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YVON LÉVESQUE PRÉSENT POUR DÉFENDRE
L'ÉCONOMIE DE LA RÉGION

(06/10/08) Le candidat du Bloc Québécois dans Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Yvon Lévesque a dénoncé l'intransigeance des conservateurs qui ont décidé de couper l'aide aux organismes sans buts lucratifs provenant de DEC Canada.

«Ici en région, et je sais que les gens de la CRÉ sont d'accord avec moi, cette intransigeance est une menace pour la survie de projets de recherches à l'UQAT, ou pour des organismes comme Tourisme Abitibi-Témiscamingue et Baie-James. Au nom d'une idéologie déplacée et dangereuse, le ministre Blackburn est incapable de défendre la spécificité des régions du Québec. Sur cette question, je n'ai entendu le candidat dans le comté, qui depuis le début de la campagne ne fait que répéter les mêmes rengaines conservatrices, trouvant que le plan environnemental des conservateurs est bon, acquiesçant lorsqu'on parle de coupe dans la culture, il a même trouvé que son chef «a fort bien fait», lors du débat. Je crois que mon adversaire conservateur se voit déjà dans sa tour d'ivoire fédérale et à ce titre, il se doit de transmettre les messages de son parti, sans égard pour les réalités et des réels besoins de la population du Québec et de la circonscription», a exprimé le candidat du Bloc Québécois, Yvon Lévesque.

De la poudre aux yeux
Si de prime abords la récente promesse des conservateurs d'une hausse dans le budget de DEC Canada peut paraître intéressante, Yvon Lévesque rappelle que ce même budget avait diminué de 107 millions $ pour 2008-2009 au Québec et ce au profit de celui de l'Ouest qui lui, a été bonifié en catimini. Les 300 millions $ à la grandeur du Canada sur 3 ans, sont une goutte d'eau dans l'océan et ne représentent que 16 millions $ par an pour l'agence du Québec: «Le Québec et l'Ontario vivent une crise manufacturière et forestière parmi les plus graves des dernières décennies, mais Stephen Harper a encore le culot d'annoncer qu'il donnera les mêmes sommes pour l'Alberta que pour le Québec. Ces sommes ne viennent même pas combler ce que les conservateurs ont coupé au Québec il y a quelques mois. Y'a ben un «boutte» à rire du monde comme ça !», s'est exclamé Yvon Lévesque.

Des projets pour la région
S'il est réélu, le candidat du Bloc Québécois veut s'attaquer à la mise en place d'un plan de transport pour soutenir le développement de la circonscription. «Le transport aérien, actuellement, ne répond plus aux besoins des gens de la circonscription. Les tarifs sont trop élevés, ce qui occasionne une diminution de l'achalandage et par ricochet, une diminution des services. De plus, les horaires sont souvent inadéquats pour les gens d'affaires et la population en général. Il faut trouver un moyen de rapprocher la région des grands centres, pour lui redonner un avantage compétitif», a expliqué Yvon Lévesque.

Yvon Lévesque croit que les subventions pour les segments de transports, vers les régions éloignées ou pour les vols à plus faible densité, seraient la solution idéale: «Stephen Harper croit qu'en diminuant la taxe de 2 ¢ sur le carburant des avions, il va régler le problème. Je pose la question: lorsque la TPS a diminué, le prix de votre billet de cinéma a-t-il changé? Cette mesure peut sembler alléchante, mais elle ne règle en aucun cas le problème des régions, car l'incidence d'une telle mesure sur le prix du billet sera minime. Il faut réellement faire quelque chose pour rendre le transport aérien plus accessible pour les gens de la circonscription», a déclaré Yvon Lévesque.

Transport ferroviaire
Le second volet du plan de transport que le candidat du Bloc Québécois dans Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou souhaite mettre en place concerne le transport ferroviaire. «Le transport ferroviaire a été abandonné dans les dernières années, mais à mon avis, la mise en valeur et le développement de ce réseau fait partie d'une stratégie à long terme de développement durable, pour l'ensemble des Québécoises et des Québécois, mais aussi spécifiquement pour les habitants des régions de l'Abitibi et du Nord-du-Québec. Notre éloignement des grands centres fait en sorte que nous sommes dépendants du transport routier et des coûts qu'il engendre, en terme d'entretien et de réfection des infrastructures routières. Et je n'aborderai la question de l'essence, avec les hausses récentes qui affectent le prix des marchandises et qui contribue à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serres. Il faut s'assurer que le gouvernement fédéral investisse dans le domaine du transport (réfection des voies de chemin de fer, facilités de transbordement pour soutenir le développement du transport intermodal), puisque le développement des infrastructures est la clé pour freiner l'augmentation du camionnage et de l'automobile. L'intervention d'Ottawa est essentielle: il est en effet inutile que le Québec investisse des sommes pour l'entretien des voies sous juridiction québécoise si Ottawa n'en fait pas autant pour les voies sous juridiction fédérale auxquelles elles sont reliées, et s'il ne modifie pas la Loi sur les transports pour imposer un moratoire sur l'abandon et le démantèlement des voies ferrées», a soutenu Yvon Lévesque.

Industrie forestière
L'industrie forestière est certainement un des enjeux économiques pour lequel le Bloc Québécois s'est rapidement positionné dans cette campagne électorale, un enjeu majeur pour l'avenir de la circonscription. Sur cette question Yvon Lévesque trouve curieux que le candidat conservateur reprenne les mêmes idées que le Bloc Québécois et qui ont été annoncées par son chef, Gilles Duceppe lors de son passage à Senneterre le 15 septembre 2008.

«Il semble que le message de mon chef ait été entendu. Il est certain que l'investissement dans les projets d'innovation et de modernisation ainsi que la création d'énergie alternative à partir des résidus forestiers sont porteurs d'avenir. Ce qui m'inquiète par contre, c'est que ces idées ont été complètement occultées par le chef conservateur lors de sa venue à Val-d'Or. Stephen Harper a préféré se vanter d'avoir offert la même aide au secteur manufacturier et forestier au Québec qu'en Alberta, une aide jugée ridicule et insuffisante par tous. Pourtant, depuis avril 2005, ce sont 21 000 emplois qui ont été perdus dans le secteur forestier québécois, incluant les domaines connexes, soit près de la moitié des pertes d'emplois au Canada. Finalement, on a une autre preuve que les conservateurs se soucient bien peu des besoins de la circonscription, et que Stephen Harper a bien d'autres chats à fouetter que de s'intéresser aux solutions que son candidat pourrait tenter de proposer», a indiqué Yvon Lévesque.

La seule solution possible pour la circonscription: élire un député du Bloc Québécois
«Il faut à tout prix éviter que les voix du Québec se perdent à l'intérieur d'un caucus conservateur, dirigé par une majorité canadienne. Le Québec y perdrait trop. La région aurait bien trop à y perdre. Si l'on veut véritablement faire porter la voix des citoyennes et des citoyens d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, si l'on veut faire entendre haut et fort les besoins des travailleurs, de l'industrie forestière et des gens d'affaires, il faut élire une majorité de députés du Bloc Québécois au Québec le 14 octobre prochain», a conclu Yvon Lévesque.

FICHE TECHNIQUE
LE PLAN DU BLOC QUÉBÉCOIS ADAPTÉ AUX BESOINS DE L'INDUSTRIE FORESTIÈRE AINSI QU'AUX TRAVAILLEURS ET AUX COMMUNAUTÉS QUI EN DÉPENDENT

Ce plan comporte les mesures suivantes:
· Soutien à la modernisation des entreprises par un programme de prêts et de garanties de prêts leur permettant de se procurer de nouveaux équipements de production plus efficaces et leur permettant de diversifier leur production;
· Crédit d'impôt remboursable pour la recherche et le développement afin que même les entreprises qui ne font pas de profit puissent innover et développer de nouveaux produits;
· Augmentation substantielle du budget du Programme d'aide à la recherche industrielle;
· Remise en place du programme de diversification des économies forestières que le ministre Jean-Pierre Blackburn a coupé à l'automne 2006 et en confier la gestion aux intervenants régionaux;
· Amélioration du soutien fédéral à la recherche et développement et à l'innovation pour favoriser le développement d'entreprises de 2e et 3e transformation dans les régions frappées par la crise;
· Mise en place d'un programme de soutien à la production d'énergie et d'éthanol avec les résidus forestiers;
· Imposition de cibles absolues de réduction des gaz à effet de serre et permettre l'établissement d'un marché d'échange dynamique, ce qui permettra à l'industrie forestière de récolter des dizaines de millions de dollars;
· Bonifier substantiellement le régime d'assurance-emploi pour éviter que les travailleurs, faute de revenu, quittent la région au moindre coup dur;
· Mise en place d'un programme de soutien au revenu pour les travailleurs âgés difficilement reclassables.