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Tremblements de terre au Népal
Les limites du Canada et les moyens importants de la France
COMMUNIQUÉS  -  25/05/15

PHILIPPE COUILLARD
 
 

Pour Philippe Couillard, le Québec n’a pas le choix de laisser le pétrole de l’Alberta transiter sur le fleuve St-Laurent ou le sol québécois. La Dépêche numéro 66 vous propose différents textes pour en savoir plus.
  

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Les ambassades françaises peuvent parfois aider des Québécois en difficulté, mais pour combien de temps encore?
Les récents tremblements de terre au Népal ont été, encore une fois, des révélateurs des moyens extrêmement limités du Canada pour venir en aide aux Québécois lorsque des catastrophes surviennent à l'international.

Heureusement, par le passé, les Québécois en difficulté à l'étranger pouvaient recevoir de l'aide dans les ambassades françaises même s'il n'y a pas d'entente formelle entre le Québec et la France à ce niveau (voir La Dépêche #54). Cette générosité, qu'on pouvait parfois retrouver dans le vaste réseau d'ambassades françaises, reposait plutôt sur l'attachement que les Français portent à l'égard des Québécois.

Mais les récents gestes d'affaiblissement diplomatique du gouvernement Couillard remettent certainement en question cette bonne entente entre cousins, et pour cause. Les ruptures diplomatiques initiées par le gouvernement Couillard sont nombreuses: absence de Philippe Couillard à la marche parisienne Je suis Charlie alors qu'il se trouvait tout près en Europe, remise d'une simple photo de manifestants comme témoignage de sympathie suite aux attentats de Paris, humiliation des Français par la modification des droits des frais de scolarité de leurs étudiants au Québec, réduction de 30% des budgets de l'Office franco-québécois pour la jeunesse, vente de la Maison Kent qui abritait le consulat français à Québec.

Alors que les tremblements de terre au Népal sont de douloureux rappel du peu de moyens dont dispose le Canada pour soutenir les Québécois en difficulté, force est de constater que les impairs diplomatiques du gouvernement Couillard ne permettront pas de renforcer les possibilités d'obtenir de l'aide de la France lors de situations d'urgence.

LOCO LOCASS
 
 

Le groupe hip-hop Loco Locass a déjà dénoncé la piètre qualité de l’information (voir La Dépêche numéro 49).
  
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Tremblements de terre au Népal
12 bébés naissent chaque heure sans recevoir les soins médicaux de base
Selon l'UNICEF, près de douze bébés naissent chaque heure sans avoir accès à des soins de santé de base dans les régions du Népal les plus durement touchées par les deux violents tremblements de terre qui ont causé d'importants dommages aux centres de maternité.

L'organisme d'aide à l'enfance lance un avertissement: la vie de quelque 18 000 bébés et de leur mère pourrait être en danger au cours du prochain mois, à moins que des mesures ne soient prises de toute urgence pour restaurer les systèmes de soins de santé essentiels.

Au moins 70 pour cent des centres de naissance dans les 14 districts du Népal les plus durement touchés par les séismes ont été endommagés ou détruits, et ce nombre s'élève à 90 pour cent dans certaines régions. Les installations qui ont survécu aux séismes étant surchargées, de nombreuses femmes enceintes n'ont pas accès aux soins de santé dont elles ont besoin pour accoucher sans danger. Des milliers de mères ont également perdu leur maison et n'ont aucun endroit sécuritaire où aller avec leur nouveau-né.

«Depuis le premier tremblement de terre, le nombre de mères qui accouchent en dehors des hôpitaux et des centres de naissance risque d'avoir augmenté de plus d'un tiers dans les régions du pays les plus durement touchées. Les premiers jours de vie sont les plus critiques et les plus dangereux pour un enfant. Nous nous préoccupons terriblement du bien-être des nouveau-nés et de leur mère», explique Tomoo Hozumi, le représentant de l'UNICEF au Népal.

Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, l'accès à des soins de santé de qualité pour les mères et les nouveau-nés était encore limité, même avant les séismes. Chaque jour, 38 nouveau-nés mouraient de causes évitables, et une femme décédait toutes les huit heures de complications survenues pendant l'accouchement. Avant les tremblements de terre, à peine plus d'un tiers (38,64 pour cent) des mères dans les 14 districts les plus durement touchés accouchaient dans un établissement de santé reconnu, tandis qu'à l'échelle nationale près de trois femmes enceintes sur cinq (59,5 pour cent) recevaient des soins anténatals. L'UNICEF craint que la dévastation causée par les deux violents séismes en moins de trois semaines n'ait réduit encore davantage l'accessibilité à des soins adéquats.

«Tout comme les nouveau-nés très vulnérables, les femmes enceintes ont besoin d'aide de toute urgence, car le stress et la confusion engendrés par les séismes augmentent les risques de naissances prématurées, de fausses couches et de complications. Selon nous, 90 femmes par jour auront besoin d'une césarienne dans les régions touchées du Népal et, à l'heure actuelle, les systèmes ne peuvent pas répondent à la demande», déclare Tomoo Hozumi.


STEPHEN HARPER
 
 

Jean Charest dans l'ombre de Stephen Harper. À lire dans La Dépêche numéro 60.
  
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Une crise relative à la santé émotionnelle des enfants est imminente
Au Népal, les enfants subissent un stress émotionnel sans précédent, alors qu'ils doivent composer avec les conséquences dévastatrices des deux tremblements de terre majeurs qui se sont produits en deux semaines et demie, a affirmé l'UNICEF.

Par crainte de rentrer chez eux après le séisme du 12 mai, des milliers d'enfants et leur famille ont à nouveau afflué dans les camps improvisés un peu partout au pays.

«Nous ne pouvons pas sous-estimer les nombreuses conséquences psychologiques que ces secousses violentes et répétées ont eues sur les enfants. Je me trouvais à proximité de l'épicentre lorsque le séisme de mardi [12 mai] s'est produit; les enfants se sont étreints et ont pleuré pendant des heures, alors que les gens fuyaient leur domicile. Nous savons que de nombreux enfants font des cauchemars. Certains sont extrêmement stressés et ne parviennent pas à dormir, alors que d'autres restent constamment accrochés à leurs parents», explique Rownak Khan, la représentante adjointe de l'UNICEF au Népal.

L'UNICEF renforce ses opérations dans les régions touchées, y compris dans les districts de Dolakha et de Sindhupalchok, les deux plus durement frappés par le séisme de mardi. En plus de fournir de l'eau potable, des articles et produits d'hygiène et des fournitures médicales essentielles, l'organisme apporte également en priorité une aide psychologique aux enfants qui font face à un stress extrême.

«Nous devons être en alerte permanente pour apporter les premiers soins psychologiques aux enfants au bon moment et au bon endroit. Il est facile de constater qu'un enfant n'a pas de nourriture, d'abri ou d'eau potable. Les signes de détresse émotionnelle, comme l'anxiété, peuvent cependant être invisibles et causer de graves dommages à long terme s'ils ne sont pas traités», ajoute madame Khan.

«Il est important de faire tout ce que nous pouvons pour apporter aux enfants l'aide psychologique dont ils ont besoin, de même qu'un environnement sécuritaire et une routine stable pour leur permettre de composer avec leurs expériences. Les enfants du Népal ont déjà vécu tant de choses; nous devons tout faire pour leur redonner leur enfance», conclut madame Khan.

LES GAZOUILLIS RÉVÉLATEURS DE JOUEURS DE BASEBALL
 
 

Des microbillets de joueurs de baseball du Canada anglais révèlent qu'ils peuvent parfois trouver les Québécois sympathiques. Plus de détails dans La Dépêche no 60.
  
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Un séisme d'une magnitude de 7,4 secoue le Népal : témoignage d'un travailleur humanitaire de l'UNICEF à Katmandou
Voici un témoignage de Kent Page, un Canadien qui travaille à Katmandou dans le cadre des opérations d'intervention de l'UNICEF au Népal:

«Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,4 s'est produit aujourd'hui [12 mai], alors que j'étais avec une équipe de Reuters Television et des ingénieurs du gouvernement du Népal en train d'inspecter les dommages causés à un établissement scolaire afin d'en évaluer la sécurité. Un cadreur de Reuters nous accompagnait pour filmer l'évaluation des écoles. Nous avions déjà visité deux établissements et nous en étions à notre troisième évaluation lorsque le séisme s'est produit. Nous nous trouvions tous à l'intérieur du bâtiment lorsque nous avons entendu un grand bruit, et l'édifice s'est mis à trembler violemment. Il nous a fallu une seconde ou deux pour comprendre ce qu'il se passait, puis nous avons couru vers la porte. Nous nous sommes rapidement rassemblés dehors dans une petite cour, et la violente secousse a continué sans interruption pendant peut-être une minute qui nous a semblé une éternité. Nous pensions tous que les bâtiments autour de nous allaient s'effondrer, et nous étions réunis au centre de la petite cour, formant un genre de demi-cercle. Le cadreur de Reuters Television a tout filmé et il diffuse maintenant le reportage.

Le tremblement de terre a finalement cessé, et les bâtiments ne se sont pas effondrés. C'était une expérience terrifiante. Tout le monde est sain et sauf, mais sous le choc. J'ai passé deux entrevues dans la cour avec Reuters, puis nous sommes retournés à pied à l'école où nous étions auparavant, car nous y avions rencontré plusieurs enfants. Pendant que nous marchions, une réplique sismique s'est produite. Ils avaient heureusement quitté l'école avant le tremblement de terre, et nous croyons qu'ils sont tous sains et saufs.

Sur le chemin de retour vers le bureau de l'UNICEF, tout le monde était dehors, dans les rues. Nous savons que tous les membres du personnel de l'UNICEF au Népal sont sains et saufs, mais nous nous inquiétons terriblement des répercussions que ce séisme, le deuxième en à peine deux semaines, pourrait avoir sur les enfants népalais, en particulier sur leur bien-être psychosocial. Vivre un tremblement de terre est une expérience terrifiante pour tout le monde, et peut l'être encore plus pour les enfants. L'UNICEF continue de travailler sans relâche pour venir en aide aux 1,7 million d'enfants dont la vie a été bouleversée par les deux séismes qui ont frappé le Népal, en leur procurant des soins médicaux d'urgence, de la nourriture, de l'eau potable, des produits et articles d'hygiène, de même que des services de protection et une éducation. Nous remercions tous ceux et celles qui ont soutenu le travail de l'UNICEF au Népal. Il y a encore beaucoup de travail à faire ici pour les enfants népalais.»

Pour faire un don, veuillez visiter le unicef.ca ou composer le 1-877-955-3111. Tous les dons faits à l'UNICEF du 25 avril au 25 mai 2015 seront jumelés par le gouvernement du Canada.

LA DÉPÊCHE NUMÉRO 66La Dépêche numéro 66 vous propose une entrevue exclusive avec Roy Dupuis. Ayant passé son enfance en Abitibi-Témiscamingue, Roy Dupuis demeure très attaché à la région. Notre journaliste Julianne Pilon s'est entretenue avec lui avant son arrivé à Rouyn-Noranda pour le 33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Une entrevue illustrée de 10 photos sur 6 pages.

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