PAGE
D'ACCUEIL


SOMMAIRE DU NO EN KIOSQUE
POINTS DE VENTE
ABONNEMENT & ANCIENS NUMÉROS
PROFIL DE LA DÉPÊCHE
PUBLICITÉ

 

 

INFORMATION
CONTINUE


ÉCONOMIE
SPORT
INFORMATIQUE
CULTURE
POLITIQUE

 

 

 

JOHANNE MORASSE S'ENGAGE POUR UN NOUVEAU RÉGIME FORESTIER CONSENSUEL POUR L'ÉTÉ 2009

(14/11/08) La candidate du Parti Québécois de Rouyn-Noranda / Témiscamingue, Johanne Morasse a donné officiellement aujourd'hui son appui au consensus du secteur forestier.

«Pour le bien de nos travailleurs et de nos régions, nous avons le devoir de travailler tous ensemble à rendre nos entreprises forestières compétitives. L'engagement de Pauline Marois à mettre sur pied un comité spécial qui réunira tous les signataires du consensus forestier établi en octobre dernier et d'élargir ce consensus aux groupes qui n'y ont pas encore adhéré, va d'ailleurs en ce sens. Ce comité aura comme objectif d'établir les priorités d'action en vue d'en arriver à une réforme du régime forestier consensuel d'ici l'été 2009. Il devra également se pencher sur la situation des travailleurs durement affectés par les consolidations dans le secteur», a indiqué Johanne Morasse.

Engagements du Parti Québécois

La candidate du Parti Québécois a rappelé qu'elle a déposé une motion en Chambre le 24 octobre 2007 réclamant du gouvernement libéral qu'il mette en place les mesures nécessaires pour soutenir les travailleurs de l'industrie forestière durement touchés par la crise forestière. Preuve qu'il ne se préoccupe pas du sort des travailleurs, Jean Charest a refusé d'appuyer cette motion parce qu'il la jugeait trop contraignante.

Johanne Morasse a aussi présenté les autres engagements pris par le Parti Québécois afin d'assurer le développement de la forêt et qui rejoignent les demandes des partenaires du consensus forestier:

Aider nos entreprises à faire face à la reprise des marchés dès qu'elle se présentera;
Soutenir activement le développement de la deuxième et troisième transformation du bois;
Revaloriser le travail en forêt afin de contrer une pénurie de main-d'oeuvre;
Adopter une vraie charte du bois québécois afin d'augmenter la proportion de bois d'ici utilisée dans les structures publiques et commerciales;
Soutenir et intensifier les travaux sylvicoles.

Depuis le début de la crise, le Parti Québécois a réclamé des mesures concrètes et immédiates afin de diminuer le coût de la fibre et d'aider ce secteur durement touché à traverser la crise.

Jean Charest ne travaille pas pour les travailleurs forestiers mais pour lui.

La candidate du Parti Québécois de Rouyn-Noranda / Témiscamingue), Johanne Morasse, a dressé un bilan très négatif de l'action de Jean Charest pour le secteur forestier.

Depuis 2005, 211 usines du Québec sont fermées de façon définitive ou temporaire, entraînant la perte de 30 000 emplois dans le secteur forestier.

Plutôt que de se soucier du sort de ces 30 000 travailleurs forestiers et de leur famille qui ont perdu leur emploi, Jean Charest a préféré travailler à conserver le sien. Malheureusement pour eux, le gouvernement libéral a été incapable de gérer la crise forestière, comme il a mal géré toute une série de crises : le fromage, l'Îlot Voyageur et le CHUM. L'inaction et le désintérêt de Jean Charest, par exemple dans le dossier de l'usine Domtar de Lebel-sur-Quévillon, Tembec à Senneterre, AbitibiBowater de Donnacona ou Cedrico dans la Matapédia, démontrent clairement que l'avenir du secteur forestier québécois n'est pas une priorité pour les libéraux.

«Jean Charest aura beau prétendre qu'il a mis en place un plan d'aide pour le secteur forestier. De fait, il a élaboré pas moins de cinq plans d'aide depuis trois ans qui ont tous été des échecs. La SGF devait investir jusqu'à 500 M$ alors que ça se résume à 137 M$ en investissement et à la fermeture des usines de Temlam à Ville-Marie et à Amos et Jager à Blainville. Jean Charest n'a aucun intérêt pour la forêt. La preuve, le déclenchement des élections a reporté, encore une fois, à une date ultérieure les prises de décisions nécessaires pour assurer l'avenir de cette industrie», a déploré Johanne Morasse.

En outre, elle a de plus rappelé que dans le cadre du plan d'urgence présenté la semaine dernière et qu'un gouvernement du Parti Québécois entend mettre en oeuvre dès son arrivée au pouvoir, plusieurs mesures apporteront un soutien à cette industrie et aux travailleurs touchés, comme la bonification des programmes de formation de la main-d'oeuvre, (démarrage plus rapide de la formation et création de comités d'aide au reclassement pour des licenciements), le versement exceptionnel de 200$ aux prestataires du crédit d'impôt pour la TVQ et la bonification du programme de garantie de prêt pour les entreprises et particulièrement les PME. Investissement Québec accordera une aide aux besoins de fonds de roulement des entreprises en garantissant les prêts auprès d'une institution financière.

«Il est temps pour les travailleurs du secteur forestier d'avoir un gouvernement préoccupé par leur avenir au-delà des plans d'aide inefficaces et du laisser-faire. Le Parti Québécois travaillera à défendre et à développer l'industrie forestière québécoise, a conclu Johanne Morasse. On ne peut sortir d'une crise économique en oubliant nos régions. Ensemble, nous ferons face à cette crise et ensemble, nous en sortirons plus forts, plus prospères et plus solidaires. C'est ma vision d'un Québec gagnant.»