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Élections fédérales 2006
Allégations d'irrégularités à Option Canada
« Paul Martin ne peut plus plaider l'ignorance »
- Gilles Duceppe

Gatineau, le vendredi 6 janvier 2006 (BQ) Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, déplore qu'il ait fallu 10 ans pour que Patrimoine Canada se décide enfin à collaborer pour faire la lumière sur les sérieuses allégations qui pèsent autour d'Option Canada, et demande ainsi l'intervention de la Gendarmerie royale du Canada. Gilles Duceppe rappelle que depuis le 20 mars 1997, soit au moment où le Bloc Québécois a entendu parler pour la première fois d'Option Canada, le Bloc Québécois a posé pas moins de 89 questions en Chambre des communes pour tenter d'éclaircir les nombreuses interrogations que soulève le rôle de ce ténébreux organisme.

«Depuis 1997 nous tentons de savoir si ces fonds publics ont été utilisés pour favoriser le camp du Non en contravention avec les lois québécoises mais les libéraux ont systématiquement refusé de répondre à toutes les questions que nous avons posées», a rappelé le chef du Bloc Québécois.

«Nous ne sommes pas les seuls à s'être intéressés à cette histoire puisqu'à la même époque, le vérificateur général alors en place, Denis Desaultels, a ouvert une enquête. En 1998 il a d'ailleurs interpellé Patrimoine Canada pour obtenir davantage d'informations sur les finances et les activités d'Option Canada mais il s'est buté lui-aussi à un refus de la part du gouvernement fédéral», souligne toujours Gilles Duceppe.

«Sept ans et trois ministres plus tard, pourquoi cette soudaine collaboration de la part de Patrimoine Canada' Est-ce que ces informations suffisamment sérieuses pour nécessiter un examen de la GRC ont été fournies à Denis Desaultels' Bref, est-ce que le gouvernement libéral a caché des choses à la population dans le dossier d'Option Canada' Les gens ont le droit de savoir. Paul Martin doit fournir les réponses aux Québécoises et aux Québécois sur ce qui s'est passé entre le gouvernement libéral et Patrimoine Canada. Je mets au défi Paul Martin de demander les explications qui s'imposent à Claude Dauphin, son ancien adjoint et celui qui présidait Option Canada au moment du référendum de 1995. Paul Martin ne peut plus plaider l'ignorance», a lancé Gilles Duceppe.

«C'est le même vieux film, la même vieille cassette qu'on a l'impression de revoir dans cette affaire comme on l'a vu si souvent par exemple avec le scandale des commandites. Chaque fois, le Bloc Québécois pose les questions, des questions précises fondées sur des allégations sérieuses, et à chaque fois les libéraux fédéraux nous répondent qu'il n'y a rien là, qu'il n'y a pas matière à s'inquiéter. Dans tous les cas les libéraux fédéraux ne fournissent les réponses que lorsqu'il n'existe plus d'autre option», a conclu Gilles Duceppe.