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Les coulisses du 25e Festival
AU JOUR LE JOUR

 

Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis 25 ans

JOUR 4 / 31 octobre 2006

AZUR ET ASMAR,
ENCORE ET ENCORE

Plus de deux jours après sa projection, AZUR ET ASMAR est toujours dans la tête des enfants qui assistent aux matinés pour enfant du Festival:

"Qu'est-ce que vous avez le plus aimé, demande l'animatrice du volet jeunesse Rachel Lortie.
-AZUR ET ASMAR, répondent des enfants.
-Oui, mais ce matin, qu'est-ce que vous avez préféré?
-Pourquoi on ne voit pas AZUR ET ASMAR?", insiste une jeune fille qui aimerait bien le revoir encore.

C'est certain, le réalisateur Michel Ocelot a encore une fois réussi à émerveiller profondément les enfants. 


PHILIPPE FALARDEAU COMMENCE ET TERMINE
AVEC LE PLUS AUTHENTIQUE DES FESTIVALS

Tout juste avant la projection de son film CONGORAMA, le réalisateur Philippe Falardeau a offert aux festivaliers dans la salle tout un discours: «Je vais vous faire une confidence. J'espère que vous allez garder ça pour vous. La vraie genèse de mon film remonte à ici, en l'an 2000, quand j'étais venu présenter LA MOITIÉ GAUCHE DU FRIGO. J'ai rencontré ici pas mal de gens dont un cinéaste belge. On a repris l'avion ensemble et c'est dans cet avion que j'ai eu le premier flash pour CONGORAMA. Donc, la genèse est ici. Pour moi, venir vous présenter le film, ça boucle la boucle. Ça termine une longue série de festivals qui a commencé en mai, à Cannes, avec le festival le plus flamboyant de tous, et je termine avec le plus festif, mais certainement le plus authentique. Il y a 700 personnes dans la salle, il y en a 700 l'après-midi et il y en aura 700 demain. Je ne connais aucun autre festival qui a réussi à faire ça, même les plus prestigieux.»

Après de nombreux éloges envers le Festival, Philippe Falardeau a poursuivi avec une série de remarques qui ont bien fait rire les spectateurs: «Je ne vais pas vous parler du film, de toute façon vous savez tous qu'il s'agit d'un documentaire sur ma vie tourné en Afrique (sic). Un mot sur les comédiens: Olivier Gourmet, la première fois qu'il a mis les pieds au Québec, ce n'était pas au Québec, c'était en Abitibi. Et vous connaissez sûrement Paul Ahmarani, il vous dit bonsoir, il devait être avec nous, mais il ne pouvait pas puisqu'il vient d'avoir deux jumelles. On a beaucoup écrit ces dernières semaines que Paul Ahmarani était mon acteur fétiche. Je veux juste dire que ce n'est pas fétiche dans le sens sexuel.»

Et la blague finale: «En terminant, comme vous le savez, le film est sorti sur les écrans seulement au mois d'octobre. On ne voulait pas le sortir l'été passé; on ne voulait pas nuire aux chances de succès de BON COP, BAD COP. Puis on a réussi.»