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La Dépêche

UNE COMMISSION D’ENQUÊTE
SUR L’INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION
EST PLUS NÉCESSAIRE QUE JAMAIS

(25/01/10) Le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron, croit que les révélations faites jeudi soir lors de l’émission Enquête rendent la tenue d’une commission d’enquête sur l’industrie de la construction plus nécessaire que jamais.
 
«Après avoir dévoilé, l’automne dernier, plusieurs pratiques douteuses dans l’industrie de la construction, notamment quant à l’existence de collusion dans l’octroi des contrats publics, l’émission Enquête nous apprend maintenant qu’il existe un réseau de fausses factures à très grande échelle dans cette industrie. C’est très grave. En ces temps difficiles pour nos finances publiques, je souhaite que la population du comté d’Abitibi-Ouest, et de l’Abitibi-Témiscamingue tout entière, fasse savoir clairement au gouvernement qu’elle dénonce ces pratiques malhonnêtes qui privent l’État Québécois de centaines de millions de dollars», a déclaré François Gendron.
 
«Or, pour ce faire, il est clair que les enquêtes policières ne sont pas et ne seront pas suffisantes. Seule une commission d’enquête publique permettra de démonter pièce par pièce ces systèmes organisés, d’aller vraiment au fond des choses et de mettre un terme de manière définitive à ces pratiques qui coûtent une fortune aux contribuables», a-t-il ajouté.
 
Le Parti Québécois réitère donc sa demande de commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction. «Nous allons continuer de réclamer du gouvernement libéral de Jean Charest qu’il prenne ses responsabilités et qu’il déclenche cette nécessaire commission d’enquête réclamée par tous. Elle est incontournable si on veut modifier durablement les façons de faire dans l’industrie de la construction», a conclu le député d’Abitibi-Ouest.
 
Rappelons qu’une pétition électronique exigeant la tenue d’une commission d’enquête sur l’industrie de la construction est présentement en ligne sur le site Internet de l’Assemblée nationale (www.assnat.qc.ca/petition). François Gendron invite tous les citoyens à signer cette pétition d’ici la date limite du 4 février prochain. Pour les personnes n’ayant pas accès à Internet, il est possible d’obtenir une version papier en appelant aux bureaux de comté de La Sarre (819 339-7707) et d’Amos (819 444-5007).