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L'affaire Salé-Pelletier

(15/02/02) Avec le malheur de nos patineurs olympiques, nous en avons appris plus en quelques jours sur les ressorts de la politique internationale que depuis le début du conflit afghan. Nous savons maintenant que, malgré la chute du mur de Berlin, la politique des blocs existe toujours. Le bloc de l'Est est toujours là. La Russie, l'Ukraine, la Pologne et la Chine ont voté pour le couple russe. Il en va ainsi pour le bloc de l'Ouest qui ont voté pour le couple canadien.

Pierre Dubuc (L'autjournal)

Plus intéressant encore, personne à l'Ouest n'a remis en cause les notes des juges de l'Est. On ne les a pas accusés de partialité, de favoritisme ou de corruption. Dès le départ, on a pris pour acquis qu'ils voteraient pour la Russie.

On est plutôt tombé à bras raccourcis sur la France. C'est là aussi une vieille donne de la politique internationale. Depuis Charles De Gaulle, la France a toujours été l'enfant terrible du bloc de l'Ouest. Elle flirtait avec l'Union soviétique, hier, avec la Russie, aujourd'hui.

Les événements de la semaine ont procuré à notre premier ministre canadien l'occasion d'écrire une nouvelle page des chrétienneries. Aussitôt débarqué à Moscou avec la délégation de Team Canada, Jean Chrétien a joué au gérant d'estrade pour se mettre les deux pieds dans les plats en prenant position dans la controverse. De quoi mettre le président Poutine et les Russes d'humeur à fraterniser avec la délégation d'hommes d'affaires canadiens.

Il faut dire que, pour le gouvernement du Canada, l'affaire Salé-Pelletier, c'est du pain béni. Peut-on imaginer meilleur symbole de l'unité canadienne que ce couple formé d'un francophone de l'Est et d'une anglophone de l'Ouest! De quoi faire saliver pour de longues semaines tous les Stéphane Dion que renferme le Canada. Au plan de l'éducation politique, la semaine mérite une note parfaite de 6 sur 6.