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Le gouvernement du Québec doit préserver
l'intégralité du réseau des CPE

(27/06/05) À la veille du dépôt des crédits budgétaires alloués aux Centres de la petite enfance par le Conseil du trésor, la Conférence régionale des élus de l'Abitibi-Témiscamingue tient à rappeler au gouvernement du Québec l'importance de préserver l'intégralité du réseau actuel des CPE.

Au cours des quatre dernières années, beaucoup d'efforts ont été consentis pour développer un réseau fort et varié, tentant de répondre le mieux possible aux besoins spécifiques de la clientèle régionale, en tenant compte aussi de la géographie et de la démographie bien particulières de l'Abitibi-Témiscamingue. Durant cette période, le nombre de places en service de garde a triplé et un accent spécial a été mis sur la création de services en milieu rural, dans une volonté qui ne se dément pas de se coller aux besoins des communautés.

Selon le président de la Conférence régionale, monsieur Jean-Maurice Matte, «le gouvernement fait fausse route en appliquant aux CPE des critères d'évaluation propres aux entreprises privées à but lucratif. Les CPE font beaucoup de travail qui n'est pas dans leur mandat initial et pour lequel ils ne sont pas rémunérés. Que l'on parle de dépannage pour les femmes en maison d'hébergement, d'ouverture de centres en milieu rural dévitalisé ou encore de soutien aux étudiants et aux parents, est-ce que ce sont là des initiatives que le gouvernement considère comme de la mauvaise gestion parce qu'elles ne sont rentables que socialement, et que l'apport à la société ce n'est malheureusement pas comptabilisé dans un budget?»

Dans une société qui se dit préoccupée par son développement durable, rappelons-nous que la petite enfance ne saurait être considérée comme une dépense, elle constitue un investissement dans notre avenir.