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Les coulisses du 25e Festival
AU JOUR LE JOUR

 

 

Les coulisses du 25e Festival
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Les coulisses du 25e Festival
AU JOUR LE JOUR

JOUR 1 / 28 octobre 2006

ON A 25 ANS
CHAMPAGNE POUR TOUT LE MONDE!

Champagne pour tout le monde? Oui, oui. Pour tout le monde: les spectateurs, les invités, les journalistes, les bénévoles... Wow! Ça commence bien les célébrations entourant le quart de siècle du sympathique Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

C'est immédiatement après la projection en première mondiale du film d'ouverture LE GÉNIE DU CRIME qu'on a ainsi sabler le champagne. Le réalisateur Louis Bélanger, qui n'en est pas à sa première visite au Festival , s'était dit quand même un peu nerveux quelques heures avant la projection. «D'ailleurs, je vous demanderais de ne pas trop regarder l'écran ce soir», avait-t-il lancé à la blague au journaliste Franco Nuevo. Les gens n'ont pas suivi son conseil comme l'ont prouvé les rires à répétition fusant des quatre coins de la salle tout au long de la projection qui ont eu tôt fait de le rassurer. Lui et les autres artisans présents: les comédiens Patrick Drolet, François Papineau et Gilles Renaud; le directeur photo Jean-Pierre St-Louis et le producteur André Gagnon.

Radio-Canada ayant collaboré étroitement au film de Louis Bélanger, c'est une des représentante de la société d'État présente à Rouyn-Noranda, Mme Louise Lantagne, qui a eu l'honneur d'inviter sur scène le réalisateur, mais pas avant d'avoir dit quelques mots sur le Festival: «Wow! C'est une soirée tellement extraordinaire, qu'on a plus rien à dire. Sauf que, à Radio-Canada, on est partenaire du Festival depuis tant d'année qu'il nous reste juste à vous dire ce qu'on pense vraiment. On vous aime vraiment. Et on se bat pour venir au Festival à chaque fin du mois d'octobre. Et on n'est pas prêt d'arrêter de venir.»

Enfin, Louis Bélanger a rendu hommage aux artisans qui ont rendu possible la réalisation de son film en seulement onze jours de tournage. «Je suis vraiment content d'être de retour ici, a aussi confié le réalisateur aux spectateurs avant la projection de son long métrage. C'est un festival que j'aime. C'est ma quatrième visite. C'est pas pire, en 25 ans, pour un jeune cinéaste.»


UNE SURPRISE BORÉALE

Ce soir, pour une 25e fois, Jacques Matte a déclaré officiellement ouvert le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

Immédiatement, le rideau s'est levé sur une des belles surprises de la soirée: Richard Desjardins, accompagné par la Fanfare Pourpour, sur scène pour interpréter trois de ses compositions.

 

 


LE SOL A TREMBLÉ

Le son «hip hop folklorique» du duo Raôul Duguay-Anodajay avait déjà impressionné en après-midi avec le BEAT À TI-BI. Mais au souper précédant la cérémonie d'ouverture, c'est la version originale de La Bittt à Tibi qui a eu la cote. L'interprétation de "l'hymne national abitibien" qu'en a faite Raôul Duguay a soulevé les festivaliers présents. Plusieurs tappant des mains ou des pieds, on sentait même par moment le plancher du centre des congrès de Rouyn-Noranda vibrer.

La prestation extraordinaire du chanteur a amené plusieurs à faire des comparaisons élogieuses. Pour certains, comme Benoît Guilbert de Sono vidéo, «Raôul Duguay est le Claude Gauvreau de la chanson québécoise». Les invités européens du Festival ont, quant à eux, d'autres références: «Il me fait penser à Joe Cooker, souligne le réalisateur francais Olivier Ayache-Vidal. Il bouge pareil. Il a la même énergie.» Un moment magique qui aura rappelé à plusieurs des souvenirs de St-Jean sur le Mont-Royal.


25 ANS ET UN AVENIR ASSURÉ

Après 25 ans, les trois fondateurs du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, Jacques Matte, Louis Dallaire et Guy Parent, ont raison d'être fier de ce qu'ils ont semé. «On voit déjà derrière nous l'avenir du Festival, explique Jacques Matte. On voit une jeune génération qui émerge avec une foule de projets. On voit ce retour du balancier. On se projette à nouveau à travers ces jeunes. Pour nous, les trois gars, notre plus grande joie, c'est qu'on voit qu'il y a une suite.» Qu'on se rassure, les trois gars sont là encore pour un bon bout de temps, mais déjà hier soir, avec le lancement de la 4e édition de l'Espace vidéo au Cabaret de la dernière chance, on avait là un parfait exemple du dynamisme et du professionnalisme de cette jeune relève.


LES PREMIERS INVITÉS ARRIVENT AVEC LA PREMIÈRE NEIGE

À quelques heures de la cérémonie d'ouverture, les invités arrivent à Rouyn-Noranda en même temps que la première neige. Et l'atmosphère qui s'installe peu à peu dans les coulisses du Théâtre du cuivre ressemble à celle de notre enfance, celle des grandes joies qu'on avait en voyant apparaître au sol la toute première neige mouillée. Et les compliments se succèdent: «Louise Forestier dit souvent que le Théâtre du cuivre est le plus beau du Québec», rappelle l'animateur Franco Nuevo devant l'instigatrice de ces belles paroles et qui ne conteste pas. «Ici, ils savent ce que ça veut dire la continuité, souligne Minou Petrowski en parlant du renouvellement continuel du Festival tout en conservant son esprit. Moi, j'aime venir en Abitibi.» Et Raôul Duguay de compléter: «En Abitibi, et je le constate depuis mon arrivée hier, c'est l'accueil. Les Abitibiens sont reconnus pour l'accueil.»


PRESTATION EXTRAORDINAIRE DU BEAT À TI-BI

Parmi les nombreux médias à l'oeuvre pour couvrir le Festival, l'équipe de la radio de Radio-Canada diffusait déjà en début d'après midi en direct du foyer du Théâtre du cuivre l'émission Je l'ai vu à la radio. Un moment fort de l'émission, la prestation extraordinaire de Raôul Duguay et d'Anodajay, en duo, en direct, devant public, du «Beat à Tibi»: une version mariant folklore et hip hop de la célèbre chanson «La Bittt à Tibi». Émouvant, impressionnant d'entendre la réaction du public chantant le refrain, scandant ABITIBI à l'invitation d'Anodajay. Une complicité entre génération réussie.