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L'Abitibi-Témiscamingue
une pépinière pour le nouvement syndical

(23/09/02) (05/01/02) Plusieurs leaders syndicaux sont originaires de l'Abitibi-Témiscamingue. À croire que la région est une véritable pépinière pour le mouvement syndical. Comment peut-on expliquer ce phénomène? Quel est l'historique particulier de la région dans ce domaine? Que représente la région pour Clément Godbout et Henri Massé? Pour apporter des réponses à ces questions, l'ex et le nouveau président de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec, tous deux originaires de la région de La Sarre, ont bien voulu rappeler à La Dépêche quelques grands moments du passé syndical régional dans une grande entrevue publiée dans La Dépêche numéro 2 en octobre 1997.

C'est lors du 25e anniversaire du Conseil du travail que La Dépêche a rencontré les deux leaders syndicaux. Ce conseil, qui est en fait une fédération de syndicats locaux, a actuellement un taux d'affiliation de 93 % dans la région. Il s'agit du taux le plus élevé au Québec. Pour Henri Massé, la solidarité entre les travailleurs des différents syndicats de la FTQ peut expliquer ce phénomène: «Dans la région, il y a toujours eu une collaboration entre les syndicats de la FTQ plus importante qu'ailleurs. Et cette entraide régionale, «quasiment naturelle», trouve son origine du syndicat des Métallos qui a ouvert, à toute fin pratique, l'accès au mouvement syndical. Je me rappelle Chibougamau ou d'autres villes. C'est les Métallos qui syndiquaient ces villes pour ensuite rencontrer le syndicat canadien de la fonction publique.»

Pour sa part, Clément Godbout voit un deuxième élément pour expliquer le militantisme de la région: «C'est une région où sont présentes de grandes multinationales dans les richesses naturelles. Les gens sont conscients que nous donnons nos richesses naturelles à d'autres puis souvent on crée beaucoup d'emplois avec nos richesses naturelles ailleurs puis ici c'est une source d'approvisionnement.»

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