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L'anglais gagne du terrain au Québec
Charest refuse de
colmater les brèches de la Loi 101
 

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(02/06/10) La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal dénonce vivement le projet de Loi 103 du gouvernement Charest, qui permettra aux parents plus fortunés d’acheter un passage à l’école publique anglaise pour leurs enfants.
 
« La Loi 101 doit s’appliquer également à tous les élèves. Dans quelle sorte de société vivrions-nous si les mieux nantis pouvaient contourner toutes les lois? Ce projet de loi constitue un grave recul non seulement pour le français, mais également pour l’application inconditionnelle d’une loi à tous les citoyens », explique Mario Beaulieu, président de la SSJB.
 
La SSJB considère que la réponse du gouvernement Charest à la décision de la Cour suprême du Canada, qui avait invalidé la Loi 104 colmatant les brèches dans l’universalité de la Loi 101, constitue un profond manque de jugement et un outrage à l’Assemblée nationale du Québec, qui avait appuyé la Loi 104 à l’unanimité en 2002.
 
« Auparavant, les parents devaient payer une année au privé non-subventionné pour ensuite garantir à leurs enfants et aux descendants de ceux-ci un accès à l’école publique anglaise. Maintenant, on dit que ce sera trois ans. Dans les faits, rien ne change : on permet à ceux qui en ont les moyens de contourner la Loi 101 et c’est inacceptable! », déplore M. Beaulieu.
 
La SSJB tient à rappeler que de 1990 à 2002, on pouvait observer qu’au Québec, l’école française cédait lentement du terrain à l’école anglaise. C’est l’adoption de la Loi 104, en 2002, qui avait mis fin à ce déclin.