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Changement de nom du pont Champlain
La grande diversion du gouvernement fédéral
COMMUNIQUÉS  -  03/11/14

STEPHEN HARPER
 
 

Jean Charest dans l'ombre de Stephen Harper. À lire dans La Dépêche numéro 60.
  
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Pour le Bloc Québécois, ce débat sur un possible changement de nom du futur pont n’est qu’une tentative du gouvernement fédéral visant à faire dévier le débat public et écarter les véritables enjeux liés à la construction du pont. «Le ministre Lebel lance des ballons en espérant distraire l’opinion publique et ramener le débat sur un terrain où il sera le moins possible question des véritables enjeux. Voilà tout le respect que porte ce gouvernement à la population du Québec. Les Québécoises et les Québécois, de même que leur Assemblée nationale, se sont clairement prononcés contre le péage et désirent une infrastructure qui sera également tournée vers un développement durable avec des aménagements pour le transport collectif», a affirmé le chef du Bloc Québécois, Mario Beaulieu.

Plusieurs médias annoncent que le gouvernement fédéral aurait décidé de changer le nom du pont Champlain pour celui de Maurice Richard. Cette décision aurait été prise sans consultation de la Commission de toponymie ou du gouvernement du Québec. «Nous reconnaissons l’importance et l’héritage de Maurice Richard qui mérite certainement la dénomination d’une infrastructure majeure au Québec. Cependant, comme le mentionnait l’ex-président de la Commission de toponymie du Québec, Henri Dorion, on ne voit pas pourquoi il faudrait modifier le nom du pont Champlain. L’histoire de ce fondateur de la Nouvelle-France est liée à celle du fleuve Saint-Laurent et elle est tout à fait pertinente avec le lieu qui porte son nom», a ajouté Mario Beaulieu.

Le gouvernement fédéral n’a même pas sollicité l’avis de la famille de M. Richard, qui ne voudrait pas que le nom de leur père alimente une controverse, lui qui avait horreur de ce genre de situation. «Ottawa cherche carrément à créer une fausse controverse sur le dos d’un héros national. Nous demandons au ministre Lebel de mettre fin à ses déplorables tentatives de manipulation de l’opinion publique. Toute la saga autour des enjeux réels liés au pont Champlain démontre les coûts de notre état de subordination à l’État fédéral. Seule l’indépendance pourra nous permettre d’établir des politiques cohérentes en fonction de nos véritables priorités économiques et environnementales sur la voie maritime du Saint-Laurent», affirme Mario Beaulieu.



PHILIPPE COUILLARD
 
 

La bonne entente entre Philippe Couillard et Stephen Harper semble être sans borne. La Dépêche numéro 66 vous propose différents textes qui en révèle l'ampleur.
  
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Une décision inacceptable pour Mouvement national des Québécoises et Québécois
De son côté, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) trouve inacceptable la décision du gouvernement fédéral de nommer le nouveau pont sur le Saint-Laurent, en remplacement du pont Champlain actuel, pont Maurice-Richard. En tout respect de l'héritage du joueur de hockey et de son impact dans l'imaginaire collectif québécois, l'importance historique du fondateur de la Nouvelle-France ne peut se voir ainsi effacer dans la dénomination de cette infrastructure centrale du Québec.

«Le nom du pont le plus fréquenté au Québec commémore rien de moins que le fondateur du Canada et de la Franco-Amérique, l'égal chez nous de Christophe Colomb ou de Magellan. Au-delà de la disproportion à propos de la contribution respective des deux hommes et de l'opportunisme électoral évident qui anime le ministre Denis Lebel, il s'agit bien de la part d'Ottawa de rapetisser un grand jalon toponymique québécois aux proportions d'un montréalais ayant joué pour une équipe de hockey montréalaise. Ce geste constitue donc le reniement à un grand symbole d'unité au Québec: le fait que le fondateur de Québec et de Trois-Rivières soit aussi célébré dans la métropole du Québec», a déclaré l'historien Gilles Laporte, président du MNQ.

LA DEPECHE NUMERO 66La Dépêche numéro 66 vous propose également une entrevue exclusive avec Roy Dupuis. Ayant passé son enfance en Abitibi-Témiscamingue, Roy Dupuis demeure très attaché à la région. Notre journaliste Julianne Pilon s'est entretenue avec lui avant son arrivé à Rouyn-Noranda pour le 33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Un entrevue illustré de 10 photos sur 6 pages.

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