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Données sur l'emploi
34 100 emplois créés au Québec en octobre
COMMUNIQUÉS  -  08/11/13

AGROALIMENTAIRE
 
 

Le secteur agricole est le plus gros employeur du Québec dans le domaine industriel. Lisez notre SPÉCIAL AGROALIMENTAIRE dans La Dépêche numéro 64.
  
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Les plus récentes données sur l'emploi, publiées le 8 novembre par Statistique Canada, démontrent que l'emploi a connu une progression significative en octobre avec 34 100 nouveaux emplois. Notons qu'au chapitre des emplois à temps plein, le gain est de 39 600. Par rapport au reste du Canada où il s'est perdu 20 900 emplois, dont 14 700 seulement en Ontario, l'économie du Québec démontre sa robustesse. Le taux de chômage s'est établi à 7,5%, soit 0,1 point de pourcentage de moins que le mois dernier. Au Québec, ce sont 4 047 900 personnes qui sont en emploi, seulement 1 800 de moins que le sommet atteint en janvier 2013. Ces chiffres constituent une démonstration évidente de la grande confiance des Québécoises et des Québécois envers leur économie et le marché du travail.

En octobre, dans la seule région métropolitaine de recensement de Montréal, ce sont 15 300 emplois qui ont été créés, alors que le taux de chômage a baissé de 0,2 point de pourcentage, se situant à 7,9%. Par rapport à la même période l'an dernier, il s'y est créé au cours des dix premiers mois de l'année 56 400 emplois, une performance à souligner.

«L'emploi est au cœur de l'action de notre gouvernement et les outils de la Politique économique Priorité Emploi vont permettre au Québec de poursuivre son essor. Les nouvelles politiques économiques et sociales continueront de soutenir la création d'emplois et de richesse, ce qui a certainement un impact positif sur la confiance des citoyens et des entrepreneurs envers l'économie du Québec», a déclaré le ministre des Finances et de l'Économie, M. Nicolas Marceau.

«Les Québécoises et les Québécois ont raison de demeurer confiants envers le marché du travail. L'augmentation de la population active de 32 400 personnes le démontre. Des emplois sont disponibles et j'invite toutes celles et tous ceux qui ne sont pas en emploi à contacter leur centre local d'emploi. Ils pourront y trouver des services-conseils, du soutien, ainsi qu'une offre diversifiée de formation pour améliorer leur situation», a indiqué la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, ministre du Travail et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Agnès Maltais.

Par ailleurs, notons que de janvier à octobre 2013, l'emploi a progressé de 53 300 (+ 1,3%), dont 47 500 (+ 1,5%) à temps plein, par rapport à la même période de 2012.



LE NORD POUR TOUS
 
 

En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides.
  
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La situation économique du Québec plus solide maintenant qu’en 1994 selon le Comité de travail sur la souveraineté
Par ailleurs, la viabilité économique et financière d’un Québec souverain n’a plus à être prouvée souligne le Comité de travail sur la souveraineté. L’ancien premier ministre du Québec et ardent fédéraliste Jean Charest l’a affirmé d’ailleurs dès 2006: [le Québec] a les moyens nécessaires pour devenir un État indépendant. Cette démonstration n’étant plus à faire, les membres du Comité de travail sur la souveraineté ont plutôt cherché à savoir si le Québec était mieux préparé pour réaliser son indépendance politique aujourd’hui qu’il ne l’était en 1994.
 
Chargé d’étudier la situation économique et financière du Québec de 2012 par rapport à celle de 1994, l’ancien sous-ministre associé aux Finances et membre du Comité, Marcel Leblanc, est formel: «Les principaux indicateurs pointent dans la même direction. La situation du Québec est bien plus solide qu’en 1994. L’endettement est en baisse, le déficit, moins élevé, la population, plus riche, la pauvreté est en recul, tandis que l’économie est plus forte. Examinée par rapport à celle des autres pays riches, la situation financière d’un Québec souverain se comparerait avantageusement.»
 
Endettement et service de la dette en baisse, cotes de crédit stables ou améliorées
En examinant notre situation financière, l’étude permet de constater que depuis 1994, l’endettement du Québec (incluant notre part de la dette fédérale) et le service de la dette sont en baisse. En conséquence, les cotes de crédit du Québec sont stables ou meilleures qu’elles ne l’étaient il y a 18 ans. À partir des données de Statistique Canada, l’étude montre que les engagements financiers nets d’un Québec souverain auraient été, en proportion du PIB nominal, de 99% en 1994, de 78% en 2003, puis de 64% en 2008, la donnée la plus récente. Pour ce qui est du service de la dette, il aurait été de 7,7% du PIB en 1994, de 5,7% en 2003, puis de 4,5% en 2012.
 
Une situation budgétaire plus favorable
«En 1994, la situation budgétaire des gouvernements fédéral et du Québec était difficile. Nous devions juguler un déficit très élevé, dans un contexte où on n’avait pas connu des comptes publics équilibrés depuis des décennies», s’est rappelé l’ancien sous-ministre associé. «En 2012, la situation budgétaire du Québec était bien meilleure, même en considérant le déficit élevé du gouvernement fédéral. Et si on compare le Québec avec les autres pays riches, on constate que nous sommes dans une situation enviable. De 7,3% du PIB en 1994, le déficit d’un Québec souverain aurait été de 2% du PIB en 2012, soit beaucoup plus bas que pour la majorité des pays de l’OCDE.»

 
Une population plus riche
L’étude montre également que depuis 1994, les Québécois ont prospéré, et ce, dans toutes les couches socioéconomiques. Les indices de richesse ont tous augmenté, tandis que la pauvreté reculait de manière spectaculaire. Le revenu disponible par personne, en termes réels (l’inflation soustraite), a augmenté de 33% au Québec de 1994 à 2012. Il est ainsi passé de 18 378 $ en 1994 à 21 375 $ en 2003, puis à 24 504 $ en 2012. Cette hausse de 33% du revenu disponible réel est supérieure à celle de 25% constatée en Ontario pendant la même période. Le taux de chômage a connu pour sa part une baisse importante, passant de 12,3% en 1994 à 7,8% en 2012. Le nombre de ménages québécois vivant de l’aide sociale a lui aussi connu une chute importante, passant de 787 159 en 1994 à 457 796 en 2012. «C’est donc dire qu’en 18 ans, le taux de chômage a chuté de 37% et le nombre de ménages vivant de l’aide sociale, de 42%. C’est plus de 300 000 ménages de moins!», s’est exclamé M. Leblanc.
 

Radio-Canada
 
 

La Dépêche fait un constat critique de l'état des médias au Québec dans son édition numéro 64.
  
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Une économie plus forte
L’étude permet en outre de constater que l’économie québécoise est plus forte aujourd’hui qu’elle ne l’était en 1994. En termes réels, la richesse (PIB réel per capita) a augmenté de 32% en 18 ans, soit plus qu’en Ontario (+ 26%). Le stock de capital public est lui aussi en forte hausse, avec un niveau jamais atteint depuis le début des années 1980 et supérieur à celui du Canada. Les investissements en recherche et développement sont également plus élevés qu’en 1994, tandis que la main-d’œuvre québécoise est plus scolarisée que jamais.
 
Pour aller plus loin: la souveraineté
«Financièrement et économiquement, le Québec d’aujourd’hui est dans une position plus solide qu’en 1994 pour réaliser la souveraineté, c’est indéniable», a ajouté M. Leblanc. La situation est meilleure, mais elle pourrait l’être encore plus si les Québécois s’étaient donné tous les leviers de décision en 1995. Pour l’avenir, le plus grand risque vient du gouvernement fédéral. La réduction de la croissance des transferts en santé fera perdre à elle seule 800 millions de dollars par année au gouvernement du Québec, menaçant sérieusement l’atteinte de l’équilibre budgétaire. Les décisions d’Ottawa de créer une agence fédérale des valeurs mobilières, et de retirer son financement des programmes de formation de la main‑d’œuvre ou des fonds de travailleurs représentent également des risques importants pour l’économie québécoise. «Souvent perçue comme un danger ou péril économique pour le Québec, la souveraineté doit dorénavant être vue pour ce qu’elle est: l’assurance que le Québec pourra prendre des décisions conformes à ses intérêts financiers et économiques, et qu’il sera mieux en mesure de relever les défis auxquels les sociétés avancées sont confrontées», a conclu Marcel Leblanc.


LA DEPECHE NUMERO 64Dans la 64e édition de La Dépêche, ne manquez pas une grande entrevue avec le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, réalisée par notre journaliste Julianne Pilon.

Également dans ce numéro, un grand dossier SPÉCIAL AGROALIMENTAIRE. Politique de souveraineté alimentaire, la production bovine, les produits de niche, ne sont que quelques uns des sujets abordés dans ce numéro.

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