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Pour améliore les soins de santé
Des solutions novatrices d'Alexandre Cloutier et François Gendron
COMMUNIQUÉS  -  30/06/16

PHILIPPE COUILLARD ET STEPHEN HARPER
 
 

À l'instar de l'ancien premier ministre du Canada Stephen Harper, Philippe Couillard bénéficie de la division du vote de l'opposition pour se maintenir au pouvoir. Plus de détails dans La Dépêche numéro 64.
Au moment où les établissements de santé de l’Abitibi‑Témiscamingue doivent faire face à une nouvelle série de compressions du gouvernement libéral, le candidat à la direction du Parti québécois, Alexandre Cloutier, et le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron, proposent une série de solutions novatrices pour améliorer l’accès aux soins de santé des Québécois.

«Un million de Québécois n’ont toujours pas accès à un médecin de famille. Selon le dernier rapport du Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE), les urgences du Québec affichent la pire performance de tout le monde occidental. Le séjour moyen y est de neuf heures, plus du double de la moyenne internationale. C’est inacceptable. Nous devons revoir nos façons de faire et miser sur la contribution de tous les professionnels de la santé pour améliorer l’accès aux soins au Québec», ont déclaré Alexandre Cloutier et François Gendron.

M. Cloutier propose d’abord de modifier le cadre réglementaire actuel afin d’octroyer davantage d’autonomie aux infirmières praticiennes spécialisées (IPS), communément appelées «superinfirmières». Dans la même veine, il souhaite favoriser l’essor d’un réseau de cliniques sans médecin, pilotées par des IPS, à l’image de la clinique SABSA à Québec.
 
«Les IPS du Québec jouissent de moins d’autonomie que dans le reste du Canada. Nous devons corriger la situation. Le modèle de SABSA a prouvé son efficacité: 95% des patients de la clinique ont vu leur cas être réglé sans avoir à recourir ensuite à un médecin. C’est une solution efficace pour améliorer l’accès aux soins de première ligne et, par le fait même, désengorger nos urgences», mentionne-t-il.
 
À cet effet, M. Cloutier et M. Gendron rappellent que 60% des patients s’étant présentés dans les urgences du Québec au cours de la dernière année souffraient de problèmes mineurs et «auraient pu être traités ailleurs», selon le CSBE.
 
«Nous proposons de créer une “voie rapide” dans nos urgences pour traiter ces problèmes mineurs et ainsi libérer les médecins pour les cas les plus lourds. De nombreux pays, notamment le Royaume-Uni, ont expérimenté cette méthode du “fast-track” avec succès, en donnant un rôle accru aux infirmières dans les urgences», explique M. Cloutier.


PHILIPPE COUILLARD
 
 

L'esprit de collaboration entre Philippe Couillard et l'ancien premier ministre du Canada, Stephen Harper, semblait sans borne. La Dépêche numéro 66 vous en souligne l'ampleur.
  
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Des médecins plus accessibles en tout temps
Par ailleurs, Alexandre Cloutier et François Gendron souhaitent assurer une meilleure couverture médicale dans les Groupes de médecine familiale (GMF) les soirs et les fins de semaine. Ils souhaitent que les GMF d’un même territoire concluent des ententes de partenariat et se partagent des «tours de garde» pour couvrir ces heures défavorables.
 
«Un patient dont la clinique est fermée, certains soirs et la fin de semaine, devrait pouvoir se tourner vers un autre GMF de son territoire pour rencontrer un médecin sans passer par l’urgence», soutiennent-ils.
 
Le modèle de l’«accès adapté» -qui consiste à réserver chaque jour dans l’agenda des médecins certaines plages horaires pour les rendez-vous rapides– devrait également être étendu à tous les GMF du Québec.
 
Enfin, M. Cloutier et M. Gendron proposent une révision du mode de rémunération à l’acte des médecins. «Le Québec est l’un des seuls endroits en occident où le paiement à l’acte prévaut toujours. Cela crée plusieurs effets pervers et ne favorise pas la collaboration entre tous les professionnels de la santé. Le temps est venu d’inclure davantage de mixité dans le mode de rémunération des médecins», affirment-ils.


PHILIPPE COUILLARD
 
 

Tous les ouvriers québécois devraient savoir parler anglais au cas où un client anglophone surgirait sur les planchers des usines, prônait Philippe Couillard lors d’un débat électoral. Plus de détails ici ou lisez le reportage intégral dans La Dépêche numéro 67.
  

Des coupes déplorables
Ces propositions surviennent au moment où une nouvelle série de compressions s’abat sur le réseau de la santé. Seulement au CISSS de l’Abitibi‑Témiscamingue, il y aura des coupes de 6,7 millions $ cette année.
 
«Philippe Couillard pousse l’odieux jusqu’à affirmer que ces coupes n’auront pas d’impact sur les services à la population. C’est aberrant. Depuis deux ans, la centralisation et les coupes répétées du gouvernement libéral ont complètement déstructuré les services de santé de l’Abitibi-Témiscamingue. Les réformes du ministre Gaétan Barrette n’ont amélioré en rien l’accès aux soins. Il est temps que ça cesse. L’austérité doit faire place à des solutions novatrices en santé», conclut le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron.


PLQ ET CORRUPTION
 
 

Même si le Parti libéral du Québec a souvent été associé à la corruption ces dernières années, la plupart des électeurs fédéralistes demeurent unis et fidèles; l’unité canadienne le justifie. Les détails dans La Dépêche numéro 65.
  
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Compressions de 242 M$ dans les soins et services de santé
D'autre part, François Gendron, député d’Abitibi-Ouest, dénonce les nouvelles coupes de 242 M$ annoncées à la fin juin, dont 6,7 millions de dollars dans les établissements de la région. «Il est évident que le réseau, déjà sous pression, sera incapable d’atteindre les nouvelles cibles de compressions sans réduire les services à la population, déjà lourdement touchés par les compressions libérales des deux dernières années», a‑t‑il déclaré.

«Le ministre de la Santé force les gestionnaires à couper dans les services essentiels, alors qu’on manque de préposés aux bénéficiaires dans les hôpitaux et les CHSLD, que les établissements ont supprimé des postes de professionnels pourtant indispensables, que les soins à domicile sont rationnés, qu’on sert des patates en poudre aux aînés pour économiser dans les CHSLD, que la liste de chirurgies en attente s’allonge, et j’en passe. Assurément, nous assistons à une réduction des services aux patients de notre réseau de santé public», a ajouté François Gendron.
 
«Comment le ministre Barrette peut-il oser prétendre que ses nouvelles compressions n’affecteront pas les soins et services? Personne n’est dupe; il doit cesser de prendre les citoyens pour des valises, de dire une chose et son contraire. Le réseau de la santé est d’autant plus ébranlé que les compressions se sont accumulées ces dernières années et que les réformes se succèdent, sans aucune amélioration pour les patients, bien au contraire. Pourquoi continuer à amputer notre système public, puisque l’équilibre budgétaire est atteint et que la santé a rudement été ciblée par les coupes? Est-ce pour financer le privé, pour lequel le ministre semble toujours capable de trouver de l’argent, que ce soit pour les cliniques de chirurgie ou les supercliniques?», a poursuivi le député d’Abitibi-Ouest.
 
«Les administrateurs et les gestionnaires du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue ne demandent pas mieux que d’offrir les meilleurs soins aux patients sur l’ensemble du territoire. Mais les exigences budgétaires du ministre les obligent à faire des choix qui auront de lourdes conséquences pour les citoyens de la région. J’invite le ministre à venir expliquer ses décisions injustifiables à la population de La Sarre, d’Amos et celle des deux MRC de ma circonscription», conclut François Gendron.

LA DEPECHE NUMERO 60Malgré ses tentatives de diversion, le Parti libéral du Québec a beaucoup de difficultés à se dissocier de l'image de corruption qui l'afflige. Pour plus de détails, lisez dans La Dépêche numéro 60 l'éditorial Bilan des années Charest : un fédéralisme néfaste pour le Québec.

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