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L'anglicisation du Québec
Les citoyens de la Capitale-Nationale n’ont pas à payer pour angliciser les nouveaux-arrivant


GUESS ET SON MÉPRIS DU FRANÇAIS
 
 

Guess est une des entreprises qui a combattu jusque devant les tribunaux la simple demande d’ajouter un modeste descriptif en français au fronton de leurs magasins. Un exemple de mépris à contextualiser en lisant notre texte sur le 50e du Vive le Québec libre! dans La Dépêche numéro 72.
  
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(08/03/12) «Le Québec joue sur deux tableaux: d'une part, il dépense des  millions pour franciser les allophones et d'autre part, il finance indirectement leur anglicisation». Voilà le lourd constat fait par Patrick Sabourin, président de l'Institut de recherche sur le français en Amérique, à l'issue d'une  table-ronde organisée par le Mouvement Québec français le 6 mars dernier à laquelle plus de 100 personnes ont assisté.

Les résultats de sa recherche démontrent que la proportion d'emplois dont la langue de travail est l'anglais est largement supérieure à la proportion d'anglophones vivant au Québec: 13,9% des Québécois travaillent en anglais alors que le pourcentage d'anglophones est inférieur à 9%. Cela signifie que 135 000 emplois dont la langue de travail est l'anglais sont occupés par des non-anglophones.


jeune anglophone unilingue au Québec
 
 

Même chez la nouvelle génération d'anglophones au Québec, on peut trouver un jeune qui tourne allègrement le dos à la langue officielle du Québec en étant incapable de dire un seul mot en français. Lisez les détails dans notre texte sur le 50e du Vive le Québec libre! dans La Dépêche numéro 72.
  
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Pis encore; presque le tiers des fonctionnaires avouent devoir utiliser l'anglais de façon régulière au travail, contrevenant ainsi à la loi 101. Ils le font pour «accommoder» les allophones qui sont nombreux à ignorer le français ou mal le connaître. «Le nombre d'immigrants est à la hausse et les budgets de francisation sont gelés», déplore le chef d'Option nationale, Jean-Martin Aussant, qui participait également à cette table ronde. «Il y a bien sûr des comités de francisation dans les entreprises de plus de 50 employés, mais ces comités fonctionnent peu ou pas et les inspecteurs ne sont pas en nombre suffisant pour faire respecter la loi», ajoute Marc Dean du Parti québécois.

Pour conclure, les trois quarts des emplois en anglais se retrouvent à Montréal, majoritairement  dans l'enseignement et dans les services de santé. Le Mouvement Québec français de la Capitale-Nationale considère qu’il est complètement aberrant que les Québécois et Québécoises aient à payer de leurs poches pour angliciser davantage Montréal et contribuer à angliciser les immigrants et les allophones.