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Élections générales Fédérales 2004 Élections générales
La soirée des élections

Bilan de la campagne régionale

Cinq candidats se faisaient la lutte dans le comté de Nunavik-Eeyou. Pierre Corbeil pour le Nouveau parti démocratique, François Dionne pour le Parti conservateur du Canada, Martin Fournier pour le Parti vert du Canada, Yvon Lévesque pour le Bloc québécois et le député sortant Guy St-Julien pour le Parti libéral du Canada.

Dans le comté d'Abitibi-Témiscamingue, les électeurs avaient aussi le choix entre cinq candidats. Le député sortant Gilbert Barrette pour le Parti libéral du Canada, Bernard Hugues Beauchesne pour le Parti conservateur du Canada, Marc Lemay pour le Bloc québécois, Patrick Rancourt pour le Parti vert du Canada et Dennis Shushack pour le Nouveau parti démocratique. Aucune femme ne se présente comme candidate en Abitibi-Témiscamingue.

Les deux comtés en Abitibi-Témiscamingue ont été largement modifiés pour ce scrutin. Le redécoupage devrait favoriser le candidat bloquiste dans le nouveau comté Abitibi-Témiscamingue puisqu'il hérite du reste du fief péquiste de François Gendron au provincial avec le secteur d'Amos. Inversement, le nouveau comté Nunavik-Eeyou devrait favoriser le député libéral sortant Guy St-Julien. Selon plusieurs observateurs, le comté Nunavik-Eeyou serait le plus sûr pour les libéraux au Québec en dehors de la région de Montréal et de la région de l'Outaouais.

Monsieur Gilles Duceppe est le seul chef de parti à avoir visité la région. Mais ce fut une visite de fin de semaine très discrète. À l'image de la campagne des deux candidats bloquistes de la région.

Tous les candidats des différents partis ont mené une campagne électorale très discrète au niveau médiatique en Abitibi-Témiscamingue. Ils ont surtout misé sur des rencontres individuelles sur le terrain. Il y a eu peu de promesses et d'engagements concrets de la part des candidats. Dans ce contexte, les électeurs témiscabitibiens ont dû basé leur choix surtout sur la campagne nationale. Cette stratégie pourrait avoir des conséquences importantes sur le taux de participation. Une faible participation des électeurs au scrutin devrait favoriser le parti libéral; le vote des jeunes et des souverainistes étant habituellement plus difficile à faire sortir.