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Desserte ambulancière en région
GENDRON APPUIE LES PARAMÉDICS

(12/06/06) Le député d'Abitibi-Ouest, François Gendron, est sensible aux revendications des paramédics de la région, eut égard aux difficultés vécues en Abitibi-Témiscamingue dans les services ambulanciers.

« Les demandes des paramédics sont légitimes. Ce qu'ils demandent au ministère de la Santé, c'est d'obtenir rapidement une amélioration significative des services à la population et de leurs conditions de pratique. Ce qu'ils souhaitent, c'est que le ministre Couillard prenne les dispositions nécessaires pour diminuer les délais de réponse dans les milieux ruraux qui ne sont pas toujours adéquatement desservis ». Les ambulanciers font actuellement des interventions publiques dans ce sens. D'après eux, il est possible d'organiser les services autrement, et ce, pour des coûts inférieurs à ceux que soutiennent les autorités du Ministère et de l'Agence régionale. « Dans ce cas-ci, selon moi, il n'est pas question de conditions de travail ou d'enjeu salarial, mais bien plus de services directs à la population », d'indiquer François Gendron.

« Pourquoi la population de l'Abitibi-Témiscamingue n'aurait-elle pas droit aux mêmes délais de services ambulanciers que celles vivant dans les centres urbains? », questionne le député Gendron. Le délai de réponse acceptable dans les grands centres urbains est de 8 minutes et moins. Pour une situation identique dans notre région, ce délai est de 15 à 20 minutes. Cet écart s'explique par l'existence d'un système d'horaires de faction, c'est-à-dire que les paramédics sont maintenus en attente à la maison, 24 heures sur 24, et lors d'un appel d'urgence, ils doivent d'abord se rendre à leur ambulance avant d'intervenir. Tout comme ceux des grands centres, les paramédics de la région souhaitent être dans leur ambulance, prêts à intervenir en tout temps, et pas seulement le jour, pour améliorer le temps de réponse. Ils exigent du ministre de la Santé qu'il transforme rapidement les horaires de faction en horaires réguliers.

« Je souhaite que le ministre régional soit également sensible aux demandes des paramédics et qu'il intervienne auprès de son gouvernement. À l'heure actuelle, la position gouvernementale est d'améliorer le service des premiers répondants dans les municipalités. Je ne suis pas contre l'idée d'implanter ce genre de service, mais je crois qu'un transport vers l'hôpital dans les meilleurs délais permettrait de sauver plus de vies », de conclure le député.