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Élections fédérales 2006
«Le cadre financier de Stephen Harper manque de rigueur
et ne tient pas la route!»
-Yvan Loubier

Saint-Hyacinthe, le mardi 17 janvier 2006 (BQ) «Le cadre financier des conservateurs de Stephen Harper manque de rigueur et ne tient pas la route. Il est tout à fait loufoque d'espérer pouvoir régler les problèmes du déséquilibre fiscal et du sous-financement de l'éducation postsecondaire, comme le soutient le candidat conservateur, Lawrence Cannon, avec la seule marge de manoeuvre des excédents non utilisés», a déclaré aujourd'hui le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Finances et candidat de Saint-Hyacinthe-Bagot, Yvan Loubier qui participait hier à un débat organisé par la Fédération des étudiantes et des étudiants universitaires du Québec (FEUQ) en présence de Lawrence Cannon et de Léopold Lauzon, mais en l'absence d'un représentant du Parti libéral.

Pour le porte-parole du Bloc Québécois, ces excédents non utilisés des conservateurs représentent une somme minimale de 22,7 milliards $ sur 5 ans. Ils suffiraient à peine à corriger le sous-financement de l'éducation postsecondaire. En effet, ce problème réclame une hausse graduelle du transfert pour l'éducation postsecondaire et les programmes sociaux (TCPS) qui atteindrait 4,7 milliards $ la quatrième année, ce qui ferait un total de 21 milliards $ sur 5 ans.

«Dans ces conditions, qu'en est-il de la promesse conservatrice de corriger le déséquilibre fiscal? Les Québécoises et les Québécois sont en droit de se poser des questions: Stephen Harper pave-t-il la voie à un retour aux déficits ou est-il en train de leur compter des histoires?», a questionné Yvan Loubier.

Le porte-parole du Bloc Québécois a également fait valoir que la correction du déséquilibre fiscal passait par une amélioration substantielle de la péréquation, soit au moins 8,7 milliards $ sur 5 ans. Le règlement du déséquilibre fiscal suppose aussi une négociation sur le partage des champs fiscaux et la fin du pouvoir fédéral de dépenser. Malheureusement pour le Québec, les conservateurs se sont engagés à ce que les revenus tirés des ressources naturelles non renouvelables soient exclus de la formule de péréquation.

«Cette manière de faire constitue une perte pour le Québec qui devrait comptabiliser ses revenus d'hydroélectricité, tandis que l'Alberta pourrait soustraire ses revenus tirés du pétrole et du gaz», a expliqué Yvan Loubier.

«Le fait que Stephen Harper ait choisi de ne pas inclure la correction du déséquilibre fiscal dans son cadre financier en dit long sur sa véritable volonté de régler ce problème. D'ailleurs, même l'évaluation des excédents non utilisés, que Stephen Harper estime à 22,7 milliards $ sur 5 ans, serait erronée, puisqu'une étude indépendante du Conference Board avance plutôt une somme de 15,7 milliards $ sur cinq ans», a conclu Yvan Loubier.