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COURRIEL DE LA RÉDACTION

(14/09/2000) Ils sont partis de chez-eux pour réaliser leur rêve. Faire de la musique et en vivre. Six ans plus tard, avec plus de 200 000 albums vendus, La Chicane «pogne» pas à peu près. La Chicane sera même aux Jeux Olympiques de Sydney pour divertir les athlètes Canadiens.

Alain Villeneuve, qui ne fait plus partis du groupe (voir La Dépêche no 22), et le chanteur Boom Desjardins nous accordait l'an dernier une entrevue exclusive (voir La Dépêche no16). En voici quelques extraits.

Par Martin Côté

«On n'a pas réinventé la roue. On fait ce qu'on aime. Comme on a toujours fait depuis que le groupe existe. On ne fait pas de la musique pour être à la mode. Et on ne fait pas de compromis pour plaire au marché. C'est du rock. De la musique qui brasse la cabane avec des paroles qui disent ce qu'on veut dire. Comme les gens ordinaires le disent. Sans détour.» Le chanteur Boom Desjardins est assis devant moi dans un parc du centre-ville de Montréal. Alain Villeneuve le «lead» guitariste est à ses côtés. Deux des piliers de ce groupe, forgé à la Offenbach, ont l'air de deux gars «ben ordinaires» comme dirait Charlebois.

«On se fout pas mal du «star système», raconte Alain Villeneuve. On n'a pas subi l'influence montréalaise, ajoute le guitariste. On a composé notre musique dans notre région. À Montréal, les critiques et les gens ne trouvent pas ça ben original. Mais on s'en fout. Partout ailleurs au Québec le monde aime ça. Et tant qu'eux vont aimer ça, on va être là. C'est le public qui décide.»

En «rocker» véritable, il est clair que La Chicane n'a pas l'intention d'utiliser les belles paroles et le «Politically Correct» pour se tailler une place dans le milieu musical montréalais. Ils brisent les paramètres établis par l'industrie. Tant mieux!

La reproduction de ce texte est autorisée sous réserve de la mention de la source et d'une autorisation de la direction du magazine La Dépêche. Lisez le texte intégrale dans La Dépêche numéro 16.