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Dix ans après l'adoption d'une loi
Il faut faire le point pour mieux lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale


Gérald Lemoyne
 
 

Déjà dans La Dépêche de novembre 2009, Gérald Lemoyne expliquait à notre journaliste Julianne Pilon les grandes lignes de la relance innovatrice envisagée pour l'ancienne usine de Domtar. À lire dans La Dépêche numéro 55.
  
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(02/02/12) «Chaque jour, encore trop de Québécoises et de Québécois souffrent des effets de la pauvreté et de l’exclusion sociale. L’écart entre les riches et les pauvres s’accentue sans cesse. Les décisions prises au cours des dernières années par le gouvernement, comme les multiples hausses de tarifs d’électricité ou la taxe santé de 200 $, n’ont rien pour améliorer le sort des plus démunis. Près de dix ans après l’adoption de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, il est temps de faire le point.»

C’est en ces termes que le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron, a réclamé la tenue d’une véritable commission parlementaire pour que l’État puisse mieux lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le Parti Québécois revient à la charge avec cette demande, cette fois-ci au côté du Collectif pour un Québec sans pauvreté et avec l’appui de plusieurs organismes qui travaillent quotidiennement avec les plus démunis.

Pour François Gendron, cette commission parlementaire permettrait d’entendre des experts et aussi ceux qui oeuvrent chaque jour auprès des plus démunis. «Hier [1er février 2012] à l’Assemblée nationale, pendant quatre heures, nous avons entendu le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale et le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. C’est bien, mais il faut aller plus loin. Le fossé se creuse entre le revenu des plus riches et celui des plus pauvres. À l’évidence, la répartition de la richesse ne se fait pas correctement», a ajouté le député.

Arnaud Warolin élu par la population comme préfet



Une entrevue avec M. Arnaud Warolin et les retombées de la Marche verte. Deux reportages à caractère politique et économique à lire dans La Dépêche numéro 58.
 
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L’ÉCART ENTRE LES RICHES ET LES PAUVRES S’ACCENTUE
Selon le Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion qui est rattaché au Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, on constate avec les dernières données disponibles (2009) que le quintile le plus pauvre avait un revenu de 14 800 $ alors que le plus riche avait un revenu de 69 200 $. Le quintile le plus riche avait donc un revenu 4,7 fois plus élevé que celui des plus pauvres. En 1990, le quintile le plus pauvre avait un revenu de 12 200 $ et le plus riche avait un revenu de 52 900 $. L’écart était de 4,3 fois. C’est donc signe que la situation ne s’améliore pas.

Le député d’Abitibi-Ouest a rappelé que le Parti Québécois propose plusieurs idées pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale dont le rapatriement de l’assurance-emploi au Québec et l’exclusion de toute politique de tarification à l’acte, comme les «tickets modérateurs» ou toute autre forme de taxation régressive dans le domaine de la santé.

«Le gouvernement libéral mesure mal le sens des décisions sur les plus démunis. Il est temps qu’il enlève ses lunettes roses et constate la réalité: avec l’achalandage grandissant des banques alimentaires, le nombre de citoyens en situation de pauvreté est plus grand aujourd’hui qu’il y a dix ans», a conclu François Gendron.