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Élections fédérales 2006
Fuites dans l'affaire des fiducies de revenu
«Paul Martin doit s'expliquer devant les allégations de plus en plus graves qui s'accumulent chaque jour» - Yvan Loubier

Montréal, le jeudi 5 janvier 2006 (BQ) Devant les plus récentes révélations voulant que plusieurs ministres, leur personnel ainsi qu'un certain nombre de courtiers financiers étaient informés des plans du ministre des Finances concernant les fiducies de revenu, le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Finances et candidat dans Saint-Hyacinthe'Bagot, Yvan Loubier, soutient que le premier ministre Paul Martin n'a plus le choix. Paul Martin doit révéler les noms des courtiers ainsi que des ministres qui ont eu accès à ces informations privilégiées.

Yvan Loubier déplore que, comme c'est son habitude, le premier ministre a choisi jusqu'ici de se défiler face à sa responsabilité de rendre des comptes à la population face à sa gestion des fonds publics. « Paul Martin se réfugie derrière l'enquête de la GRC pour se soustraire à son devoir de nous dire quelles sont les personnes au sein du PLC qui étaient au courant des plans du ministre Goodale. Encore une fois, il nous rejoue la cassette du complot pour ternir le gouvernement fédéral, alors que des allégations sérieuses planent sur le PLC. On revoit le même vieux film dans lequel les libéraux nous disent que tout est correct, qu'il n'y a pas à s'en faire, que le gouvernement libéral n'a rien à se reprocher », a déclaré aujourd'hui le porte-parole du Bloc Québécois.

«Le chat commence pourtant déjà à sortir du sac et, à la lumière de ce qu'on a pu apprendre jusqu'à présent, nous pouvons déjà constater que ça ne sent pas très bon. On commence à entendre des noms associés à cette histoire. On nous parle déjà du ministre du Revenu, John McCallum, ainsi que du leader du gouvernement à la Chambre des communes, Tony Valeri», souligne le candidat du Bloc Québécois.

«On sait maintenant également que, parmi les courtiers rencontrés par Ralph Goodale le matin de son annonce, il y avait par ailleurs un certain Donald Black, un contributeur reconnu à la caisse électorale de M. Goodale et un ami personnel. C'est ce même Donald Black d'ailleurs qui avait été nommé à la tête de la Société du crédit agricole alors que Ralph Goodale était ministre de l'Agriculture, en 1995», précise Yvan Loubier.

«Loin de moi l'intention à ce stade-ci de lancer des accusations. Il devient cependant de plus en plus évident que des éclaircissements sont nécessaires. Nous sommes en droit de savoir combien d'amis du PLC ont pu bénéficier d'informations privilégiées. Paul Martin doit révéler les noms des personnes qui détenaient ces informations au sein de son organisation. Surtout, il doit rendre publics les noms des courtiers financiers que son ministre des Finances aurait rencontrés avant de dévoiler sa décision sur les fiducies de revenu. Le premier ministre doit enfin relever Ralph Goodale de ses fonctions jusqu'à ce que la lumière complète soit faite sur cette histoire», a conclu Yvan Loubier.