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Élections générales au Québec
François Gendron de nouveau candidat du Parti Québécois dans la circonscription d’Abitibi-Ouest


Gérald Lemoyne
 
 

Déjà dans La Dépêche de novembre 2009, Gérald Lemoyne expliquait à notre journaliste Julianne Pilon les grandes lignes de la relance innovatrice envisagée pour l'ancienne usine de Domtar. À lire dans La Dépêche numéro 55.
  
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(13/02/12) «Parce que j’ai toujours le goût et la passion de servir mes concitoyens, j’informe les électeurs de mon intention d’être à nouveau candidat du Parti Québécois dans la circonscription d’Abitibi-Ouest. Heureusement, j’ai la santé, l’expérience et la détermination de vouloir poursuivre. L’électorat en disposera le moment venu.»

C’est en ces termes que le député d’Abitibi-Ouest et vice-président de l’Assemblée nationale, François Gendron, a dévoilé en conférence de presse, le résultat de sa réflexion quant à son avenir en politique le 13 février dernier.

Selon le vétéran député, le Québec est présentement à un carrefour. «J’ai la conviction profonde que des chantiers majeurs s’imposent à nous, citoyens, et ce, à plusieurs chapitres, pour retrouver un Québec qui bouge et se transforme. Je pense, entre autres, à la persévérance scolaire et à l’éducation dans son ensemble, au glissement constant et grave quant à la défense de la langue française, sans oublier le débat de l’heure entourant le développement de nos ressources naturelles. Sur ce point, j’estime que nous devons viser à obtenir un meilleur retour de l’exploitation de nos ressources en revoyant la fiscalité globale des entreprises et en augmentant la participation et la propriété québécoise dans celles-ci», a déclaré le député Gendron.

Arnaud Warolin élu par la population comme préfet



Une entrevue avec M. Arnaud Warolin et les retombées de la Marche verte. Deux reportages à caractère politique et économique à lire dans La Dépêche numéro 58.
 
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DANS LA MEILLEURE ÉQUIPE POUR LE QUÉBEC
Par ailleurs, après l’élection générale, François Gendron a la ferme intention de prendre part aux débats à l’Assemblée nationale. «Je veux être sur la patinoire. Je veux être dans l’action et contribuer encore plus à mettre de l’avant les enjeux majeurs que j’ai énumérés plus tôt ainsi que notre programme moderne et audacieux, dont s’est dotée notre formation politique en avril 2011», a ajouté le député d’Abitibi-Ouest.

Le député d’Abitibi-Ouest estime d’ailleurs très bonnes les chances de sa formation de remporter la prochaine élection. «Je suis profondément convaincu que le prochain scrutin sera une dure bataille à trois. Toutefois, j’ai bon espoir que les électeurs nous choisiront pour diriger le gouvernement. Avec les candidatures intéressantes déjà annoncées, celles à venir et les députés déjà en place, je peux affirmer sans gêne que nous formons la meilleure équipe, la plus compétente, alliant jeunesse et expérience. Sans oublier notre chef, Pauline Marois, une femme qui possède les connaissances, la résilience, la détermination et l’intégrité nécessaire pour prendre les rênes de l’État du Québec», a conclu François Gendron.

PROMESSE ÉLECTORALE
Par ailleurs, un gouvernement du Parti Québécois s’engage à abolir la taxe santé et à redonner aux familles québécoises les 400 dollars que Jean Charest est venu chercher dans leur poche avec l’imposition de cette taxe régressive qui frappe de la même manière les plus pauvres comme les plus riches.
 
C’est l’engagement qu'ont pris le 9 février dernier François Gendron, député d’Abitibi-Ouest et l’équipe du Parti Québécois de Pauline Marois auprès des quelque 4,7 millions de Québécois qui s’apprêtent à remplir leur déclaration d'impôt et à payer cette contribution inéquitable.
 
«Le Parti Québécois veut rétablir une justice économique. Cette taxe santé libérale touche tous les Québécois sans égard à leur revenu. Ce sont les plus pauvres et les familles de la classe moyenne que Jean Charest a pénalisés en imposant ce fardeau financier additionnel. Au Parti Québécois, nous nous engageons à retourner ces 400 dollars dans les poches des familles québécoises», a garanti la chef du Parti Québécois.
 
Le député d’Abitibi-Ouest a dénoncé l’indifférence de Jean Charest à l’égard de la classe moyenne. «Alors que notre économie ralentit, que les pertes d'emplois se multiplient et que le revenu disponible des Québécois diminue, le gouvernement Charest a doublé le montant de la contribution santé en plus de hausser la TVQ, la taxe sur l'essence, les tarifs d'électricité et les frais de scolarité. La classe moyenne est toujours celle qui paie», a-t-il expliqué, en ajoutant qu’en pigeant 200 dollars dans la poche de chaque Québécois, ce n’est pas seulement leur qualité de vie qui est touchée, ce sont 950 millions de dollars qui auraient pu être dépensés pour stimuler notre économie.

Le Parti Québécois s’engage à faire cette opération à coût nul. Dans un souci de justice économique, nous proposons de soulager la classe moyenne en demandant aux plus riches de notre société de contribuer davantage.
 
«C’est aux contribuables dont le revenu est supérieur à 130 000 dollars, et plus particulièrement à 250 000 dollars, que nous demanderons de faire un effort additionnel. Nous voulons rétablir une justice économique au Québec en exigeant que les plus fortunés en fassent un peu plus. Nous proposons également de revoir la fiscalité applicable à une partie du rendement de certains actifs financiers. Il n'est pas question d'aggraver davantage la situation de nos finances publiques», a affirmé François Gendron.
 
«Avec une telle révision de notre structure fiscale, nous atteignons deux objectifs importants. Nous rétablissons une justice économique entre la classe moyenne et les plus fortunés, nous créons un stimulant économique de 950 millions de dollars pour relancer la consommation. Il faut innover pour agir sur notre croissance économique sans détériorer davantage nos finances publiques», a conclu le député d’Abitibi-Ouest, en mentionnant que le Parti Québécois est la seule formation politique qui s’engage à rétablir une justice économique et à mieux répartir le fardeau fiscal des familles.