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Le monde agricole face à la pire crise de son histoire
Plus d’une centaine d’agriculteurs du Témiscamingue et aussi de l'Abitibi rejoignent les rangs de l’Union paysanne

 

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Dans La Dépêche no 57
Le potentiel sous-estimé du Nord-du-Québec


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(29/11/10) Mardi soir prochain, plus d’une centaine d’agriculteurs du Témiscamingue rejoindront les rangs de l’Union paysanne en plus de fonder un conseil régional paysan au sein de l’organisation.

«Il est devenu évident pour nous que l’Union des producteurs agricoles fait partie du problème et que l’Union paysanne fait partie des solutions», affirme Pierre Lavallée, producteur d’agneaux et nouveau représentant du conseil régional paysan du Témiscamingue.
 

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Cette forte adhésion d’agriculteurs à l’Union paysanne démontre que ses propositions, axées sur la régionalisation du système agricole, la multifonctionnalité, la réorientation des subventions et le rôle de l’agriculture dans l’avenir du Québec, ont su convaincre les agriculteurs du Témiscamingue. «Leur message se colle au vécu des agriculteurs en région en plus d’apporter de vraies idées neuves et de s’attaquer aux vrais problèmes», souligne de plus Pierre Lavallée.
 
L’Union paysanne n’entend pas en rester là, car la fondation de ce premier conseil régional paysan sera suivi par d’autres au cours de l’année  2011. Ceci marquera un changement qui ouvrira des voies d’avenir pour la classe agricole. «Notre organisation attend d’avoir accès à la liste des agriculteurs pour leur faire connaître nos positions et leur redonner confiance dans le fait de s’associer librement. Lorsque les agriculteurs dépassent les fausses rumeurs répandues à notre sujet, nous savons que notre discours les rejoint», ajoute Benoit Girouard, président de l’Union paysanne.
 

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«Nos propositions et nos constats ont été repris dans le rapport Pronovost, dans le rapport St-Pierre et dans le rapport Ouimet. L’Union paysanne est donc prise au sérieux par les agriculteurs et les décideurs. Ils réalisent que notre organisation est jeune et ouverte sur le monde, qu’elle dégage de nouvelles idées et se soucie réellement de l’avenir de l’agriculture au Québec», soutient Benoit Girouard.
 
C’est la tentative récente de l’UPA d’exiger des agriculteurs la fermeture des sentiers de motoneige, non seulement pour les 25 % de l’ASRA, mais également pour sauver son monopole et son pouvoir sur la mise en marché des produits agricoles, qui semble être la goutte qui a fait déborder le vase. «On ne peut pas prendre en otage la population pour préserver un monopole syndical… c’est immoral!», déclare Pierre Lavallée
.

Puis, mercredi soir prochain, à Amos, des producteurs agricoles mettront en place un deuxième conseil régional paysan après celui du Témiscamingue. «La vague soulevée par les producteurs du Témis nous a incités à bouger» souligne Jean Marie Pouliot, producteur bovin et qui a été pendant 2 ans directeur secteur Amos de l’UPA. «En seulement quatre jours, c’est plus d’une vingtaine de producteurs agricoles qui se sont joint à nous», rajoute Jean Marie Pouliot.
 
Le président de l’Union paysanne se rendra d’ailleurs sur place pour rencontrer les agriculteurs et leur parler des défis qui les attendent. «La crise actuelle s’est préparée par un manque de vision il y a 20 ans et qui n’a jamais été corrigé depuis. Ça sera long pour réparer les pots cassés, mais nous allons prendre les défis un par un et ça commence par la survie des fermes», souligne Benoit Girouard, président de l’Union paysanne.
 
Comme l’Union paysanne le mentionnait, elle n’entend pas en rester là, car la fondation de ce deuxième conseil régional paysan donne le goût à d’autres régions du Québec de suivre. «Oui, grâce au coup de force du Témiscamingue nous avons reçu des appels de producteurs des autres régions du Québec qui souhaitent qu’on aille les rencontrer après les fêtes. Nous allons prendre notre temps et nous assurer d’avoir une croissance sur des bases solides», termine Benoit Girouard.
 
 
Les producteurs agricoles intéressés à se joindre au nouveau conseil régional Abitibi sont invités à l'Auberge de la nouvelle frontière, au 2900 route 111 Est, Amos, à 20h00.