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AU JOUR LE JOUR

 

Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans

 

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Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans

JOUR 1
SAMEDI 27 OCTOBRE 2007
Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

CE QU'ILS ONT DIT AVANT LA PROJECTION EN PREMIÈRE MONDIALE DU FILM LE PEUPLE INVISIBLE
«Ce soir, plus que jamais, le Festival va nous éclairer», Roger Caouette, maire de Rouyn-Noranda.

«Vous ne pouvez pas vous imaginer toute la fierté que je ressens en ce moment d'être ici sur scène pour l'ouverture du Festival. J'en tremble! [...] Hier, la délégation française a fait le souhait de voir de la neige. Leur souhait a été exhaussé», Johanne Morasse, député de Rouyn-Noranda Témiscamingue.

«Il y a de l'excitation dans l'air», constate Pierre Curzi, porte-parole de la culture pour le Parti Québécois, avant de rendre hommage à Richard Desjardins pour avoir atteint le sommet de son art et pour son implication dans la société.

«La situation [des Premières Nations] est inacceptable. Elle est digne du tiers monde. Nous ne sommes jamais libre quand nos frères et nos soeurs ne le sont pas»,  Gilles Duceppe, chef du Bloc Québécois.

«Il est extraordinaire d'être réuni à Rouyn-Noranda pour la 26e édition de ce Festival connu et reconnu. Il a fallu du cran pour ces bâtisseurs qui nous offrent le meilleur du cinéma international tout en laissant une place importante au cinéma québécois. Ce Festival qui nous honore enrichit la réputation du Québec à l'étranger», Benoît Pelletier, ministre des Affaires autochtones. 

«Quelle journée de fou! Ça fait douze heures qu'on est pris dans un aéroport. Une invité s'est retrouvée à Détroit. On a réussi à regrouper tout ce monde là. Ça nous fait plaisir d'être là avec vous», le président du Festival Jacques Matte sous les éclats de rire et d'applaudissement de la salle. 

«J'étais déterminé à être ici. Je suis heureux d'être ici après une longue journée qui a commencé à 8 heure ce matin. Ce film représente trois ans de travail. Je suis content que des protagonistes du film soit dans la salle, aussi que les chefs des 9 communautés algonquines soient présents et que le film soit également présenté dans quatre autres villes de la région avant de sortir sur les autres écrans du Québec», Tom Perlmutter, Office national du film du Canada. 

«Merci d'avoir choisi Le peuple invisible pour ouvrir le Festival: cette soirée que j'espère historique», Colette Loumède, productrice.

Et finalement, Richard Desjardins a brièvement pris la parole. Après quelques mots en algonquin «approximatif», espérant s'être fait comprendre par les Algonquins présents dans la salle qu'il saluait, il a tenu à remercier le Festival tout en soulignant la qualité de son organisation.

SUSPENSE À LA CÉRÉMONIE D'OUVERTURE
Est-ce que le président du Festival Jacques Matte sera présent à la cérémonie d'ouverture? Lui qui depuis le matin est pris à l'aéroport de l'arrondissement Dorval avec certains invités qu'il tenait à accompagner personnellement pendant le vol Montréal - Rouyn-Noranda, comme à son habitude. La pluie qui commence à se changer en neige laisse planer le doute alors que les spectateurs arrivent au Théâtre du cuivre. Mais signe d'optimisme, et aussi que rien ne peut gâcher l'atmosphère de fête si caractéristique du Festival, Richard Desjardins a décidé de devenir un bénévole exemplaire et se tient à l'entrée prêt à aider à la distribution des accréditations aux invités qui arriveront à la dernière minute; l'avion devant atterrir à 19h45, soit trente minutes avant le début de l'ouverture officielle. Et finalement, au moment prévu, Jacques Matte entre sur la scène en compagnie des deux autres cofondateurs du Festival Louis Dallaire et Guy Parent. Tout est bien qui... commence bien! 

CE QU'ILS ONT DIT
PENDANT LE SOUPER


«J'espère que le film (Le peuple invisible) aura la force de frappe pour faire réaliser à tous la réalité», Ghislain Picard, Assemblée des Premières Nations du Québec.

 

 

«En voyant Richard Desjardins, Robert Monderie discuter avec Gilles Duceppe et Marc Lemay à la table d'honneur... Ce film là va faire parler!», Louis Dallaire vice-président du Festival, avant la projection du film Le peuple invisible.

BIEN PLUS QUE DE LA PROMOTION
"Qu'est ce que vous faites ici?", demandait une Christiane Charette toute surprise de voir Jacques Matte à Montréal à la veille de la cérémonie d'ouverture de son Festival. "De la promotion et je dois aussi accueillir nos invités qui viennent d'Europe", répond le co-fondateur du Festival avec son humilité légendaire. Mais le rôle de Jacques Matte à Montréal et ailleurs dépasse largement celui d'un simple promoteur. "Ne voyez pas en Jacques Matte uniquement une personne venant faire la promotion de son Festival, explique Paule Francoeur journaliste pour Le Clap Magazine de Québec. Il est aussi un ami des vedettes et cumule une foule de responsabilité avec son Théâtre du cuivre." Et Paule Francoeur, qui a eu la chance d'être à bord de l'avion qui a réussi à atterir ce matin, sait de quoi elle parle. "Ça fait 25 fois que je viens au Festival. Et j'ai une bonne excuse pour la seule édition que j'ai raté. Ma soeur se mariait en Floride à la même date. Elle n'aurait pas pu choisir une autre date?" lance-t-elle à la blague. Elle qui considère le Festival comme un "Club-Med Nordique". "Je leur dis à Québec, lâchez la crevette de la Gaspésie et venez voir les orignaux", plaisante la cinéphile-reporter de Québec qu'on prend toujours pour une Témiscabitibienne. 

ÇA PRENAIT UNE FEMME
Guy Parent, co-fondateur du Festival, devant accueillir pour le dîner certains invités en l'absence du président Jacques Matte retenu à Montréal avec d'autres invités du Festival à cause des conditions climatiques, a souligné avec humour pourquoi seulement un des avions nolisés avait réussi à atterir à Rouyn-Noranda. "L'avion était piloté par des femmes. Elles, elles savaient que la piste se trouvait là, en bas." Marie-Lyne Trudeau, commandant, et Dominique Bergeron, co-pilote chez Propair, plus humblement, ont expliqué qu'elles avaient eu de la chance de finalement voir la piste après six tours de reconnaissance. 

RICHARD DESJARDINS COMPLÈTEMENT BOULEVERSÉ 
C'est un Richard Desjardins complètement bouleversé qu'on a pu voir lorsqu'on a annoncé au mois d'août dernier que son film Le peuple invisible allait ouvrir la 26e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Et il y avait de quoi être ému en entendant le président du Festival Jacques Matte pour qui il ne fait aucun doute que ce film tant attendu après le documentaire coup de poing L'erreur boréale est déjà destiné à occuper une place importante dans l'histoire cinématographique québécoise. Maintenant, imaginez Richard Desjardins. Présentant pour la première fois son long métrage documentaire dont l'action se passe en Abitibi-Témiscamingue, devant un public témiscabitibien, dans sa ville natale, lors de la soirée d'ouverture du Festival...  On devine aisément qu'on assistera ce samedi 27 octobre à un moment magique et que les réalisateurs Richard Desjardins et Robert Monderie ne seront pas les seuls dans la salle à être complètement bouleversés. 

EN VOITURE!
Cinq projections supplémentaires prévues pour Le peuple invisible, plus de 50 journalistes accrédités... voilà qui démontre bien tout l'intérêt que suscite le nouveau long métrage documentaire de Richard Desjardins et Robert Monderie. Toute une locomotive pour ouvrir ce 26e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue et qui entraîne à sa suite une programmation solide. Avec en vedette le cinéma québécois et à l'avant plan des oeuvres témiscabitibiennes qui témoigneront de la grande vitalité des productions de la région. Et tout au long du voyage, rien de moins que des chefs d'oeuvres de 23 pays. Alors, tout le monde à bord pour un grand voyage de six jours pendant lequel on anticipe déjà plein de moments magiques et, comme toujours, dans une atmosphère de fête.