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Politique industrielle du Québec
Pour un Québec manufacturier plus productif et plus compétitif
COMMUNIQUÉS DE PRESSE  -  16/10/13

François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
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La ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Mme Élaine Zakaïb, a rendu publique le 10 octobre dernier la Politique industrielle québécoise 2013-2017. Cette politique s'inscrit dans le cadre de la Politique économique Priorité emploi dévoilée par la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, le 7 octobre dernier.

«Avec sa politique industrielle, le gouvernement investira plus de 1 milliard de dollars dans l'industrie manufacturière et créera à terme plus de 25 000 nouveaux emplois durables et de qualité», a déclaré Élaine Zakaïb. «La Politique industrielle québécoise donnera les moyens au Québec et à ses entreprises de suivre la cadence d'une économie moderne, plus verte et plus innovante.»

Pourquoi une politique industrielle
La ministre a rappelé que, au cours des deux dernières décennies, le secteur manufacturier a connu un déclin dans tous les pays industrialisés, et que pour relancer ce secteur clé de notre économie et faire face à la nouvelle donne mondiale, il faut repenser les modèles de développement connus, qui sont désuets.

«Il faut se donner une vision, revoir notre approche et établir une stratégie globale, cohérente et intégrée. Il faut moderniser nos entreprises, les rendre plus vertes et mieux équipées en technologies de pointe. Il faut les aider à grandir, à innover et à exporter. Il s'agit exactement du rôle de notre politique industrielle, qui est le fruit d'une large consultation menée auprès des acteurs clés du milieu économique.»

La Politique industrielle québécoise 2013-2017 se décline en trois axes d'intervention répondant aux défis actuels du secteur manufacturier:

  • moderniser et verdir les entreprises manufacturières;
  • favoriser l'émergence de nouveaux fleurons;
  • appuyer l'innovation, de l'idée à la commercialisation.

Des entreprises vertes et innovantes - 461 millions de dollars
La compétitivité exige non seulement d'être plus productif, mais aussi d'être plus vert. Des mesures seront mises en place, dont des crédits d'impôt spécifiques aux PME manufacturières, pour accélérer la mécanisation, l'automatisation et la robotisation des procédés de fabrication, tout en intégrant les technologies de l'information et des communications dans la logistique, les processus d'affaires et les procédés industriels.

Par ailleurs, un nouveau programme, ÉcoPerformance, sera mis en place et géré par le ministère des Ressources naturelles dans le but d'aider les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les entreprises seront aussi sensibilisées aux pratiques écoresponsables et à l'acquisition de certifications vertes reconnues.

L'émergence de nouveaux fleurons - 254 millions de dollars
«Le tissu industriel québécois est composé d'une majorité de PME, ce qui donne une industrie vivante et flexible », a souligné la ministre. «Il faut cependant augmenter le nombre de moyennes entreprises capables d'agir comme donneurs d'ordres. Pour la première fois au Québec, le ministère des Finances et de l'Économie, Investissement Québec et les centres locaux de développement vont travailler de concert dans le cadre de plans régionaux d'intervention en entreprise (PRIE) mis en œuvre dans chacune des régions du Québec. C'est d'ailleurs déjà commencé.»

L'objectif de ces plans est d'accompagner 300 PME manufacturières particulièrement prometteuses dans toutes les régions du Québec au cours des quatre prochaines années. Cet accompagnement offrira une démarche personnalisée et un chargé de projet attitré pour donner à ces «gazelles» toutes les chances de croître et de devenir nos fleurons de demain.

Une cartographie des chaînes d'approvisionnement dans les secteurs stratégiques et émergents sera aussi élaborée afin de mettre en évidence les lacunes au sein de ces chaînes et de déterminer quelles PME québécoises pourraient les pallier.

L'innovation:
de l'idée à la commercialisation - 328 millions de dollars

Dans le contexte d'un marché en constante et rapide évolution, la prospérité future repose sur la capacité des pays à innover, mais surtout à commercialiser leurs produits et leur savoir-faire. À cet effet, un effort financier additionnel sera consenti par le gouvernement pour appuyer la commercialisation des technologies et des produits novateurs des entreprises, à chacune des étapes.

«Pour être efficace, il faut agir sur tous les fronts en même temps, de façon intégrée et à court, moyen et long terme. C'est la seule façon de construire ensemble une économie plus productive, plus compétitive et plus verte», a conclu la ministre
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BERNARD FLEBUS
 
 

Découvrez Bernard Flebus l'immigrant, l'homme d'affaires et le maire dans une entrevue exclusive à lire dans La Dépêche numéro 56.
  
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Centres locaux de développpement
Partenaires de premier plan de la politique industrielle du Québec

L'Association des centres locaux de développement du Québec (ACLDQ) et ses 120 CLD membres mettront leur expertise à profit en matière d'accompagnement des entrepreneurs dans la nouvelle Politique industrielle du Québec dévoilée par Mme Élaine Zakaïb, ministre déléguée à la Banque de développement et à la Politique industrielle du Québec.

En partenariat avec Investissement Québec et le ministère des Finances et de l'Économie, l'ACLDQ et les CLD travailleront d'abord à l'élaboration de plans régionaux d'intervention en entreprises. Ces plans permettront de dresser un portrait de la vitalité économique de chacune des régions afin d'identifier 300 PME manufacturières ayant un haut potentiel de croissance.

«Les PME et les régions ont besoin d'un réseau d'intelligence, a déclaré M. Yves Maurais, président de l'ACLDQ. Pour stimuler la croissance des entreprises, il faut mieux structurer nos interventions entre partenaires, mieux partager et utiliser l'information, miser sur les collaborations et mettre l'entrepreneur au centre de la démarche.»

Les CLD sont reconnus pour leur expertise en matière d'accompagnement. Leur rôle d'accompagnateur-expert sera donc mis à contribution dans toutes les étapes de croissance de ces entreprises prometteuses. Avec leurs partenaires, ils mettront à leur disposition une offre de services intégrée pour les aider à devenir des entreprises de haut niveau.

«Il faut pouvoir offrir un continuum de services efficaces qui répondent aux besoins de nos entreprises. On veut que tout soit en place pour faire progresser les entreprises à un niveau supérieur», ajoute M. Maurais.

DES PISTES D'ACTIONS INTÉRESSANTES
Rappelons qu'au printemps dernier, l'ACLDQ avait participé aux consultations de la ministre en vue de l'élaboration de la Politique industrielle. L'Association avait fait valoir l'importance d'une action gouvernementale concertée, de même que le nécessaire arrimage entre le secteur de la recherche et les PME.
Plusieurs constats et besoins identifiés par les CLD sur le terrain ont été pris en compte dans la Politique industrielle présentée aujourd'hui :

L'ACLDQ avait fait valoir l'importance de développer le secteur manufacturier de pointe. La mise en place d'un centre d'excellence en innovation manufacturière est un pas important qui permettra de soutenir des secteurs stratégiques pour le Québec.

L'ACLDQ avait également souligné l'importance de mettre en place des plateformes collaboratives pour faciliter et optimiser le réseautage entre les acteurs du secteur manufacturier. Québec Innove est une réponse originale à ce besoin.

Le transfert et la commercialisation d'initiatives technologiques ainsi que le maillage entre le secteur de la recherche et les PME avaient été soulignés par l'ACLDQ. Avec la mise en place d'une enveloppe additionnelle pour la commercialisation de produits novateurs dans les ministères et organismes du secteur public, de même que le soutien aux regroupements sectoriels de recherche industrielle, nous croyons que les PME disposeront de moyens additionnels pour percer de nouveaux marchés.
Enfin, l'annonce d'un Plan d'action en entrepreneuriat pour l'hiver 2014 constitue une excellente nouvelle. L'ACLDQ entend faire des propositions constructives, comme elle l'avait d'ailleurs fait dans le cadre de la Stratégie québécoise de l'entrepreneuriat 2011-2014.

UN MODÈLE D'ACCOMPAGNEMENT
Depuis leur création il y a 15 ans, les CLD ont un mandat de développement local en plus d'offrir l'ensemble des services de première ligne dont un entrepreneur privé ou collectif peut avoir besoin. Que ce soit pour démarrer une entreprise ou un projet, entreprendre une phase de croissance ou assurer leur relève, les CLD mettent à la disposition des entrepreneurs, des professionnels pour les accompagner dans leur démarche.

Basée à Québec, l'ACLDQ regroupe les 120 CLD à travers tout le Québec. Elle a pour mission de représenter et d'accompagner ses membres dans la réalisation de leur mandat de développement économique local et de soutien à l'entrepreneuriat.


LACTOSERUM
 
 

La Vache à Maillotte a investi un million de dollars dans une usine de conversion d’énergie visant à réduire ses frais de chauffage, mais surtout, les gaz à effet de serre. À lire dans La Dépêche numéro 56.
  
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Le gouvernement du Québec fait le bon choix en priorisant l'industrie manufacturière selon MEQ
Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) salue l'orientation de la Politique industrielle du Québec déposée par la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Mme Élaine Zakaïb. Cette politique reconnaît très clairement la priorité manufacturière, avec des mesures ciblant les déterminants de la productivité. MEQ revendique depuis longtemps le rôle moteur que les industries manufacturières jouent dans la performance globale de l'économie québécoise. «En reconnaissant la priorité manufacturière, le gouvernement québécois oriente son intervention économique sur les activités les plus porteuses en termes de productivité, de compétitivité et au niveau du rayonnement international des entreprises québécoises», a mentionné Simon Prévost, président de MEQ.

Comité consultatif des partenaires de l'industrie
Dans le contexte actuel de mondialisation et de concurrence accrue, la qualité des conditions d'affaires devra sans cesse faire l'objet d'une évaluation et d'ajustements, afin de permettre à l'économie québécoise de rester constamment attractive pour de nouveaux investissements, de nouvelles entreprises et le développement de nouvelles filières industrielles. La création du Comité consultatif des partenaires de l'industrie permettra, selon MEQ, de garder le cap sur les orientations de la politique et de proposer les ajustements nécessaires en cours de route afin de maintenir au Québec un environnement d'affaires qui permettra à nos entreprises d'être des chefs de file à l'échelle internationale. «En tant qu'association représentative du secteur, nous acceptons avec beaucoup d'enthousiasme l'invitation du gouvernement pour la participation de MEQ à ce conseil et nous sommes convaincus que l'urgence d'agir rendra ce nouveau groupe très dynamique», a ajouté Simon Prévost.

Par ailleurs, la ministre a annoncé que MEQ coordonnera le nouveau Programme compétitivité et développement durable qui est inscrit dans la Politique industrielle québécoise sous le volet accompagnement des entreprises. Ce programme permettra aux entreprises d'intégrer le développement durable dans leur stratégie d'affaires de même que de réaliser des projets stratégiques d'amélioration continue de manière à favoriser l'accroissement de leurs exportations. «La mise en réseau des meilleures entreprises est une des conditions aujourd'hui incontournables pour le développement du secteur manufacturier et nous sommes heureux de pouvoir contribuer à la réussite de ce volet», a indiqué M. Prévost.

Des crédits d'impôt favorables à l'investissement, mais qui ne garantissent pas la compétitivité fiscale du Québec. 
La ministre Zakaïb a annoncé une série de mesures fiscales, concentrées sur des crédits d'impôt qui ne peuvent être que positifs pour les entreprises désirant investir dans de nouveaux équipements ou, de manière générale, pour la croissance de leur productivité. MEQ souhaite néanmoins rappeler que l'application de ces crédits d'impôt ne réduira pas le fardeau fiscal de l'ensemble des entreprises et qu'il conviendra d'en évaluer l'efficacité en prenant en compte les taux statutaires d'impôt ou de taxation qui restent particulièrement élevés au Québec. «Il faut rappeler que le taux d'imposition sur les revenus des PME est particulièrement élevé au Québec et que le fardeau des cotisations sur la masse salariale reste beaucoup trop lourd pour que les ambitions économiques puissent atteindre toute leur portée à long terme. Tôt ou tard, il faudra s'attaquer à cet enjeu», a rappelé M. Prévost.


GILLES CHAPADEAU
 
 

«Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous propose un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur.
  
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Écotech Québec salue les mesures visant le verdissement de l'économie
Écotech Québec, qui représente la grappe des technologies propres, salue la Politique industrielle annoncée par la ministre Élaine Zakaïb. Plusieurs des mesures reflètent d'ailleurs les priorités des acteurs de la grappe.

«Le rôle accru des organismes publics pour servir de bancs d'essai aux innovations du Québec permettra éventuellement d'offrir une vitrine technologique de premier plan pour les entrepreneurs,  a souligné Andrée-Lise Méthot, présidente du conseil d'administration d'Écotech Québec. De plus, la création d'EcoPerformance aidera les entreprises manufacturières à devenir plus compétitives tout en réduisant leurs émissions de GES.»

Par ailleurs, Écotech Québec souligne les appuis à la commercialisation ainsi qu'à la certification "verte" qui permettront aux PME technologiques de percer de nouveaux marchés. De plus, la volonté du gouvernement d'accompagner les entreprises manufacturières à verdir leurs activités et leurs produits générera de nouvelles occasions d'affaires pour les PME en technologies propres.

La ministre Zakaïb a d'ailleurs annoncé que madame Andrée-Lise Méthot siègera sur  le Conseil des partenaires de l'industrie manufacturière. Ce Conseil permettra au gouvernement de rester à l'affût de la situation du secteur manufacturier québécois et de ses priorités.


LA FOSSE SIGMA LAMAQUE À VAL-D'OR
 
 

Dans son numéro 61, La Dépêche publie une entrevue avec Mme Martine Ouellet ainsi qu'une entrevue avec le v.-p. Finances d'Osisko, M. Bryan A. Coates, qui semblait avoir oublié les promesses faites aux Valdoriens concernant la fosse Sigma-Lamaque.
  
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Le ministre Blanchet annonce l'attribution de 8 450 $ pour une initiative faunique en Abitibi-Témiscamingue
D'autre part, le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet, a annoncé le 15 octobre dernier le projet qui a été retenu pour la région de l'Abitibi-Témiscamingue dans le cadre du volet Relève et mise en valeur - enveloppe régionale du Réinvestissement dans le domaine de la faune.

«Par ce réinvestissement de fonds publics, le gouvernement entend renforcer la mise en œuvre d'initiatives et d'activités fauniques durables pour en faire un des moteurs du dynamisme des régions», a souligné le ministre Blanchet.

Aux quatre coins du Québec, 35 projets régionaux seront mis de l'avant par 32 organismes d'ici la fin de l'exercice financier 2013-2014. Ainsi, des subventions totalisant 250 000 $ ont été accordées dans le but de développer les produits et services fauniques régionaux et d'encourager la pratique de la chasse, de la pêche et du piégeage.

Dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue, cela se traduit par le soutien du projet Académie faune - Guide pour l'organisation d'un camp d'initiation à la chasse et à la pêche pour la relève de l'Association des gestionnaires de zecs de l'Abitibi-Témiscamingue, pour une aide financière du Ministère totalisant 8 450 $.

«Les activités de chasse, de pêche et de piégeage sont accessibles à tous et permettent de profiter de la diversité de nos régions. Grâce à sa grande connaissance du territoire et de ses ressources, l'organisme retenu cette année contribuera, par son projet, à la gestion de la faune et à la création de retombées économiques dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue», a conclu le ministre.



LE NORD POUR TOUS
 
 

En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides.
  
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Politique économique du gouvernement du Québec
Le gouvernement investit massivement pour régler les problèmes de moisissures dans les écoles du québec
Par ailleurs, la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy, a dévoilé le 11 octobre dernier le plan d'action global gouvernemental visant à régler les problèmes de qualité de l'air dans certaines écoles du Québec. Ce plan se décline en trois volets: action immédiate contre les problèmes connus de moisissures, détection et prévention.

«Depuis mon entrée en fonction, j'ai pu constater l'état de vétusté de certaines écoles du réseau aux prises avec des problèmes de moisissures, dont bon nombre ici à Montréal. Devant cette situation tout à fait intolérable et critique, un seul constat s'impose : il est impératif d'agir maintenant et avec force pour régler, une fois pour toutes, les cas de moisissures recensés et prévenir de nouvelles situations similaires. C'est ce que nous faisons en lançant ce plan d'action sans précédent», a déclaré la ministre Malavoy.

Offensive de 46,5 M$ contre les moisissures
La démarche gouvernementale s'appuie notamment sur le plan Réno-Écoles, assorti d'une enveloppe de 401,2 millions de dollars, qui constitue le cœur d'une des mesures phares prévues dans la Politique économique Priorité emploi.

Cet investissement inclut une enveloppe de 46,5 millions de dollars destinée exclusivement à lancer une véritable offensive contre des cas de contamination par des moisissures recensés dans 19 écoles du Québec. Ces établissements sont rattachés particulièrement à la Commission scolaire de Montréal (16), mais également aux commissions scolaires de la Vallée-des-Tisserands (2) et des Sommets (1). Les plus importants travaux réalisés dans le cadre de cette offensive seront menés à l'école Baril, de la Commission scolaire de Montréal, qui sera complètement démolie et reconstruite au coût de 19 millions de dollars. Des travaux correctifs et préventifs seront réalisés dans les autres établissements, allant du remplacement de la plomberie, en passant par la réfection des portes et fenêtres, à celle de l'enveloppe extérieure et de la structure des bâtiments.

Vaste opération de détection
En plus des investissements liés à cette offensive contre les moisissures, une somme de 30 millions de dollars sera consacrée à mener une vaste opération de détection des problèmes éventuels de qualité de l'air dans les établissements scolaires, et ce, dans toutes les régions du Québec. Cette opération sera pilotée par un comité formé de représentants du Ministère et du réseau scolaire.

«Il est essentiel d'avoir un portrait juste de la situation de l'ensemble du parc immobilier scolaire du Québec pour établir les suites à donner à ce dossier prioritaire», a soutenu la ministre.

Renforcement des mesures de prévention
Le plan d'action gouvernemental comprend un important volet préventif. À ce propos, la ministre a annoncé que les investissements de 324,7 millions de dollars d'ici 2017, prévus au plan Réno-Écoles, seraient accélérés en soutien à des travaux de réparation, d'amélioration ou de réfection des établissements scolaires, à l'échelle du Québec.

D'autres mesures ont été mises en place par le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport pour corriger les problèmes de qualité de l'air dans les écoles. Le Ministère a, entre autres, produit un document référentiel destiné aux commissions scolaires, rassemblant les directives ou les recommandations qu'il a déjà émises par le passé à l'égard de la gestion des contaminants ou des produits présentant un risque pour la santé dans les écoles. Un comité d'experts, formé en 2012 dans le but de définir les bonnes pratiques en matière de prévention, de détection et de correction des problèmes de moisissures en milieu scolaire, devrait également rendre son rapport sous peu à la ministre. Enfin, il est prévu que les commissions scolaires adoptent un mécanisme de reddition de comptes pour informer le Ministère des situations les plus risquées sur le plan de la santé et des répercussions financières.

«Depuis un an, nous n'avons pas cessé d'améliorer les choses pour que nos écoles soient des milieux de vie attrayants, sains, sécuritaires et propices aux apprentissages. Nous nous engageons encore davantage sur cette voie par les gestes porteurs et forts que nous posons aujourd'hui», a conclu la ministre.