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Contrôle des loyers
Des taux de vacance qui fluctuent d'une région à l'autre

(16/09/03) En réaction aux demandes portées le 4 septembre dernier par certaines corporations de propriétaires, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) tient à rappeler que l'actuelle méthode de fixation des loyers est facultative et qu'elle n'a absolument pas empêché, ces dernières années, des hausses de loyer largement supérieures à l'inflation. Elle n'empêche pas non plus les propriétaires responsables d'entretenir leurs logements ni aux propriétaires délinquants de hausser le coût de leurs logements en mauvaise condition. "Les corporations de propriétaires immobiliers, qui se plaignent le ventre plein, tente de nous faire croire que ça irait mieux si la situation était pire", ironise André Trépanier, responsable des dossiers politiques du RCLALQ.

Les corporations de propriétaires induisent également le public en erreur en blâmant le Règlement sur les critères de fixation des loyers pour l'actuelle pénurie de logements frappant plusieurs centres urbains. Depuis les vingt ans qu'existe ce règlement, les taux de vacance ont fluctué d'une année à l'autre et d'une région à l'autre. À Rouyn-Noranda, 11 % des logements étaient vacants en octobre 2002 pendant qu'ils frisaient les 7% à Montréal au milieu des années 1990. "Les corporations de propriétaires tentent de profiter de l'actuelle crise du logement pour attaquer notre droit au maintien et à l'accès à des logements que l'on peut se payer alors que les locataires leur versent annuellement 6 milliards de dollars en loyer", précise M. Trépanier.

Enfin, la RCLALQ tient à rappeler quelques impacts concrets. Selon la SCHL, le loyer moyen d'un 3 1/2 qui se louait en moyenne à Montréal à 458$ par mois en 2000 est passé à 476$ en 2001 puis à 505$ en 2002. 70 heures de travail au salaire minimum sont maintenant nécessaires pour payer ce loyer (10,3% de hausse en 2 ans). Des hausses de loyers importantes ont aussi touché les locataires de plusieurs centres urbains, particulièrement à Gatineau et à Québec. Selon les données du recensement fédéral de 2001, 218 485 ménages locataires consacraient plus de 50 % de leur revenu au loyer. Nous aurons un portrait plus à jour en novembre 2003 lors de la publication du Rapport sur les logements locatifs de la SCHL.

Source: RCLALQ