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AUTOPSIE D’UN DÉSASTRE

 

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(21/12/10) «L’an dernier, je vous disais que, un an seulement après avoir été élu, le gouvernement libéral montrait déjà plusieurs signes d’usure, une éthique discutable et refusait obstinément de déclencher une enquête publique sur l’industrie de la construction en lien avec le financement des partis politiques. Aujourd’hui, force est de constater qu’on ne parle plus de signaux inquiétants, mais d’un gouvernement littéralement paralysé dans les apparences de scandales, qui freine le Québec et semble beaucoup plus préoccupé par son image que par les nombreux défis auxquels l’État fait face à l’heure actuelle.»
 
C’est ce que déclarait le député d’Abitibi-Ouest et vice-président de l’Assemblée nationale, François Gendron, en ouverture d’un point de presse tenu pour dresser le bilan de la dernière session parlementaire le 15 décembre dernier.
 
Depuis deux ans maintenant, la population québécoise assiste au triste spectacle d’un gouvernement en déroute, qui n’a manifestement plus le contrôle du volant, en raison du manque flagrant de volonté d’un premier ministre qui ne veut absolument rien entendre de ce que la population lui réclame. En réalité, les seuls efforts déployés par ce gouvernement au cours de la dernière session ont visé à préserver son image et la circonscription de Kamouraska-Témiscouata lors de l’élection partielle en novembre dernier.  Ce fut l’échec sur les deux fronts.
 

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À lire dans La Dépêche no 57
Le potentiel sous-estimé du Nord-du-Québec


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Le champion de l’économie?
Pourtant, comme le souligne d’entrée de jeu le député d’Abitibi-Ouest, les défis ne manquent pas. Bien que le gouvernement libéral répète sans cesse que notre économie se porte bien et mieux qu’ailleurs, la réalité, elle, est tout autre. Pour la première fois depuis que l’Institut de la statistique compile ces données, on observe que non seulement les investissements privés se situent en deçà des investissements publics, mais ils sont littéralement en chute libre. De plus, comme le gouvernement s’est endetté massivement au cours des deux dernières années pour dépenser en immobilisation, le poste de dépenses qui augmente le plus rapidement en ce moment, et pour plusieurs années encore, c’est le service de la dette. Ce sont donc des centaines de millions qui devront être sortis de la santé ou de l’éducation pour être versés en paiement d’intérêts.
 
Les ressources naturelles
La gestion adéquate des ressources naturelles constitue également un problème pour le gouvernement libéral. Il y a d’abord le dossier des gaz de schiste qui aura démontré à plusieurs points de vue l’incompétence du gouvernement en la matière, et ce, malgré la présence de plusieurs ex-attachés politiques libéraux au sein de l’industrie! Que ce soit par les multiples reportages de la presse, l’inquiétude légitime et la grogne de la population ou encore le mandat bidon imposé à la hâte au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), le gouvernement a largement fait la preuve qu’il naviguait à l’aveugle dans ce dossier.
 
Plus près de nous, il y a plus d’un an était déposé le projet de loi 79 censé modifier la Loi sur les mines. Au cours de cette période durant laquelle une consultation générale s’est tenue à l’Assemblée nationale, le ministre responsable, Serge Simard, et son projet de loi auront réussi à faire l’unanimité contre eux. Passant outre les recommandations de plus d’une soixantaine de groupes concernés, le ministre maintient le statut quo envers et contre tous. Afin de répondre aux attentes de la population et au rapport dévastateur du Vérificateur général qui démontrait le trop peu de juste retour des sommes perçues globalement en lien avec l’exploitation des ressources minérales, l’opposition officielle a proposé un amendement qui visait à bonifier le projet de loi en ce sens. Il a été rejeté.


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PAULINE MAROIS DÉVOILE SES PROPOSITIONS
POUR L’ASSAINISSEMENT DES MOEURS POLITIQUES AU QUÉBEC
Par ailleurs, au niveau national, lors d’une conférence de presse tenue la veille du bilan de M. Gendron, la chef de l’opposition officielle et députée de Charlevoix, Pauline Marois, accompagnée du député de Chicoutimi et leader parlementaire du Parti Québécois, Stéphane Bédard, et du député de Richelieu et porte-parole pour le Conseil du trésor, la fonction publique et les services gouvernementaux, Sylvain Simard, a dévoilé ses propositions pour assainir les moeurs politiques au Québec.
 
«Jean Charest et son gouvernement sont responsables au premier chef de l’atmosphère qui règne au Québec. Le manque de transparence en matière d’éthique et d’intégrité de ce gouvernement a contribué, dans une large part, à alimenter le cynisme de la population envers nos institutions démocratiques. Il est temps que cela change. Le 26 avril dernier, Mme Marois avait proposé au premier ministre dix solutions pour enrayer ce cynisme, mais une fois de plus, il avait préféré faire la sourde oreille. Cette fois, la chef de l’opposition officielle revient à la charge avec des propositions concrètes, qui, on l’espère, sauront inspirer le premier ministre dans sa réflexion durant la période des fêtes. Jean Charest doit entendre raison une fois pour toutes et écouter la population qui réclame toujours une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction», a déclaré François Gendron.
 
Rappel des faits
Avant de parler de solutions concrètes, rappelons certains faits qui contribuent, jour après jour, à alimenter la grogne de la population envers ce gouvernement qui ne gouverne qu’en apparence, ayant complètement perdu le contrôle, n’ayant plus les deux mains sur le volant.
 
Premièrement :           Système de collusion et de corruption dans le milieu de la construction qui serait infiltré par la mafia;
Deuxièmement :         Influence de la part de collecteurs de fonds libéraux liés à l’industrie de la construction dans l’octroi et même l’obtention de contrats gouvernementaux;
Troisièmement :          Influence des collecteurs de fonds libéraux et ingérence du bureau du premier ministre dans le processus de nomination des juges;
Quatrièmement :         Démission de deux ministres libéraux à la suite de scandales;
Cinquièmement :        Octroi de places en garderie en retour de généreuses contributions au Parti libéral du Québec.

Seize propositions pour redonner confiance aux Québécois dans leurs institutions démocratiques
«M. Charest est responsable des malheurs qui s’abattent sur nos institutions démocratiques. La population est plus que tannée de son comportement, de sa façon de nier la vérité, de sa façon de ne jamais répondre aux questions. Ma formation politique et moi-même en avons assez. C’est pourquoi je fais 16 propositions qui se concrétiseront si la population nous fait confiance lors de la prochaine élection», a ajouté la chef de l’opposition officielle.
 
Voici 16 propositions qui se réaliseront si le Parti Québécois forme le gouvernement lors de la prochaine élection:
Créer une commission d’enquête publique et indépendante sur les pratiques de collusion dans l’industrie de la construction, sur l’octroi de contrats publics, des permis et des subventions en lien avec le financement des partis politiques;
Un procureur indépendant proposera le mandat au gouvernement ainsi que les noms des personnes qui agiront à titre de commissaires dans le cadre de l’enquête publique sur l’industrie de la construction;
Mandater le Vérificateur général dès l’arrivée au pouvoir du Parti Québécois de proposer au gouvernement ce qui se fait de mieux (les meilleures pratiques et les plus hauts standards) en matière de gestion des contrats gouvernementaux et municipaux. Le rapport devra être rendu dans les six mois;
Étendre le pouvoir du Vérificateur général à Hydro-Québec;
Développer et conserver à l’interne une masse critique de professionnels détenant des expertises dans un certain nombre de secteurs stratégiques pour garantir une gestion transparente et efficace des relations contractuelles de l’État avec les entreprises et industries concernées;
S’assurer que les sous-traitants respectent les mêmes obligations et exigences de probité et de transparence que les entreprises qui obtiennent des contrats de l’État;
Protéger les agents de l’État désireux de dénoncer des malversations au sein de l’appareil gouvernemental et des administrations municipales;
Entendre en commission parlementaire, avant leur entrée en fonction, les dirigeants des différentes agences et sociétés d’État;
Pour les juges, nous reviendrons à la situation prévalant avant 2003, c’est-à-dire responsabilité du ministre de la Justice sans droit de regard du bureau du premier ministre;
Modifier le règlement sur le processus de nomination des juges afin d‘assurer la transparence et l’indépendance dans la formation des comités de sélection et d’améliorer leur fonctionnement;
Accroître le nombre d’enquêteurs au Directeur général des élections;
Limiter à deux mandats ou dix ans, selon la plus longue échéance, la période pendant laquelle une personne peut agir à titre de premier ministre du Québec;
De la même façon, il limitera à trois mandats ou douze ans, selon la plus longue échéance, la période pendant laquelle une personne peut agir à titre de maire d’une municipalité de plus de 5000 habitants;
Redéfinir le mandat, revoir le mode de nomination de ses membres et redonner les moyens à la Commission municipale pour prévenir les scandales dans le monde municipal;
S’assurer que le pouvoir des vérificateurs généraux municipaux de même que la loi d’accès à l’information s’étendent aux OSBL et organismes paramunicipaux créés pour se soustraire à leur pouvoir;
Dépolitiser le processus de plaintes concernant les élus municipaux afin que celles-ci soient entendues par la Commission municipale.

«Jean Charest et son gouvernement ont, depuis leur arrivée au pouvoir en 2003, réussi de façon magistrale à briser le fragile lien de confiance de la population envers les institutions démocratiques et les politiciens, ils se sont appliqués de façon tout à fait remarquable et ingénieuse à saper ce lien. Ce que je souhaite, c’est que ces propositions contribuent à restaurer ce lien de confiance et à redonner une fierté aux Québécois envers leurs institutions démocratiques. Il est temps que ça change!», a conclu François Gendron sur ce sujet.


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Le Parti Québécois d’Abitibi-Ouest et François Gendron maintenant sur le Web
Aussi, en cette journée de bilan, le Parti Québécois d’Abitibi-Ouest et le député François Gendron ont annoncé la mise en ligne de leur nouveau site Internet www.francoisgendron.qc.ca.
 
«Les membres de l’exécutif du Parti Québécois d’Abitibi-Ouest et moi sommes fiers de vous présenter notre nouveau site Web. Pour nous, il devenait essentiel d’offrir aux électeurs un outil moderne afin qu’ils puissent nous communiquer leurs perceptions sur la politique québécoise, s’informer des dossiers chauds en Abitibi-Témiscamingue et, bien sûr, des activités du parti», a déclaré le député d’Abitibi-Ouest.
 
Outre ces renseignements, le site Web propose également une foule d’informations factuelles sur la circonscription d’Abitibi-Ouest, son député, son rôle et les services offerts à ses commettants et une multitude de liens utiles d’organismes gouvernementaux ou régionaux. François Gendron profitera également de cette tribune pour présenter, de façon régulière, une chronique vidéo dans laquelle il commentera des sujets d’actualité politique avec le franc-parler qu’on lui connaît.
 
Pour sa part, le Parti Québécois d’Abitibi-Ouest met à la disposition des électeurs de la circonscription des informations sur ses activités militantes, la composition de son exécutif ainsi que des liens vers le formulaire d’adhésion au Parti Québécois et de financement populaire. Le site Web constitue également une passerelle vers les informations pertinentes disponibles sur le site national du Parti Québécois.
 
«Lors de la création du site, l’idée première était d’offrir aux utilisateurs du Web une plate-forme complète, conviviale et sans prétention, réunissant les informations et les services disponibles aux bureaux du député ainsi que la possibilité d’entrer directement en contact avec moi ou les membres de mon équipe. Je souhaite maintenant que les électeurs se l’approprient, qu’ils le consultent pour s’informer et, surtout, qu’ils en profitent pour partager leurs impressions et me transmettre leurs commentaires sur les sujets qui les préoccupent», a conclu François Gendron
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