La Dépêche

En kiosque
La Dépêche présentement en kiosque


Sommaire
Anciens numéros
Points de vente
Abonnement
Accueil
Information
continue

Profil de
La Dépêche

Annoncer dans
La Dépêche



Actualité générale
Culture
Économie
Politique
Science
Sports

Politique économique Priorité emploi
Une approche intégrée pour créer
115 000 nouveaux emplois

COMMUNIQUÉS DE PRESSE  -  07/10/13

François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

La première ministre du Québec, Pauline Marois, accompagnée du ministre des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau, a présenté le 7 octobre dernier la nouvelle Politique économique Priorité emploi, une politique aux effets immédiats, dotée de moyens significatifs, dont l'objectif principal est la création d'emplois. Cette politique générera des investissements privés et publics de près de 13 milliards de dollars d'ici dix ans, et permettra de créer plus de 43 000 emplois d'ici 2017. Ces emplois s'ajouteront aux nouveaux emplois déjà prévus pour la même période. Au total, le gouvernement vise ainsi la création de 115 000 nouveaux emplois au cours des trois prochaines années.

Une approche intégrée pour créer des emplois
La première ministre a souligné qu'au cours des derniers mois, le gouvernement a identifié les approches les plus efficaces pour accroître les investissements en recherche et développement ainsi qu'en innovation, améliorer la productivité des entreprises, augmenter les exportations et approfondir son projet d'électrification des transports. Ces différents chantiers convergent pour former la Politique économique Priorité emploi. Cette politique s'appuiera sur un atout majeur, soit la disponibilité d'une électricité abondante, propre et renouvelable.

«Concrètement, le gouvernement intègre dans une action cohérente et ordonnée la Politique nationale de la recherche et de l'innovation, la Politique industrielle québécoise et le Plan de développement du commerce extérieur élaborés au cours des derniers mois. Nous mettrons également en œuvre la Stratégie d'électrification des transports», a déclaré la première ministre.

Une politique en deux volets
Le ministre Marceau a expliqué que la Politique économique s'articulera autour de deux volets. Le premier sera consacré à quatre mesures phares mises en œuvre par le gouvernement pour stimuler dès maintenant la création d'emplois et les investissements, soit:
  • l'utilisation des surplus d'électricité pour créer des investissements et des emplois;
  • l'accélération des investissements publics prêts à démarrer pour rénover et moderniser les écoles, les infrastructures communautaires de sport et de loisir ainsi que les installations de la Société des établissements de plein air du Québec, en plus d'autres grands projets d'infrastructures;
  • des mesures fiscales pour stimuler les investissements des particuliers et des entreprises;
  • la poursuite des investissements dans les infrastructures du Nord, pour préparer l'avenir.
Le deuxième volet est consacré aux quatre initiatives stratégiques mises en place dans le cadre d'une approche intégrée pour créer des emplois:
  • la Politique nationale de la recherche et de l'innovation;
  • la Politique industrielle québécoise;
  • le Plan de développement du commerce extérieur;
  • la Stratégie d'électrification des transports.
De plus, deux mesures sectorielles ciblées, en tourisme et dans le secteur de la forêt, s'ajoutent à ces initiatives stratégiques.

«Ces quatre initiatives stratégiques poursuivent des objectifs bien définis tels que: accélérer la recherche et le développement, rendre nos entreprises plus performantes, accroître la présence économique du Québec dans le monde et nous imposer comme une référence en électrification des transports», a souligné le ministre.

Une politique ambitieuse dotée de moyens significatifs
La première ministre a fait valoir que les moyens utilisés pour le déploiement de la Politique économique Priorité emploi sont très importants. Seulement en termes d'investissements publics, la politique s'accompagnera de mesures budgétaires et fiscales atteignant 2 milliards de dollars pour la période 2013-2017, soit:
  • 580,7 millions de dollars pour faire du Québec une société du savoir bénéficiant d'une main-d'œuvre qualifiée;
  • 708,8 millions de dollars pour abriter au Québec des entreprises performantes;
  • 82 millions de dollars pour que nos entreprises fassent valoir leur savoir-faire par le biais de l'exportation;
  • 516,1 millions de dollars pour mettre en œuvre la Stratégie d'électrification des transports;
  • 111,5 millions de dollars pour stimuler la rénovation verte.
«Le Québec a tous les atouts pour faire partie des économies les plus performantes. Dès aujourd'hui, tous nos efforts seront consacrés à la réussite de cette nouvelle politique économique et à la réalisation de cette ambition», a conclu la première ministre.




BERNARD FLEBUS
 
 

Découvrez Bernard Flebus l'immigrant, l'homme d'affaires et le maire dans une entrevue exclusive à lire dans La Dépêche numéro 56.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Des mesures phares pour une création d'emplois et de richesse à court terme
La première ministre du Québec, Pauline Marois, accompagnée du ministre des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau, a aussi présenté quatre mesures phares destinées à créer des emplois dans toutes les régions du Québec, à court et à moyen terme, dans le cadre du lancement de la Politique économique Priorité emploi.

Utiliser les surplus d'électricité pour attirer des investissements
La première ministre a annoncé la mise en place de l'offre tarifaire Investissements-emplois, une mesure ambitieuse pour tirer parti des surplus d'électricité du Québec. Un tarif réduit sera offert aux entreprises consommatrices d'énergie qui réaliseront des investissements importants. Cette initiative devrait attirer 1,6 milliard de dollars d'investissements et créer, à court terme, 10 300 emplois.

«Hydro-Québec disposera de surplus importants d'électricité jusqu'en 2027. Nous utiliserons ces surplus pour créer de la richesse et des emplois. L'offre tarifaire Investissements-emplois s'appliquera à de nouvelles charges de 15 MW et plus. Nous ciblons les secteurs de la transformation des ressources naturelles, de la fabrication de composantes liées aux énergies renouvelables, aux technologies vertes et à l'électrification des transports, ainsi que le secteur des technologies de l'information. Cette offre n'entraînera pas de hausse des tarifs d'électricité pour les citoyens», a expliqué la première ministre.

Le tarif sera consenti pour une durée couvrant la période de surplus d'électricité. Il comportera une progressivité dans le temps, afin d'assurer une transition à terme vers le tarif régulier.

Rénover les écoles et moderniser les infrastructures de sport et de loisir
«Plusieurs écoles ont besoin de rénovations importantes. Dans plusieurs régions, des investissements sont nécessaires afin d'améliorer l'état des établissements, notamment en raison de problèmes de qualité de l'air. Des infrastructures sont par ailleurs désuètes. Pour répondre à ces besoins, le gouvernement procède à une accélération des investissements publics de l'ordre de 565 millions de dollars. Ces investissements, prévus dans le Plan québécois des infrastructures pour les années 2014-2015 à 2017-2018, débuteront dès l'automne 2013», a annoncé le ministre Marceau.

Ainsi, le gouvernement devance des investissements de 430,4 millions de dollars pour mettre en œuvre le plan Réno-Écoles. Ces investissements permettront d'améliorer la qualité de l'air dans les écoles et de rénover les infrastructures vétustes ou en mauvais état. Des sommes seront également allouées à des projets mixtes d'agrandissement et de rénovation, et à l'amélioration d'établissements de formation professionnelle.

De plus, le gouvernement annonce pour 80 millions de dollars d'investissements afin de construire ou de rénover des infrastructures sportives ou récréatives. Enfin, 55 millions de dollars seront investis immédiatement pour l'entretien des bâtiments et des infrastructures ainsi que pour l'amélioration des accès routiers et des sentiers dans des installations gérées par la Société des établissements de plein air du Québec.

«Cette accélération des investissements entraînera la création de 3500 emplois dans toutes les régions du Québec, et cela, à très court terme», a indiqué le ministre.

Des mesures fiscales pour stimuler les investissements des particuliers et des entreprises
Le ministre Marceau a également annoncé la mise en place immédiate de mesures fiscales majeures visant à stimuler les investissements des particuliers et des entreprises. Ces mesures entraîneront des investissements de plus de 1 milliard de dollars et permettront de créer 6200 emplois d'ici 2017.

La première mesure est l'implantation d'ÉcoRénov, un crédit d'impôt remboursable pour la rénovation verte. Il sera offert aux particuliers faisant exécuter d'ici le 31 octobre 2014 des travaux de rénovation verte sur leur résidence. Le crédit d'impôt remboursable correspondra à 20 % des dépenses admissibles supérieures à 2500 $ pour des travaux reconnus. La valeur maximale du crédit d'impôt sera de 10 000 $.

De plus, le programme Rénoclimat verra son enveloppe bonifiée de 37 millions de dollars pour mettre en place un volet visant le remplacement de systèmes de chauffage aux combustibles fossiles.

Par ailleurs, le ministre a annoncé que le seuil d'investissement requis pour avoir droit au congé d'impôt pour les grands projets d'investissement passera de 300 à 200 millions de dollars afin de soutenir les grands projets de modernisation de nos entreprises.

Il a également annoncé la bonification du crédit d'impôt à l'investissement pour les PME manufacturières de toutes les régions du Québec. Celui-ci verra son taux majoré de 10 points de pourcentage et il sera élargi à certaines dépenses relatives aux bâtiments. De plus, pour toutes les entreprises, il pourra aussi s'appliquer aux investissements en matériel informatique de production. Ces bonifications favoriseront l'accroissement de la productivité des PME manufacturières.

Enfin, un nouveau crédit d'impôt remboursable de 25% sur les frais relatifs à un contrat d'intégration des technologies de l'information dans les PME manufacturières sera créé afin de soutenir les entreprises dans la modernisation de leur processus d'affaires par l'intégration des progiciels à haute valeur ajoutée. Cela contribuera à l'augmentation de leur productivité.

Des investissements dans le Nord pour préparer l'avenir
La première ministre a déclaré que le développement du Nord québécois constitue un élément stratégique de la Politique économique Priorité emploi. Pour assurer ce développement, les infrastructures publiques sont essentielles.

Ainsi, le gouvernement du Québec procédera à d'importants travaux de réfection de la route de la Baie-James. Les travaux sur cette route représenteront des investissements de 100 millions de dollars. De plus, le gouvernement financera une étude de préfaisabilité sur la construction d'un lien ferroviaire supplémentaire permettant le transport du minerai en provenance notamment de la Fosse du Labrador. Il faut en effet préciser les caractéristiques du lien souhaité afin d'inviter les investisseurs privés à financer le projet. Le gouvernement soutiendra également l'aménagement d'un aérodrome dans le secteur des monts Otish.

Finalement, la première ministre a rappelé que le développement du Nord doit permettre de mieux répondre aux besoins sociaux des populations. «Le gouvernement a déjà annoncé la création de nouvelles places en garderie, investi dans l'offre de logement et de services aux aînés ainsi que dans des infrastructures de sport et de loisir auprès des Premières Nations et de la nation inuite. Notre politique économique contient d'autres mesures qui répondront à des besoins reconnus, notamment en matière de formation et de développement de l'industrie touristique du Nord», a conclu Pauline Marois.


LACTOSERUM
 
 

La Vache à Maillotte a investi un million de dollars dans une usine de conversion d’énergie visant à réduire ses frais de chauffage, mais surtout, les gaz à effet de serre. À lire dans La Dépêche numéro 56.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

L'UMQ satisfaite des mesures proposées
Dans un climat d'incertitudes économiques qui persiste, l'Union des municipalités du Québec (UMQ) est heureuse de constater que le gouvernement propose un plan de match pour stimuler l'emploi. «Dans son Livre blanc «L'avenir a un lieu», l'UMQ soulevait de nombreuses inquiétudes et proposait plusieurs mesures afin que nos communautés soient plus durables, entreprenantes, créatives et ouvertes. La politique du gouvernement du Québec répond à plusieurs préoccupations concrètes du Livre blanc, comme l'innovation, l'attraction de la main d'œuvre, la qualité des infrastructures et le transport durable», a déclaré madame Suzanne Roy, trésorière de l'UMQ et mairesse de Sainte-Julie.

Infrastructures locales
«Le choix de maintenir le niveau d'investissement dans les infrastructures municipales et de bonifier ceux destinés aux infrastructures communautaires et sportives contribuera à la vitalité de nos communautés et à la stimulation des économies locales et régionales. Cette vision répond aux volontés des représentants municipaux de construire des communautés plus accueillantes pour attirer une main-d'œuvre de qualité et ainsi permettre aux municipalités québécoises d'être plus compétitives sur la scène internationale», a souligné monsieur Éric Forest, président de l'UMQ et maire de Rimouski. L'UMQ rappelle que les besoins sont encore grands avec une valeur d'infrastructures municipales qui dépasse les 200 milliards $ d'actif.

L'UMQ accueille aussi favorablement l'engagement du gouvernement envers les communautés du Nord grâce entre autres aux investissements dans les infrastructures publiques. L'appui du gouvernement en faveur du développement du Nord est essentiel pour les communautés nordiques. L'UMQ surveillera avec attention le détail de cet engagement.

Électrification des transports
Le développement de la filière des transports permet à la fois de miser sur l'expertise québécoise et développer notre économie tout en améliorant la durabilité des transports terrestres. La politique économique du gouvernement du Québec reconnaît cette expertise et met en œuvre des éléments structurants pour donner l'impulsion dont nous avons besoin pour devenir de vrais leaders. L'UMQ salue la création de l'Institut du transport électrique et offre toute sa collaboration au gouvernement du Québec pour arrimer le mandat aux entités déjà existantes et aux réalités territoriales.

En effet, l'électrification des transports est une composante majeure de la mobilité durable et les municipalités sont en ce sens des actrices engagées dans ce changement. D'ailleurs, plusieurs municipalités québécoises œuvrent activement à l'accélération de ce virage en établissant des partenariats avec Hydro-Québec pour le déploiement de bornes pour véhicules électriques ou en planifiant l'électrification de leur réseau de transport collectif. L'UMQ fera des propositions concrètes dans le cadre des consultations du la future politique énergétique du gouvernement du Québec et s'attend à des engagements financiers majeurs dans la future Politique québécoise de mobilité durable.

Innovation et numérique
L'innovation est au cœur du virage économique que nous vivons et l'objectif de l'UMQ est de créer des communautés plus entreprenantes et plus créatives. Les mesures soutenant l'innovation permettront certainement aux entreprises, notamment les petites et moyennes, de créer des emplois et de croître plus rapidement. Certaines entreprises manufacturières, dont celles en territoire municipal mono-industriel, pourront ainsi se renouveler et s'adapter à l'économie contemporaine. Cependant, la politique économique demeure timide concernant l'intégration des technologies au sein des entreprises et l'UMQ s'attend donc au dépôt d'une stratégie numérique ambitieuse au cours des prochains mois.

Industries vertes
Pour développer l'économie québécoise, il faut d'abord miser sur les forces territoriales, accompagner les industries traditionnelles dans leur virage et faire face aux enjeux environnementaux. La filière énergétique répond à ces prérogatives puisqu'elle génère des emplois localement, mise sur des ressources locales, permet de développer une expertise spécialisée, et ce tout en favorisant l'indépendance énergétique du Québec. L'UMQ est heureuse de constater que la nouvelle politique accentue le virage vers une économie québécoise plus verte et rappelle que récemment, elle avait fait des représentations pour le développement de la filière éolienne dans les régions du Québec.

La politique gouvernementale reconnaît aussi l'importance des acteurs locaux et l'UMQ salue la confirmation du rôle des CLD et des créneaux Accord et le maintien de leur financement pour soutenir tous les entrepreneurs québécois.


GILLES CHAPADEAU
 
 

«Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous propose un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

La réaction de la Conférence régionale des élus de l'Abitibi-Témiscamingue
La première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, vient de rendre publique la politique économique qui prévaudra dans la province pour les trois prochaines années. Cette politique mise sur l'emploi ainsi que sur l'investissement public et privé, et elle ratisse large. «Il y en a pour tous les goûts», affirme le président de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue, M. Ulrick Chérubin.

Les annonces faites par Mme Marois touchent en effet de nombreux domaines, dont, notamment, les infrastructures sportives, de loisir et de plein air, la recherche et l’innovation, les secteurs manufacturier, du tourisme et de la forêt, sans oublier les exportations et l’électrification des transports. Toutefois, le domaine minier semble avoir été laissé pour compte. «L’industrie minière régionale vacille présentement. Nous avons besoin de savoir que l’aide du gouvernement sera malgré tout disponible si jamais le contexte économique bascule soudainement», déclare M. Chérubin.

Il nous apparaît clair que Mme Marois et son équipe misent sur la relance de l’emploi, pour le plus grand bénéfice de l’économie québécoise. « Voyons maintenant comment cet ambitieux projet social, économique et à la limite vert et écologique aura des retombées concrètes, particulièrement dans les entreprises et sur les infrastructures de l’Abitibi- Témiscamingue », indique M. Chérubin au sortir de la conférence de presse suivant l'annonce du gouvernement.


LA FOSSE SIGMA LAMAQUE À VAL-D'OR
 
 

Dans son numéro 61, La Dépêche publie une entrevue avec Mme Martine Ouellet ainsi qu'une entrevue avec le v.-p. Finances d'Osisko, M. Bryan A. Coates, qui semblait avoir oublié les promesses faites aux Valdoriens concernant la fosse Sigma-Lamaque.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonneme
Le gouvernement va dans le bon sens en reconnaissant la priorité manufacturière
Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) salue l'énoncé de la nouvelle politique économique du gouvernement du Québec dans laquelle est largement reconnu le moteur que constitue le secteur manufacturier pour la prospérité du Québec.

Conformément au regain d'intérêt observé dans tous les pays occidentaux pour le dynamisme industriel de leur économie, le gouvernement du Québec a ainsi proposé aujourd'hui des avenues qui répondent à la fois au besoin de mieux activer l'innovation et la fabrication de produits à valeur ajoutée, de toujours plus favoriser la croissance des petites et des moyennes entreprises et de mieux placer le Québec sur les marchés internationaux. «Nous ne pouvons recevoir cette politique qu'avec enthousiasme: elle reconnaît la priorité manufacturière et, au fil des mesures annoncées, semble considérer l'ensemble de la chaîne de production», a mentionné Simon Prévost, président de MEQ.

Urgence et réalisme
Le gouvernement a élaboré cette politique économique en proposant à la fois des mesures immédiates et d'autres qui s'inscriront dans une vision de moyen long terme. Le gouvernement du Québec semble ainsi admettre que les entreprises du Québec ont besoin d'un coup de pouce imminent, dans un contexte économique qui reste trop incertain pour investir de manière significative. Tout en reconnaissant la justesse avec laquelle le gouvernement du Québec a centré sa politique, MEQ souhaite rappeler que l'amélioration des conditions d'affaires est une urgence et que la concurrence internationale ne nous permet plus de manquer la cible à cet égard. «Les entreprises du Québec sont devenues impatientes: il leur manque un climat d'investissement qui soit, de manière permanente, propice à leurs défis de croissance. Nous n'avons pas le droit à l'erreur et nous attendons le dévoilement et les détails des quatre grands volets de cette politique pour vérifier le réalisme de la vision gouvernementale et la portée des mesures annoncées», a ajouté M. Prévost.

Des mesures immédiates qui sont globalement positives
Parmi les avenues positives énoncées aujourd'hui, MEQ retient l'utilisation des surplus en électricité pour attirer des investissements et créer des emplois. Bien qu'il faille valider l'intérêt concret de cette mesure pour les entreprises, MEQ salue la volonté du gouvernement de mettre à profit l'avantage hydroélectrique du Québec au bénéfice de notre prospérité. Les changements structurels qui s'observent actuellement sur les marchés de l'énergie rendent, en effet, l'hydroélectricité québécoise moins compétitive et il conviendra d'ajuster les tarifs industriels au bénéfice de notre développement. De plus, le gouvernement du Québec a proposé trois mesures fiscales qui vont directement favoriser les entreprises manufacturières: la réduction de 300 millions de dollars à 200 millions de dollars du seuil d'investissement pour avoir droit au congé d'impôt pour les grands projets d'investissement; des bonifications aux crédits d'impôt à l'investissement pour les PME manufacturières et un crédit d'impôt de 25% sur les dépenses d'intégration des technologies de l'information. «Le gouvernement vise juste en cherchant à stimuler l'investissement dans le secteur manufacturier. C'est par le secteur manufacturier que le Québec peut valoriser ses innovations et relancer les exportations», selon Simon Prévost.

Le gros bémol: la fiscalité doit pleinement jouer son rôle économique
Le gouvernement va très prochainement dévoiler les grands chapitres de cette politique économique: a priori, les quatre volets offerts dans l'énoncé de la Politique économique vont dans le bon sens. MEQ aimerait néanmoins formuler un bémol face à cette politique économique : si les subventions et les crédits d'impôt sont globalement positifs, ils ne sont pas nécessairement suffisants pour permettre à la fiscalité de jouer son rôle de catalyseur économique. «Nos membres attendent, en complément de la politique industrielle, une ouverture pour la réduction du poids des ponctions fiscales sur la masse salariale et un plan de réduction des taux statutaires d'imposition sur les revenus des entreprises», a ajouté, pour conclure, M. Prévost.



LE NORD POUR TOUS
 
 

En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

L'AQME salue les nouvelles mesures cherchant à allier efficacité énergétique et écoperformance pour le secteur manufacturier
Suite à la présentation par la Première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, de la nouvelle politique économique du Québec, l'Association québécoise pour la maîtrise de l'énergie (AQME) est très heureuse de constater que le gouvernement québécois partage sa vision comme quoi il est possible d'allier verdissement de l'économie, efficacité énergétique et accroissement de la productivité.

L'AQME a toujours eu comme vision que les projets en efficacité énergétique représentent un potentiel non négligeable dans l'amélioration de la productivité industrielle. Elle est d'ailleurs intervenue dans le démarrage de plusieurs projets qui ont permis l'augmentation autant de la performance énergétique que de la productivité. C'est pourquoi elle voit d'un très bon œil la création du programme ÉcoPerformance qui permettra aux industriels de profiter d'une aide financière allant jusqu'à 75% des dépenses admissibles pour des projets en efficacité énergétique. «Le programme ÉcoPerformance permettra aux industriels de profiter plus facilement de l'expertise bien établie en efficacité énergétique au Québec, et générera des projets qui seront gagnants pour tous», souligne Jean Lacroix, président-directeur général de l'AQME.

De plus, l'AQME considère l'intégration des exigences liées à la performance énergétique dans les appels d'offres comme un pas dans la bonne direction. Elle avait indiqué dernièrement dans son mémoire déposé à la Commission sur les enjeux énergétiques qu'il était nécessaire d'inclure ce type d'exigences si le Québec désirait mettre à l'avant-plan les technologies innovantes québécoises. Jean Lacroix ajoute que: «cette mesure permettra enfin de donner une vitrine de démonstration à un secteur dynamique de l'économie québécoise.»

L'AQME espère que la prochaine politique énergétique du Québec s'inscrira dans la même voie que cette nouvelle politique économique.



François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Surplus d'électricité:
Le gouvernement du Québec transforme un problème en une véritable solution d'affaires
L'Association de l'industrie électrique du Québec (AIEQ) accueille favorablement la nouvelle politique économique annoncée aujourd'hui par le gouvernement du Québec. Malgré un cadre financier limité, le gouvernement a réussi à proposer une politique équilibrée, tout en faisant des choix en fonction des marchés porteurs et en croissance.

«En tirant parti du savoir-faire électrique du Québec et en attirant des investissements étrangers grâce aux surplus d'électricité, le Québec opte pour une approche stratégique de développement», a expliqué Daniel Laplante, président-directeur général de l'AIEQ. «Le gouvernement du Québec a eu raison de miser sur l'industrie électrique du Québec. Une industrie qui, depuis plusieurs décennies, a fortement contribué à la richesse collective, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l'innovation et au positionnement du Québec à l'international. Cette politique vient consolider la position du Québec en tant qu'un les leaders de l'économie durable.»

Dans le cadre de la politique économique et de la consultation sur les enjeux énergétiques, l'AIEQ a mis de l'avant plusieurs occasions d'affaires à saisir, où le Québec a un avantage compétitif certain, dont l'électrification du transport et la mise en valeur du Nord québécois. En matière d'électrification des transports, le Québec dispose d'un bon noyau de constructeurs, d'assembleurs, d'experts en recherche et développement, de concepteurs et de fabricants de pièces et systèmes. Quant au Nord-du-Québec, il peut s'avérer extrêmement profitable pour les Québécois. Il est déjà reconnu pour son énorme potentiel minéral et plusieurs projets sont actuellement en développement.

Quant aux surplus d'électricité, l'approche tarifaire proposée par le gouvernement du Québec pour attirer les investissements étrangers est responsable, puisqu'elle n'engage pas le gouvernement à long terme, en plus de représenter un certain attrait pour les investissements étrangers.

Sur le plan du commerce mondial, l'AIEQ rappelle qu'il y aura des investissements de plusieurs milliards de dollars qui seront consacrés aux infrastructures de production, de transport et de distribution d'électricité sur l'ensemble des territoires canadien et américain d'ici à 2030. Ces investissements sont nécessaires puisque les équipements ont atteint la fin de leur vie utile. Ces investissements visent l'ensemble des installations de l'Amérique du Nord et ils offrent de multiples occasions d'affaires que l'industrie électrique du Québec doit saisir.

Selon le président-directeur général de l'AIEQ, cette politique économique, grâce à ses différentes mesures, contribuera à attirer des joueurs de classe mondiale, tout en accompagnant les entreprises sur le marché américain.


MAISONNEUVE FONDATEUR MONTREAL
 
 

Monument à Maisonneuve fondateur de Montréal. Est-ce que le prochain maire de la métropole québécoise voudra voir et combattre les plus grands scandales? Retrouvez les détails dans La Dépêche numéro 63.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Perspectives encourageantes pour la recherche et l'innovation
C'est avec satisfaction  que le président-directeur général de l'Institut national d'optique (INO), monsieur Jean-Yves Roy a assisté à la présentation de la nouvelle politique économique du Québec, Priorité Emploi.

Monsieur Roy estime que l'énoncé économique envoie des signaux forts positifs sur les orientations ministérielles à l'égard du secteur de la recherche et de l'innovation. «Après le recul des dernières années, l'annonce de la première ministre, madame Pauline Marois, de contribuer à créer un climat favorisant le rehaussement des investissements des entreprises à un niveau supérieur à 3% du PIB dans le secteur de la recherche et de l'innovation est en soi une bonne nouvelle», note le dirigeant.

Le quart des investissements pour la recherche et l'innovation
Même chose pour l'annonce des 581 M$ destinés au développement de l'économie du savoir. «C'est plus de 25 % de l'enveloppe globale de 2 G$ qui constitue l'investissement total du gouvernement dans ce nouveau programme économique», relève monsieur Roy. Cette décision constitue pour l'INO un choix stratégique important si l'on tient compte du bilan de l'Institut qui, en 25 ans, par ses nombreuses avancées technologiques, a contribué directement à la création de 29 entreprises.

«En dépit d'un climat économique parfois difficile, toutes ces entreprises sont toujours en fonction et fournissent un travail de haut niveau à plus de 1 000 personnes», rappelle-t-il. «Voilà un exemple éloquent du pouvoir de création de richesse et d'emplois de qualité dans le secteur de l'économie du savoir», tient à souligner monsieur Roy.

PNRI
C'est donc avec confiance que l'INO attend le dépôt prochain de la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation (PNRI) qui sera soumise par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science et de la technologie, monsieur Pierre Duchesne afin de connaître comment se déclinera le soutien gouvernemental à la recherche industrielle.