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Timide revirement en Abitibi

(22/09/00) Après avoir longuement boudé les différents mouvements de protestations contre les prix élevés de l'essence au Québec, certains élus municipaux de la région commencent à réagir. C'est le cas à Malartic et à Val-d'Or.

Comme La Dépêche le rapportait dans son édition de mai dernier (Vol.1 No21), la marge de commercialisation en Abitibi-Témiscamingue a été depuis quelques années plus que le double des marges enregistrées dans les marchés de Montréal et de Québec. La marge de commercialisation est l'écart entre le prix minimum équivalant à ce qu'il en coûte à un détaillant pour acquérir de l'essence ou du carburant diesel et le prix de vente affiché.

Une coalition du Saguenay a initié de nombreux boycotts ces derniers mois. Considérant que le prix de l'essence est depuis longtemps trop élevé dans certaines régions périphériques du Québec, cette coalition espère que ces boycotts permettront aux prix de descendre à un niveau plus bas que celui des grands centres.

À la tête de cette coalition, on retrouve le maire de Jonquière Daniel Giguère. Celui-ci considère que l'essence devrait normalement être moins dispendieuse dans sa région et en Abitibi puisque les régions périphériques profitent d'une baisse de taxe pour compenser les coûts de transport.

M.Giguère avait été le premier élu à s'indigner publiquement des prix élevés de l'essence en Abitibi (voir «Un Jonquièrois à la défense de l'Abitibi-Témiscamingue» dans les Archives de notre section Économie 11/09/99). Il était à l'époque conseiller municipal.