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Le Bloc Québécois n'acceptera pas que les conservateurs se soustraient à leur engagement de régler le déséquilibre fiscal

(25/05/06) «Après avoir promis de régler le déséquilibre fiscal, le gouvernement conservateur tente maintenant de se soustraire à ses engagements en réduisant le problème au seul enjeu "du financement de l'éducation postsecondaire et des infrastructures", comme l'a mentionné cette semaine le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty », a déploré aujourd'hui le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Finances et député de Saint-Hyacinthe-Bagot, Yvan Loubier.
 
Le député du Bloc Québécois est en désaccord complet avec le ministre qui semble ainsi annoncer que, hormis les secteurs des infrastructures et de l'éducation postsecondaire, son gouvernement aurait rempli le mandat qui lui a été confié lié au déséquilibre fiscal.
 
«N'en déplaise au ministre et à son gouvernement, les maigres efforts investis jusqu'à présent ne signifient aucunement que nous sommes près d'une solution finale au déséquilibre fiscal. Le problème du déséquilibre fiscal est toujours une réalité qui affecte le Québec dans un grand nombre de services et de secteurs d'activité», a lancé Yvan Loubier.
 
Le porte-parole du Bloc Québécois souligne que cette aberration fait toujours en sorte qu'en plus du manque à gagner annuel à l'échelle canadienne de l'ordre de 4,9 milliards $ pour l'éducation postsecondaire, le déséquilibre fiscal se traduit notamment par un déficit annuel de plus de 4 milliards $ au chapitre de la péréquation. Yvan Loubier souligne par ailleurs que le gouvernement fédéral n'a toujours pas atteint la barre des 25 % du financement en matière de santé et que le Québec attend toujours une compensation pour les quelque 807 millions $ perdus en vertu de l'entente sur les services de garde.
 
«Les Québécoises et les Québécois réclament une véritable solution au déséquilibre fiscal, une solution qui passe par une bonification de la péréquation et un partage des champs fiscaux qui donneront au Québec le contrôle de ses sources de financement. Ça passe aussi par l'arrêt du pouvoir fédéral de dépenser. Les Québécoises et les Québécois tiennent à ce que le Québec conserve la pleine maîtrise de ses compétences, mais ils réclament en même temps que le Québec acquière les moyens de livrer les services liés à ces mêmes compétences. Le ministre se trompe lourdement s'il croit que le Bloc Québécois acceptera qu'on balaie le problème sous le tapis en y allant de quelques mesures isolées», a conclu Yvan Loubier.