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Commercialisation des aliments québécois
Le ministre Gendron destine
1 500 000 $ aux entreprises

COMMUNIQUÉS DE PRESSE  -  17/10/13

François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
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Le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, a procédé le 16 octobre dernier au lancement du Programme d'appui à la commercialisation des aliments québécois (PACAQ), qui bénéficiera d'une enveloppe budgétaire de 1,5 million de dollars étalée sur une période de 3 ans (de 2013 à 2016).

Ce nouveau programme a pour objet de faciliter l'accès des produits des entreprises bioalimentaires québécoises aux différents réseaux de commercialisation du marché intérieur. Plus particulièrement, il vise à appuyer les efforts de l'ensemble des acteurs de la chaîne d'approvisionnement en vue d'offrir et d'identifier davantage d'aliments québécois.

«Nous sommes déterminés à accroître la place des produits de chez nous tant sur la table des familles québécoises que dans les restaurants, les hôtels, les grandes chaînes de détail et les établissements publics et parapublics. La Politique de souveraineté alimentaire émane d'ailleurs de cette détermination, parce que accorder une plus grande place aux aliments produits et transformés chez nous dans nos achats, c'est investir dans notre économie et c'est créer de la richesse dans toutes les régions du Québec», a déclaré M. François Gendron.

‎Le PACAQ permettra de soutenir les initiatives destinées à faire connaître l'offre bioalimentaire québécoise aux acheteurs des différents réseaux de distribution de la province, notamment par la création et la consolidation de relations d'affaires. Le Programme est également appelé à appuyer le développement des compétences stratégiques et à améliorer la capacité d'intervention des entreprises en matière de commercialisation.

«Il est primordial de faciliter l'accès des entreprises québécoises aux réseaux de commercialisation du détail, de l'hôtellerie, de la restauration et des établissements publics. Les retombées engendrées par la présence accrue des aliments d'ici sur le marché intérieur pourront se traduire par de nouveaux emplois ou par des emplois mieux rémunérés ou encore par des investissements visant à susciter des gains de compétitivité dans les entreprises», a conclu le ministre.

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) invite les associations, les organismes sans but lucratif, les coopératives, les établissements publics et parapublics à se prévaloir du PACAQ; l'invitation s'adresse aussi aux divers regroupements d'entreprises ou d'institutions du secteur bioalimentaire. Pour en apprendre davantage sur ce nouveau programme, il suffit de se rendre dans le site Internet www.mapaq.gouv.qc.ca/pacaq.

Campagne «Aliments du Québec: toujours le bon choix!»
Parallèlement à la mise en œuvre du nouveau programme, le MAPAQ poursuit ses actions à l'égard du grand public dans le contexte du déploiement de la campagne «Aliments du Québec: toujours le bon choix!». Rappelons que celle-ci a pour objet d'accroître les achats de produits bioalimentaires sur le marché intérieur. Plus précisément, l'objectif poursuivi cette année consiste à convaincre les consommateurs de développer le réflexe de faire toujours le bon choix, soit celui d'opter pour les aliments québécois.

Par ailleurs, pour plus ample information sur la Politique de souveraineté alimentaire du gouvernement du Québec, on peut consulter régulièrement le blogue www.PolitiqueSA.gouv.qc.ca ou la page www.mapaq.gouv.qc.ca/PolitiqueSA du site Internet du Ministère. Il est également possible de suivre celui-ci sur Twitter, à l'adresse suivante : twitter.com/mapaquebec.


BERNARD FLEBUS
 
 

Découvrez Bernard Flebus l'immigrant, l'homme d'affaires et le maire dans une entrevue exclusive à lire dans La Dépêche numéro 56.
  
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Consultation publique sur le projet d'appellation de spécificité «Fromage de vache de race Canadienne»
Par ailleurs, le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) invite les personnes et les organisations intéressées par le projet d'appellation de spécificité (AS) «Fromage de vache de race Canadienne» à participer à une consultation publique qui se tient depuis le 16 octobre 2013 pour une durée de 45 jours. Cette consultation vise à valider, plus largement, le consensus obtenu entre les acteurs engagés dans la démarche.

L'objet de la consultation est le cahier des charges ou, en d'autres termes, les critères qui devront être remplis pour qu'un fromage puisse porter l'appellation réservée «Fromage de vache de race Canadienne». D'autres étapes devront être franchies avant la reconnaissance officielle de l'appellation réservée. En effet, le groupe demandeur, à savoir l'Association de mise en valeur de la race bovine Canadienne, devra établir un plan de contrôle avec un organisme de certification afin de vérifier la conformité des produits pouvant bénéficier de l'appellation réservée. Par la suite, le CARTV accréditera l'organisme de certification et fera sa recommandation finale au ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. Le ministre pourra reconnaître l'appellation et en réserver l'utilisation pour les produits certifiés conformément à la Loi. Une fois l'appellation reconnue, le CARTV supervisera le travail de certification afin d'en assurer la neutralité, l'impartialité et la rigueur. De plus, il surveillera l'usage de cette appellation sur les marchés afin d'en éviter l'usurpation.

«L'établissement du cahier des charges est probablement l'étape la plus déterminante d'une démarche d'appellation réservée puisque c'est là que les entreprises intéressées définissent, ensemble, le produit à protéger et les normes à satisfaire», a mentionné Mme Anne-Marie Granger Godbout, présidente-directrice générale du CARTV. Elle a ajouté: «Dans la foulée du projet d'appellation "cidre de glace du Québec" qui vient de franchir la même étape, je suis heureuse que celui de ces défenseurs de la race Canadienne progresse rondement.»

M. François Gendron, vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, a souligné également que «cette initiative cadre parfaitement avec la Politique de souveraineté alimentaire, puisqu'elle permet de structurer une filière qui valorise une de nos races patrimoniales, protège les spécificités de la vache Canadienne et renforce la valeur ajoutée issue de la transformation de son lait».

Il est possible de consulter l'ensemble de l'information concernant le processus de consultation et le cahier des charges de l'AS «Fromage de vache de race Canadienne» dans le site Web du CARTV :
(www.cartv.gouv.qc.ca)


LACTOSERUM
 
 

La Vache à Maillotte a investi un million de dollars dans une usine de conversion d’énergie visant à réduire ses frais de chauffage, mais surtout, les gaz à effet de serre. À lire dans La Dépêche numéro 56.
  
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Bilan annuel des activités de La Financière agricole dans les régions de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec
D'autre part, La Financière agricole du Québec dévoilait le 15 octobre dernier le bilan 2012-2013 de ses activités en matière de financement et d'assurance auprès des entreprises agricoles des régions de l'Abitibi - Témiscamingue et du Nord - du - Québec.

«En fournissant des programmes et des services de qualité, La Financière agricole favorise le développement et la stabilité de plus de 25 000 entreprises agricoles et forestières. Avec des valeurs assurées qui s'élèvent à 4,7 milliards de dollars et un portefeuille de garanties de prêts qui atteint 4,4 milliards, notre contribution à l'essor économique du Québec et de ses régions est déterminante», a déclaré M. Robert Keating, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.

Des programmes de financement au service des entreprises agricoles
Dans les régions de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, les prêts consentis aux entrepreneurs par La Financière agricole représentent, pour 2012-2013, 23,1 millions de dollars, soit une augmentation de plus de 3 millions de dollars par rapport à 2011-2012. De ce montant, 18 millions ont été accordés à des entreprises laitières, avicoles et céréalières. Pour sa part, le volume de financement forestier a atteint 213 000 dollars.

Une aide financière directe et adaptée à la réalité des jeunes de la relève
Au cours de 2012-2013, La Financière agricole a appuyé financièrement sept jeunes de ces régions dans leur projet d'établissement ou de démarrage en agriculture. Cette aide financière a totalisé 200 000 dollars.

À cela s'ajoutent des tarifications avantageuses dans l'application des autres programmes, notamment au chapitre du financement et du Programme d'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).

Des programmes d'assurance et de protection du revenu diversifiés et toujours avantageux
Les programmes d'assurance et de protection du revenu offerts par La Financière agricole couvrent la plupart des risques auxquels font face les entreprises agricoles. Ainsi, plus de 17 millions de dollars ont été alloués aux producteurs de ces régions par l'intermédiaire de ces programmes. Plus spécifiquement, des compensations de 13,7 millions ont été accordées en assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), principalement pour le secteur veaux d'embouche. Les interventions du programme Agri-stabilité auprès des participants de ces régions sont, quant à elles, de l'ordre de 700 000 dollars. De plus, des contributions gouvernementales de 500 000 dollars (dans le cadre du programme Agri-investissement) et de 1,1 million de dollars (dans le cadre du programme Agri-Québec) ont été versées aux participants. Les entreprises assurées au Programme d'assurance récolte (ASREC) ont reçu des indemnités de plus de 900 000 dollars, principalement pour les fourrages.

Pour de plus amples informations, consultez le rapport annuel de La Financière agricole du Québec sur le site Internet de l'organisation au www.fadq.qc.ca.