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Un hommage aux pionniers
des pays d'en haut
Si Charles Binamé avait jusqu'ici choisi de traiter de sujets actuels dans ses films et voulait laisser le passé pour ses séries télévisées, il s'est laissé tenter par un projet ambitieux: reprendre l'histoire de Séraphin, Donalda et Alexis pour l'adapter au cinéma. Avec Séraphin, un homme et son péché, il signe un film efficace à plusieurs égards.
Avec des recettes de près de 7 millions de dollars, Séraphin, un homme et son péché est le plus grand succès de toute l'histoire du cinéma québécois. L'histoire du film a beau se passer dans les Hautes-Laurentides, on ne peut s'empêcher de penser aux pionniers de l'Abitibi-Témiscamingue en voyant le film de Charles Binamé. Des personnages héroïque dans un environnement pas toujours très hospitalier. Et, après tout, l'Abitibi et le Témiscamingue peuvent être considérés aujourd'hui comme les véritables pays d'en haut!
Dans son édition numéro 33, le chroniqueur cinéma de La Dépêche vous propose une critique de ce film et aussi d'Harry Potter et la chambre des secrets: un autre gros succès commercial au Québec. Ne manquez pas cette nouvelle chronique de Yan Lauzon dans La Dépêche numéro 33 présentement en kiosque.
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