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Financière agricole du Québec
Il faut revoir le modèle d’appui
 

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Le potentiel sous-estimé du Nord: à lire dans La Dépêche numéro 57 SPÉCIAL ÉTAT ÉCONOMIQUE 2011.
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(10/06/11) «La vision de La Financière agricole du Québec et du gouvernement libéral semble être basée sur un modèle industriel à l'américaine: de grosses entreprises agricoles où les agriculteurs ne sont plus propriétaires de leur ferme ou n’ont plus de contrôle sur les décisions. Au Parti Québécois, nous voulons assurer la pérennité des fermes à échelle humaine sur tout le territoire québécois. C’est de l’avenir de l’agriculture québécoise dont il est question.»
 
C’est ce qu’a déclaré, le 9 juin dernier à l’Assemblée nationale, la députée d’Iberville et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture, Marie Bouillé, après avoir questionné de nouveau le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Corbeil, sur la crise majeure qui sévit actuellement dans le milieu agricole.


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La crise agricole est majeure:
le ministre Corbeil doit s’ouvrir les yeux

Depuis le début du mois de juin, le Parti Québécois tente de faire comprendre au ministre Corbeil que la crise agricole actuelle n’est pas exagérée et lui demande ce qu’il entend faire pour aider les producteurs agricoles qui sont au bord du gouffre. «Les productions de porcs, de bœufs, d’agneaux et de moutons sont dans une situation très précaire. La crise est tellement grave que les meilleurs producteurs n’arrivent tout simplement plus et doivent mettre la clé dans la porte. La Financière agricole du Québec, complice du gouvernement libéral, laisse disparaître des milliers de fermes sans broncher», a dénoncé Mme Bouillé.
 
Selon le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron, il y a effectivement un durcissement dans la gestion de La Financière agricole. «Depuis un certain temps, on constate un manque de transparence, de collaboration et de souplesse de La Financière avec les dirigeants du milieu agricole. J’ai la ferme conviction que le gouvernement actuel devrait s’assurer que La Financière soit un agent de développement de l’agriculture et non un élément aggravant de la crise agricole en éliminant des producteurs», a déclaré François Gendron.


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La Sarre porte d'entrée du tourisme nordique:
à lire dans La Dépêche numéro 12.
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Depuis 2008, le Québec a perdu 20% de ses fermes porcines (430 fermes), 20% de ses fermes de veaux d'embouche (940 fermes), 23% de sa production de bouvillons d'abattage et 10% de ses fermes ovines (près de 100 fermes). En ce qui a trait à l’Abitibi-Témiscamingue, ce sont près de 40 fermes qui ont cessé leurs activités, toutes productions confondues, en 2010. La masse critique d’entreprises agricoles est maintenant attaquée et c’est toute l’économie agricole, des commerces aux services professionnels, qui en souffre.

«Il faut stopper immédiatement cette hémorragie, mais visiblement, le ministre ne semble pas savoir comment le faire puisqu’il nous parle des fromages! Il doit se réveiller au plus vite et arrêter de banaliser le malheur des agriculteurs», a poursuivi la députée d’Iberville.
 
«La crise qui sévit dans le milieu agricole est dramatique. Nos régions se vident de leurs producteurs. Les impacts sociaux et économiques sont catastrophiques. Le ministre doit en prendre acte rapidement plutôt que de faire du déni, tout comme La Financière agricole du Québec», a conclu Marie Bouillé.