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Élections générales Québec 2003 Élections générales
La campagne des trois grands partis

Excellent début de campagne
mais essoufflement rapide

L'Action démocratique du Québec a connu en Abitibi-Témiscamingue le meilleur début de campagne au niveau médiatique et Pierre Brien y est pour beaucoup. Dès les premiers jours qui ont suivi le déclenchement des élections, le candidat adéquiste de Rouyn-Noranda - Témiscamingue a su capitalisé sur le dossier de la néonatalogie. Il a même réussi à faire bouger le gouvernement péquiste avec la nomination d'un facilitateur. L'ADQ été le premier des trois grands partis à faire venir un candidat vedette de l'extérieur avec Pierre Bourque à Val-d'Or. Le chef adéquiste Mario Dumont a également été le premier chef à visiter la région. Cependant, depuis leur baisse dans les sondages nationaux, l'ADQ a eu beaucoup moins de présence médiatique. Et à part Pierre Brien, les autres candidats adéquistes de la région ont mené une campagne très discrète.

Une campagne de terrain
sur le pilote automatique

Les différents candidats péquistes de la région ont mené une campagne extrêmement discrète du point de vue médiatique. Ils ont surtout fait une campagne sur le terrain. Rencontrant la population un peu partout: restaurants, arénas, commerces, réunions de militants... Rémy Trudel a dû surveiller sa droite avec le candidat vedette de l'ADQ Pierre Brien. Mais aussi sa gauche avec la présence d'un candidat de l'Union des forces progressistes Patrick Rancourt. De son côté, François Gendron mise sur sa popularité personnelle et semble très confiant de conserver au PQ le fief d'Abitibi-Ouest. Pour sa part, Lorraine Morissette espère essentiellement une victoire du PQ au niveau national pour être élue dans le comté d'Abitibi-Est qui vote toujours du côté du pouvoir depuis les années 70. Enfin, Michel Létourneau a eu un appui inespéré pendant la campagne avec
le grand chef du Grand conseil des Cris, Ted Moses, qui a invité les Cris à soutenir le Parti québécois lors du scrutin général du 14 avril.

Une campagne
d'une grande discrétion
Les candidats libéraux de la région ont mené une campagne extrêmement discrète. Seul Pierre Corbeil s'est quelque peu démarqué avec des engagements précis comme sur le projet Noroît. Il faut dire qu'il fait campagne depuis déjà plusieurs mois dans Abitibi-Est et qu'il partait avec une bonne longueur d'avance sur ses adversaires comme le confirmait le sondage de La Dépêche publié en janvier dernier. Dans ce comté qui vote du côté du pouvoir depuis les années 70, la performance du PLQ au niveau national pourrait être déterminant.