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Pauline Marois en Abitibi-Témiscamingue
Création prochaine du parc national d'Opémican
COMMUNIQUÉ  -  22/03/13

Marc Ouellet
 
 

En décembre 2003, La Dépêche avait été le tout premier média à souligner que Marc Ouellet avait de bonne chance de devenir pape en soulignant son ascension fulgurante au sein de l'Église. Huit pages de photos, d'entrevues et de témoignages à lire dans La Dépêche numéro 37. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
De passage en Abitibi-Témiscamingue le 21 mars dernier, la première ministre du Québec, Pauline Marois, a profité de l'occasion pour annoncer la création prochaine du parc national d'Opémican, situé au Témiscamingue. Mme Marois était accompagnée du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, et du député de la circonscription de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Gilles Chapadeau.

«Le parc national d'Opémican deviendra le deuxième parc à être créé depuis l'arrivée au pouvoir de l'actuel gouvernement. Cela démontre de façon claire notre volonté de mettre en valeur chaque région du Québec et de soutenir leur développement économique et social. Ce futur parc va nous permettre de protéger l'environnement et de créer de la richesse dans la région. Nous allons faire de ce parc un projet unificateur et un objet de fierté, pour la population de la région et pour tout le Québec», a déclaré la première ministre.

La création du parc national d'Opémican permettra de protéger et de mettre en valeur un territoire d'une superficie d'environ 250 km2, bordé à l'ouest par le lac Témiscamingue et à l'est par le lac Kipawa. Ce territoire se trouve à la rencontre de la forêt feuillue et de la forêt boréale, et renferme des habitats diversifiés qui abritent de nombreuses espèces fauniques et floristiques typiques du paysage témiscamien. Le site historique Opémican, véritable halte naturelle sur le lac Témiscamingue, sera restauré et ses bâtiments historiques, dont l'auberge Jodoin, l'un des plus anciens bâtiments de l'Abitibi-Témiscamingue, pourront également être mis en valeur.

«Le Québec nourrit de grands espoirs pour sa formidable, mais fragile, biodiversité, et la concrétisation de ceux-ci passent par des mécanismes de protection, de sensibilisation et de mise en valeur. Or, la clé, c'est sans aucun doute le développement de notre réseau d'aires protégées sous toutes ses formes. Les gens du Témiscamingue pourront bientôt profiter d'un nouveau parc d'une grande beauté et d'une grande pertinence, et tout le Québec pourra se targuer de prendre ses responsabilités à l'endroit d'une planète souvent mise à mal. C'est dans cet esprit que nous visons à protéger au moins 12 % du territoire québécois», a déclaré le ministre Blanchet.

«Cette magnifique région de lacs et de rivières a tout pour séduire les touristes. La venue éventuelle de 40 000 visiteurs par année est susceptible d'engendrer des retombées économiques de l'ordre de 7,5 millions de dollars dans la région. Cela signifie la création d'une trentaine d'emplois réguliers ou saisonniers dans la région et un véritable coup de fouet pour le tourisme et l'économie régionale», a conclu le député Chapadeau.

Le rapport de la consultation publique relative à la création du parc national d'Opémican est disponible au www.mddefp.gouv.qc.ca/parcs/opemican.


François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
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Un nouveau projet de compostage voit le jour dans la région grâce à un soutien financier de 268 600 $
Par ailleurs, la première ministre du Québec, Pauline Marois, a annoncé lors de sa présence dans la région des investissements de 268 600 $ en Abitibi-Témiscamingue, dans le cadre du Programme de traitement des matières organiques par biométhanisation et compostage (PTMOBC). Cette aide sera versée à la firme Multitech Environnement pour l'aménagement d'une installation de compostage. À cette occasion, Mme Marois était accompagnée du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, et du député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Gilles Chapadeau.

Le projet de la firme Multitech Environnement consiste à mettre en place une plateforme de compostage dans une partie non exploitée de son site d'enfouissement technique, à Rouyn-Noranda. Le centre offrira une capacité de traitement maximale de 6000 tonnes. Le coût total du projet s'élève à 1,3 million de dollars.

«Le gouvernement du Québec est déterminé à réduire rapidement et de façon significative nos émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi nous avons décidé tout récemment de prolonger le PTMOBC. Grâce au projet de la firme Multitech Environnement, on évitera que plus de 9000 tonnes de gaz carbonique soient rejetées dans l'atmosphère chaque année. C'est une contribution substantielle à la lutte contre les changements climatiques», a déclaré la première ministre.

«Le recyclage des matières résiduelles organiques représente un fort potentiel économique dans une vraie perspective de développement durable, ce qui contribue à faire du Québec un modèle», a souligné le ministre Blanchet.

Programme de traitement des matières organiques par biométhanisation et compostage
Le PTMOBC offre un soutien financier au milieu municipal et au secteur privé pour l'installation d'infrastructures permettant de traiter la matière organique au moyen de ces deux procédés. Ce programme a comme objectifs de diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) ainsi que la quantité de matières organiques destinées à l'élimination.

«Une gestion éclairée des matières résiduelles constitue un élément clé de la lutte contre les changements climatiques, mais cette lutte doit prendre racine dans chaque institution, commerce et entreprise. Dans quelques semaines, ces derniers disposeront, à Rouyn-Noranda, d'un moyen additionnel pour prendre part activement à la lutte. Je suis persuadé qu'ils seront nombreux à profiter des nouveaux moyens d'action qui leur seront proposés par Multitech Environnement», a déclaré le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Gilles Chapadeau.



LE NORD POUR TOUS
 
 

En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides.
  
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Un pas de plus vers le dévoilement de la politique de souveraineté alimentaire
D'autre part, le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, a tenu une séance de travail le 22 mars avec des partenaires de la filière bioalimentaire pour leur présenter les grandes lignes de la politique de souveraineté alimentaire, à laquelle le ministre travaille actuellement.

«À peine six mois après mon arrivée en poste, je suis très heureux du nouveau pas franchi aujourd'hui vers la future politique. Je suis aussi très heureux des discussions qui se sont déroulées. Elles ont été très constructives et animées. Je me réjouis de constater que nos partenaires adhèrent aux grands axes de la politique et qu'ils partagent notre volonté de passer rapidement à l'action. C'est important pour nous de travailler en concertation avec le milieu. Il nous reste maintenant à bonifier le projet de politique en tenant compte de leurs précieux commentaires», a expliqué le ministre.

«Bien entendu, notre politique de souveraineté alimentaire prend en considération le contexte québécois, que ce soit sur le plan social, économique ou environnemental. À cet égard, l'alimentation, qui est un besoin essentiel, doit être reconnue pour sa fonction économique, mais elle doit aussi être considérée comme un mode d'expression de nos valeurs, de notre culture et de notre identité québécoise», a précisé M. Gendron.

«Emprunter la voie de la souveraineté alimentaire est avantageux sous plusieurs aspects. C'est d'abord se doter d'outils qui permettront à notre secteur bioalimentaire de s'épanouir pleinement. C'est aussi faire en sorte qu'il rayonne sur les marchés étrangers tout en répondant aux besoins de la population du Québec, pour lui assurer un approvisionnement d'aliments de qualité à juste prix. Il s'agit d'une condition essentielle pour attirer et favoriser une relève dynamique. Enfin, c'est permettre à ce secteur de bien jouer son rôle dans la création d'emplois et l'occupation dynamique du territoire québécois», a conclu le ministre.

Pour plus ample information sur ce grand projet, nous vous invitons à nous suivre sur Twitter (https://twitter.com/mapaquebec) et à consulter régulièrement le site Internet du MAPAQ (www.mapaq.gouv.qc.ca/PolitiqueSA).

LA DEPECHE NUMERO 62À lire dans l'édition spéciale 15e anniversaire de La Dépêche, le numéro 62, un grand reportage sur parcs intergénérationnels: mode ou mode de vie? Pour vous procurez un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.