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| Lise Thibault en prison pour 18 mois
Un journaliste d'Amos avait été congédié à cause d'elle
| LA DÉPÊCHE NUMÉRO 67 - 30/09/15
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| La Dépêche fait un constat critique de l'état des médias au Québec dans son édition numéro 62.
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Lise Thibault, ancienne lieutenante-gouverneure du Québec, a été condamnée le 30 septembre dernier à 18 mois de prison au palais de justice de Québec.
Par ailleurs, même si en 2007, les vérificateurs généraux de Québec et d’Ottawa estimaient qu'elle avait réclamé 700 000 $ en dépenses injustifiées entre 1997 et 2007, ce n'est qu'une somme de 300 000 $ qu'elle est aujourd'hui condamnée à rembourser aux gouvernements du Québec et du Canada.
Rappelons qu'en décembre 2014, plus de cinq ans après le début des procédures judiciaires, elle avait finalement décidé d'admettre sa culpabilité aux chefs d’accusation de fraude et d’abus de confiance envers les gouvernements du Québec et du Canada.
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| Depuis plusieurs années, les propos de Jean Lapierre minent souvent la crédibilité de TVA et LCN. Plus de détails, dans La Dépêche numéro 62.
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Un journaliste d'Amos congédié royalement
Mais les frasques de l'ancienne représentante de la reine au Québec ne se sont pas limitées qu'à des fraudes financières envers les gouvernements comme le rapportait La Dépêche dans sa 67e édition. En effet, suite à une visite en Abitibi-Témiscamingue de Mme Thibault, le journaliste à l'emploi des journaux Le Citoyen et l’Écho d’Amos, M. Patrick Pellegrino, avait été congédié après que la représentante de la reine se soit plainte des questions trop insistantes à son goût du journaliste. Un événement qui remonte à 1997.
Aujourd'hui, il est vraiment surprenant qu'on cherche à convaincre l'opinion publique que l'ancien patron de presse Pierre Karl Péladeau pourrait avoir une influence indue sur des journalistes depuis qu'il est en politique. Alors que ses faits et gestes sont scrutés à la loupe, il y a vraiment peu de chance qu'il puisse influencer secrètement la couverture de certains médias. Par contre, Lise Thibault nous a démontré qu'il n'est pas nécessaire d’être patron de presse en politique pour exercer des influences bien réelles sur des journalistes. Des pressions politiques qui ont été peu critiquées, mais qui ont été royalement efficaces.
 À lire sur papier glacé dans La Dépêche numéro 67 le texte Vraies pressions ou Un journaliste congédié royalement.
Un exemple éloquent de pressions politiques ayant menées au congédiement d'un journaliste d'Amos.
La Dépêche numéro 64 vous propose également un grand texte éditorial sur l'état des médias La subjectivité atteint de nouveaux sommets. Depuis le référendum de 1995, on peut observer une détérioration de la qualité de l’information dans les médias québécois. Celle-ci se manifeste particulièrement par l’omniprésence de la subjectivité (commentaires, chroniques, analyses, caricatures...). À ne pas manquer dans La Dépêche numéro 64.
Par ailleurs, le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche (numéro 62) fait aussi état des médias au Québec. Pour vous procurez un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT. Pour obtenir le numéro présentement en kiosque, consultez notre section POINTS DE VENTE.
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