIV, le petit Louis XV, son arrière petit-fils, n'a que cinq ans: il va donc régner sous la tutelle du neveu de Louis XIV, le duc d’Orléans, prince du sang, héritier direct du trône après Louis XV, durant ce qu’on appelle la Régence qui doit durer jusqu’à la majorité du jeune roi.

À lire dans La Dépêche numéro 73.

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